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dimanche, 05 janvier 2025

05012025

Dimanche. Réveillé un peu avant 8 h, je dirais, ce qui tendrait à confirmer que je me réveille tous les matins depuis la mi-décembre autour de 5 h à cause d’un·e voisin·e qui part au travail. Avec de nouveaux horaires, donc. Et sans que jamais j’entende consciemment ce qui me réveille. Étrange.

Le temps s’est beaucoup radouci, avec une pluie fine mais ininterrompue ; depuis octobre, ça ne s’arrête guère, de sorte que je ne comprends pas pourquoi la Loire n’a pas encore débordé, et massivement. Étrange.

Hier, j’ai lu le texte de Cendrars, J’ai vu mourir Fernand Léger, dans le tome 15 et dernier de l’édition Denoël. J’avais vu ce livre, sous un autre format, à la librairie du musée Maillol, et, de fait, Claire, la plus cendrarsienne de nous deux, l’a bien retrouvé dans notre édition. Apparemment, ce serait Nadia Léger qui aurait empêché la publication de ce texte, paru sous une forme tronquée même après sa mort à elle. Étrange. Et je ne sais si je dois – mais je vais le faire, je crois – répertorier ce texte d’une trentaine de pages dans les livres lus.

 

Hier, Claude Allègre est mort. Voici ce que j’ai écrit sur Facebook : « On ne dit pas du mal des morts mais on ne va quand même pas pleurer Claude Allègre, ce fumier climatonégationniste, ce tribun qui a tant fait de mal avec ses fake news sur les profs... » Visiblement, personne, pas même les personnes avec qui j’ai habituellement des désaccords, n’a trouvé que j’exagérais.

Avant-hier, David Lodge est mort. Pour le coup, je me suis gardé de tout commentaire sur les réseaux sociaux, car je suis nettement moins sûr de mon avis (et surtout, j'étais certain de perdre des plombes à m'échiner dans des discussions sans intérêt). Pour autant, je peux l’écrire ici, où personne ne me lit : ayant toujours trouvé fade et superficielle, et pour tout dire rasoir au possible, l’œuvre de Lodge (je n’ai réussi à finir aucun des 3 livres de lui que j’ai tenté de lire), j’ai tendance à penser que ses thuriféraires, celles et ceux qui vont disant qu’il passera à la postérité comme l’un des plus importants écrivains de la seconde moitié blablabla, font surtout l’aveu qu’ils/elles lisent peu, et n’ont pas lu grand-chose. Comment est-il possible de penser que Lodge est autre chose qu’un petit écrivain distrayant quand on voit les dizaines et les centaines d’immenses écrivain·es que produit notre époque, en toutes langues, sur les cinq continents ?

 

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