mardi, 31 juillet 2012
Pistes
18:07 Publié dans Blême mêmoire | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 30 juillet 2012
Verdure hors Touraine
18:05 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 29 juillet 2012
Rayures
18:03 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 28 juillet 2012
Tessons
D'où dépendre.
Pas grand chose. Maint souvenir supérieur, une assiette en plastique, la déambulation.
Tout de même, quel inculte.
Tout de même, quel inculte tu fais.
D'un doge, la signature. Mais un mur ocre ne la porte pas, pavés inégaux où les naseaux fumants ce bourrin mafieux se tord la cheville, et on se cogne la tête contre un mur peut-être ocre, mais peut-être âcre aussi (quartier des abattoirs).
Tout de même, quel inculte tu fais, et sur les tessons fumants je te torture.
Coupole, fumures.
Il se voûte au fur et à mesure qu'avancent les années.
Il se courbe. Il s'échine. Il n'a pas lu une ligne qui vaille depuis plusieurs semaines. Il n'a pas écrit une ligne qui vaille depuis l'époque de Tolède. Finalement, il valait mieux se flinguer.
Souvenir supérieur. Mémoire qui se reproduit, de diffracte, se dédouble. Brouillard de pas grand chose, déambulation vague entre tas d'ordures avec chatons, tessons de verres et d'amphores, bimbeloterie, la mémoire trouve sa cible, vise son double, s'avise que rien ne sert de s'échiner. Intestins, queues, tripes. L'idylle verte au quartier des abattoirs.
D'où dépendre -- mieux valait se flinguer.
17:57 Publié dans Blême mêmoire, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 juillet 2012
))) météo (((((
6 juillet)
.
nèfles sont formées
pas eu d'été
et déjà voilà l'automne
.
19:00 Publié dans Nomades | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 24 juillet 2012
alborea )( cinq-cordes
8 juillet
garcia à fons dès le lever
matinier matinalement
& yves torchinsky exquis
n'y a que mahieux qui m'aille
alborea boréale
alborea aube arborée
& cinq cordes contre le bois des doigts font des vagues
16:00 Publié dans Chèvre, aucun risque, Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 22 juillet 2012
Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 5
Sans sache si on dit "ponder" "ponder over"
Où que je dansons le slow sur Easy Lover.
Que crois-je en regarder le jaune de Wiggins
Où Easy Lover c'est chanta par Phil Collins ?
Que donc si t'arrivus prems en haut de la côte
T'auris pour ton hôtel beaucoup plein de capote.
À m'avis que si on a bien dur aux mollets
Ce qui a près la selle est plus à flageoler.
******************
Pierre Rolland tombant qu'a de sanglant le coude
À dire le vélo qu'on a dur in the mood.
Jalabert qu'affirmer tout et puis son contraire
On diserait Deschamps que j'a allé de braire.
"On va regarder Pierre Rolland à Laurent
Demander" : télé qui comme je parle au rang.
*****
Afin que comprendu puisse-t-on mes distiques
J'a veux écrit que des essais herméneutiques.
22:49 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 21 juillet 2012
Chevrage
(8 juillet)
.
J'a croivu que sevrir de facebook a facile
& que Cingal m'est prendu pour un imbécile.
J'a pensu que pour faciliter la sevrure
Du password où que j'aura changé la serrure.
De sevrer que j'alla facebookeux anonymes
Endroit que j'aime été comme arènes de Nîmes.
Que sans de zuckerber l'écran à bandeau bleu
J'ai dur d'arrêter, si la douche bande aux bleus.
Je Hugo demandi de "sevre" un mot pareil :
Il dire moi "désaccoutume" en mon oreil.
.
14:30 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 20 juillet 2012
Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 4
Après la Croix de Fer qu'y aurit le Molard
Et pour monte ça qu'il pas faut être un gros lard.
Qu'avec de Californie les porte-drapeaux
Gueuler courir vraiment que sont des gros blaireaux.
Pas pige du tout qu'il y est Pierre Rolland
Que je croivus où il a mort Thierry Roland.
Et ç'a quoi sur un putain de vélo Horner
Que devu avoir accordéon (non ?) Horner.
******
À quoi serve Cingal que clavier tu t'astiques
(Si te lise personne) à ponder des distiques ?
Que fou rire elles font quand on dire "ponder"
Que Hugo m'est dit être anglais rime à Kinder.
Ne pas veux je parla cuisses de Kirienka
Que si grosses sont que plaques Willi Wonka.
Jalabert que disont qu'à le meilleur grimpeur
On offrut des préservatifs, même pas peur.
*
20:00 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 19 juillet 2012
Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 3
Ma femme qui m'ont dit "quel lourd ah mais quel lourd"
D'écriver des distiques sans être le doigt gourd.
Que je n'a comprendu qu'il y est écrit SKY
Sur maillots si c'est vélo (pas du sky).
Qu'Adam pas fini phrase et parla d'Annemasse
Tandis qu'écoutant moi disque de Jeanne Mas.
Rajoute Adam des "que" à la file, anaphore
Où qu'on a dur phrase trouée tel doryphore.
Qu'avec regarder au vélo Taaramae
Je suis grignoter un peu de tarama, hé !
22:00 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 18 juillet 2012
Trois distiques ribéryens confusément littéraires
Où que n'être pas que Bernanos ramollo
Jouut avec le diable à lancir diabolo.
*
J'avoir eu compara à le mallarméen :
De tir où face à Hugo je suis armé un.
* *
Je savoir très bien ce qu'être Louis Aragon :
truc vert qu'on mangeons à les tomates (pas gon !).
* * *
13:00 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 17 juillet 2012
Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 2
Même que n'étant qu'au milieu de l'étape
Avoir essoufflé plus quand Zahia on se tape.
Qu'en écouter l'interview à de ce Sean Yates
M'ai endormi comme qu'on a doux de la sieste.
Qu'à chacun fois qu'à l'écran "Tête de la course"
Vu, j'on remis mon slip et m'a gratte la bourse.
Qu'attaquit maintenant Tejay Von Garderen
Pourtant qu'on n'a pas au Larzac (lou gardarem).
Enfin que je suis vu qu'attaquit le Cadel
Comme que d'ordi l'appuire la touche DEL.
.
22:00 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 16 juillet 2012
Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 1
Que vois comme que je les bidons Christian Knees
Les reprendu de grimacer façon Funès.
Kern que pédali comme un dingo dans la côte
D'Europcar bien dopant lâche beaucoup des autres.
Que sur la moto lui Laurent "dix plus un onze"
Où qu'on a dur de dire au foot coulé un bronze.
De lui qu'augmenter l'écart à quatre minutes
Et trouverit potion à forêt des Carnutes.
Comme que je golri que ça col du Glandon
Rimaire avec bidon et avec abandon.
.
21:00 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 15 juillet 2012
Le Tour de Franck
Croire que j'a su où que ce Kessiakov
A suédien et non pas comme être un Russkof.
J'a vu que les coureurs emmenont un braquet
Où que Hugo m'ont dit que ç'avait au taquet.
J'a pas comprendu qu'ils courent contre la montre :
Si n'est pas de vélo c'est injuste la montre.
D'où que la beautitude avu les cheveux clairs
Golri que je dire la saveur c'est Voeckler.
10:00 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 14 juillet 2012
# 25
Je mentais : du côté de Lye
On se contrefout (sois poli)
De ce Benjamin Rabier
Que voilà oncques rhabillé
Pour l’hiver comme Fregoli.
08:00 Publié dans Album de limericks berrichons | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 13 juillet 2012
# 24
Ligiens et Faverollais
Se disputent (vapeur au lait)
L’enfant célèbre, Benjamin
Rabier, qui plaisait aux gamins
Par ses vives couleurs – olé !
07:00 Publié dans Album de limericks berrichons | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 juillet 2012
L'Ephéméride : 12 juillet
(douze distiques pour douze noms de saints)
[1]
Qu'en saint Jason tout écoutre album INXS
J'a de la toison d'or golri tondre Mexès.
[2]
Qu'où de fêter content cette Saint Jean Gualbert
On a dur France 2 d'écouta Jalabert.
[3]
Il bogoss d'avoir aujourd'hui souhaitur Félix
Jour que j'aime à Zahia tournante et gros film X.
[4]
Comme que la sainte Zélie a juillet 12
Et que meufs Ibiza j'a aima la partouze.
[5]
Hugo m'est dit saint Jean qu'abbé de Vallombreuse
Que je prire Bayern mit patates nombreuses.
[6]
Vu que ç'a aussi la Saint Olivier Plunket
Où que golri je plein que rime avec kéket.
[7]
Je n'a pas connu de mec qui nomme Uguzon
Et où que golf football je suis foulé gazon.
[8]
Paru Quimper le saint qui dans liste Menou
Où que Zahia Closer qu'elle a broute-minou.
[9]
Higoumène au mont Athos fut Saint Jean l'Ibère
Que Mexès devant Rooney pas trop il libère.
[10]
Que panne de courant mandu Saint Viventiole
Place de spots on ont éclairé de luciole.
[11]
Comment que peux-je à demandir de Saint Ansbald
Qu'on a dur débarrassons-moi de ce Cingald ?
[12]
Que n'a pas comprendu je que Saint Hilarion
S'aussi appel Proclus : golri ou que rions ?
.
12:45 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
# 23
Un gandin vivant à Varennes-sur-Fouzon
Préfère, et de loin, les motards cuir au gazon.
Et il bâtit dans sa campagne
Quelques châteaux en Espagne –
Ce gandin dingo de Varennes-sur-Fouzon.
06:00 Publié dans Album de limericks berrichons | Lien permanent | Commentaires (5)
lundi, 09 juillet 2012
Eté indien, mais plus maintenant
On est marre que tout le printemps la pluie mouille
Où que je n'avoir pas copain d'une grenouille.
.
12:00 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 08 juillet 2012
De mèche
Les averses ont fini par coucher au sol les fleurs roses des pois de senteur. Les nèfles vieilles et desséchées de l’hiver dernier forment, ici et là, de petits tas compacts, comme du béton usé. Sur la terrasse, au vent et au soleil, un escargot se hâte. Le hérisson – que l’on aperçoit le soir quand on rentre tard en voiture – laisse ses crottes sur les dalles, dans un effort de symétrie visuelle avec les nèfles noirâtres.
Temps encore et toujours incertain. On a tout de même décidé de faire une lessive.
09:33 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juillet 2012
In praise of C.B.
(in the manner of e.e.c.)
so as we cel
ebrate (not over tea
) the newly-named tea
cher we cher
ish
is h
er summ
er summ
oned, that we cel
ebrate over beer
(not over tea
(not overdrunk)
) ?
23:00 Publié dans Gertrude oder Wilhelm | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 06 juillet 2012
Nouveaux Distiques Ribéryens. "La Confusion toponymique".
J'avoir heureux où que le site Publinet
Est donné les admis à le Capes d'Anglet.
S'il eut falloir attendu jusqu'à lundi neuf
Elles avont devenu foldingo les meufs.
(J'a pas comprus pourquoi qu'à Ferrière-Larçon
La cycliste a croivé c'est le cheval d'arçon.)
De Véretz que me dire où pété un boulard,
Et qu'on a dur de boire alcool couleur molard.
20:31 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 05 juillet 2012
Coup de tournevis
Au moment où, le regard tourné vers les baraques d’aluminium du collège, on a entendu la trottinette de la fille bouclée, l’avenir paraît d’une totale vacuité. A quel moment se décider ? Courir après l’insoumission comme après un grelot, vasouiller comme une carpe koï – assez d’analogies – assez de pénibles analogies ! Des rehauts qui s’immiscent dans la mémoire, mince alors !
Assez, vraiment, d’analogies !
Le regard fixé sur la paroi de la prison, je n’entendais plus la trottinette, mais la calèche (non : le char à bancs) passait, avec les claquements des sabots des deux mules sur le bitume. La paroi de la prison, ses écailles, ses fissures, ses traces. Et enfin, le tragique est là, je ne vivais plus dans les analogies.
09:47 Publié dans Blême mêmoire | Lien permanent | Commentaires (0)
Circulont, y est rien de voir
Ruture de stock a dans les éthylomètres
Que si les flics m'arrêt, ils vont se faire mettre.
08:38 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 juillet 2012
Yelrad, eau comme ouate
Emmanuel dans la fabrique, porte les ciseaux de l’égorgeur, saigne les porcs – c’est déjà l’hiver.
On ne connaît ni Monas ni monade, de sorte qu’entre quatre murs, sans toit ni fenêtre pourtant, on s’enferme, heureux en Dieu pour pas grand-chose, et c’est comme si on avait formé des vœux. Comme si on les avait prononcés. Gardez-vous de la vie… Des vœux, du bout des lèvres pincées.
« Lavage au bock du détatouage. »
Vous ne croyez tout de même pas que – m’enfonçant dans le livre, saucisse au couteau – je vous livrerai mes secrets pénétrants ?
Il tombe des cordes dans la fabrique. Comme dirait Ronsard danseur, je faulx.
18:00 Publié dans Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
La distribution des jouets
Par un de ces matins d’été où, après une nuit ni bonne ni mauvaise, on se sent assez fatigué, las, presque abattu, on dessine dans l’air imaginaire des chorégraphies qui s’achèvent par des bricolages de phrases, on repense à ces photos de mineurs entrevues avant de replier sur elles une toile d’emballage et d’en dénuder le recueil non loin d’un célèbre Hellène. Venir si près, toucher au but, se sentir assez fortuné, s’être miné le moral – à Locmariaquer ou ailleurs – cela n’a guère plus de sens, je n’ai plus de ressort. De tout cela on pensera ce que l’on voudra, bien entendu, mais n’était-il pas étonnant que (Mineros ou pas, mufle sauvage ou non, labyrinthe ou pas, face de bouclier et vocalises de stentor), dès le linge étendu, le ciel se couvrît de nuages dont la couleur allait du bronze à l’anthracite, menaçant ruine, tant que le regard pouvait guetter, sur la table noirâtre et rouillée aux coins, les éventuelles premières gouttes ?
Il faudrait un troisième trône, pour façonner définitivement le podium.
09:44 Publié dans Le Livre des mines | Lien permanent | Commentaires (0)