mercredi, 04 juillet 2012
Independence Day (version franckophone)
Ne je comprendre pas que fêtard Amerloques
Si ce n'a où golri Lafayette breloques.
09:19 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 juillet 2012
Nouveaux Distiques Ribéryens. "Going Out, Chilling Out".
J'a vu que place Plume à Nikos Aliagas
Se laissit tofrafier avec ses pataugas.
Je golri tout seul que de Plumereau Nikos
Endroit qu'il aimut bien se montrer en bogoss.
Comme que quand Julie qu'elle a l'anniversaire
Et qu'en une heure outside elle a photographiaire.
Nächstes Mal pour tirer attention Plumereau
Je marchera avec dans le cul un plumeau.
Je golri que comment Berrichonne cette Anne
Est vanné le Cingal, cet âne - ouah que la vanne !
.
21:45 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
Une brise d'agrume à ma fenêtre éteinte
Lâchez-moi la grappa !
lâchait à haute et intelligible voix, exaspéré, le beugleur qui faisait office de beugleur. On se retrouvait à dix-sept dans cette étable, on ne savait pas pourquoi la terreur nous avait saisis si près des oreillers, et donc voilà bérézina. Tout de même, étions-nous plus rassurés d'être au bord de l'Adriatique qu'avec d'autres casse-bonbons (je ne saurai jamais mettre casse-bonbon au pluriel, à moins que ce ne soit invariable, avec déjà un s au singulier -- je penche désormais de ce côté-là), et sans siroter, à aucun moment, cette liqueur immonde et sucrée, le limoncello ? En m'insultant, Monsieur le beugleur, vous étiez à votre affaire. Il n'empêche que personne ne trouva cela drôle quand Faust, à la fin de la réunion qui avait duré au moins une heure de trop, lança "je dis ce que je veux, je pète quand je veux, je chie quand je veux". La vache ! Oui, la vache, pouvait-on réagir autrement ? Faust était à son affaire, il ne haussait jamais le ton, de sorte que ce n'était pas lui, le beugleur faisant office de beugleur.
Terrorisés, nous passâmes la nuit, et le jour d'après, à nous échanger les oreillers au fil d'une intense et insensée partie de volley-ball.
Le monde, avec ses destructions de mosquées, continuait de tourner. Pas rond, comme chacun sait.
05:15 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 juillet 2012
Les fastes de Gargantua
Qu'à un moment donné drogue et tennis furent fastidieux, et toute cette fin de juin, pourtant, resta sans lecture. Le golf vu comme un jeu de billard sur une table immense, tout en rage anale et bérets à carreaux. [163]Garçon de guinguette, une bière ! on étouffe ici, se désosse, s'assoiffe.
Et dire aussi que quand on défèque, c'est comme si on priait – posture tendre d'amen au monde. [103]
Et les cafards volants, les cafards entre les draps et sur les murs, [45] les cafards que vous hallucinâtes, cafards tisseurs de toile et cafards au fond des placards, obscurs grouillements dans la perte sauvage des moindres repères.
Tu me demandes comment on prononce désosser et tu me demandes ce que veut dire… ce que veut dire quoi, déjà? écoute les trompes, nous réfléchirons plus tard, en posture d'acceptation.
In this dream, which every now and then still recurs, I am standing publicly at the baseline of a gargantuan tennis court. I'm in a competitive match, clearly: there are spectators, officials. The court is about the size of a football field, though, maybe, it seems. It's hard to tell. But mainly the court's complex. The lines that bound and define play are on this court as complex and convoluted as a sculpture of string. There are lines going every which way, and they run oblique or meet and form relationships and boxes and rivers and tributaries and systems inside systems: lines, corners, alleys, and angles deliquesce into a blur at the horizon of the distant net. I stand there tentatively. The whole thing is almost to involved to try to take in all at once. It's simply huge. And it's public. A silent crowd resolve's itself at what may be the court's periphery, dressed in summer's citrus colors, motionless and highly attentive. A battalion of linesmen stand blandly alert in their blazers and safari hats, hands folded over their slacks' flies. High overhead, near what might be a net-post, the umpire, blue-blazered, wired for amplification in his tall high-chair, whispers Play. The crowd is a tableau, motionless and attentive. I twirl my stick in my hand and bounce a fresh yellow ball and try to figure out where in all that mess of lines I'm supposed to direct service. I can make out in the stands' stage-left the white sun-umbrella of the Moms; her height raises the white umbrella above her neighbors; she sits in her small circle of shadow, hair white and legs crossed and a delicate fist upraised and tight in total unconditional support.
The umpire whispers Please Play.
We sort of play. But it's all hypothetical, somehow. Even the 'we' is theory: I never get quite to see the distant opponent, for all the apparatus of the game.
[...]
– the deflated bladder had landed in the Marching Terriers’ sousaphone player’s sousaphone and had been handed over to Joelle after extrication by the lardy tubist, sweaty and dumb under the girl’s Actaeonizingly imploring gaze –
10:18 Publié dans Ecrit(o)ures, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 juillet 2012
Nouveaux Distiques Ribéryens
Et ça y a, voilà veni le mois de juillet
Que c'est fait un mois la poésie je fuillet.
Je n'être pas longtemps alla à Cheverny
Endroit que Zahia se passe l'ongle au verny.
Le guide est dit ç'a anglo-normand tricolore
Que je ne pas compris pas maillot tricolore.
J'a voir comment Haddock que passe après Tintin
Et lui mettre la pipe dans le popotin.
Où que le chien courant écartit la rondelle
Que j'en prendu plus avec nez qu'avec la pelle.
23:23 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)