vendredi, 12 octobre 2012
Hoodwinked retail
Amazon, which launched in the UK in 1998, is the UK's most popular retail website, with more visitors than Argos, Next and Tesco. Puis, ce fut l'heure du bizutage. And Achilles toke the see / With his vitayles and his naue. Toujours la frontière est là pour être dépassée, ainsi du plan en trois parties ou de la valence des verbes. Grammatical relations in a syntactically ergative language such as Katukina-Kanamari are claimed to rely on the very same formal properties than* in accusative languages. Let's ignore these billions of dollars that get hoodwinked by the world's biggest companies and instead blame our woes on the poor. Ainsi, de l'alternance des langues.
(PaperPestPaste, iv)
* sic. [sick]
14:40 Publié dans Chèvre, aucun risque, PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 octobre 2012
Exsangue
Dans les ténèbres dévale
Un torrentiel
Rouet d'Omphale,
Croirait-on choir dans le ciel.
11:10 Publié dans Quatrains messalins | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 10 octobre 2012
Piano bruissant
Glenn Gould jouant Strauss chante
La lueur naît
Un air déjante
Octobre qui nous connaît.
02:20 Publié dans Quatrains messalins | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 09 octobre 2012
Nuruddin & Breyten
(billet à palindrome : le 2772ème en 88 mois)
Je croyais que m'attendaient, sur les étagères du salon où s'empilent (comme à la chambre à coucher) divers livres à lire, deux ouvrages récents de Ngugi et Okri — deux noms encore annoncés, avec celui de Farah, pour le Nobel, et qui ne l'auront pas —, alors que l'un de ces livres était un récent Breytenbach. Récemment, j'avais acheté ces Notes from the Middle World dont, en mon absence d'attention bibliographique continue, la parution m'avait échappé, et, tout en ignorant toujours de quelle situation verbale, bilinguale, elles avaient émané.
(Lors de notre dernière rencontre, en 2006, en deux temps, à Paris, avant le fiasco absurde des éditions du Seuil et de l'idiote perruche Anne Freyer, Nuruddin m'avait confié que, pour lui, Breyten Breytenbach était devenu à moitié fou, mais surtout complètement raciste.)
Autre souvenir, de Sandra Saayman, avec qui j'ai eu tant de plaisir à travailler, circa 2001-2004. Nous partagions l'amère désillusion d'avoir vu le Prix Nobel échoir à Coetzee, qui nous semblait, à tous deux, un bien moins grand écrivain, et un artiste à l'univers beaucoup plus étriqué que Breyten. Nous en avons parlé, un samedi midi je crois, place du Panthéon.
22:33 Publié dans Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
Mèches et traînées
Nadar voyageant en ballon — Zébulon se traînant au radar — bref, c’était encore une affaire de grands vents, mistrals, aquilons. Comme tout cela me rappelle les textes que je claquais frénétiquement à la machine, dans le studio de Talence. En d’autres temps je serais parti en flèche, mais avant de me garder du retour de flamme. Toutefois, déjà, j’égrenais de vains mots, ce dont ne m’a pas guéri le rosaire de Camilo José Cela.
Peu importe le rosaire. Le flacon n’est pas grand-chose, un dimanche sans train.
Aussi les cheveux en broussaille n’ont-ils pas fait de flaques dans le ciel, on s’en consolera.
15:12 Publié dans Un fouillis de vieilles vieilleries | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 08 octobre 2012
Acababaca(dabra)boulier
Vulgairement appelé chanvre de Manille, le tagal est obtenu par le nattage de fibres tirées des pétioles des feuilles d'un bananier, l'abaca. La plupart des pièces recueillies sont des élégies où un amant désaimé dit des souffrances dont la langue poétique fait une brûlure qui dévore son cœur. Abacá is better known around the world by its export name, Manila hemp, though it is not really hemp.
(PaperPestPaste, iii)
18:21 Publié dans PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 07 octobre 2012
Distiques ribéryens : le C.M. de Documentation
PAO, JSTOR, Cairn, Wiley, Google Scholar
Que je n'a comprendu noms de patate au lard.
Foutraque a-ce on a dur pas regardant "The Voice"
De trouvu côte à côte et Joyce et Pet Shop Boys.
J'aime parle Cingal du poisson ISIDORE
Que croyus-je lapin Croqu'Vacances j'adore.
Si d'SSRN on voise hétéroglossie
Résultats qu'on est mal de l'été regrossit.
Compliquir toujours Cingal que Web parodia
D'étudiants continont taper Wikipédia.
Si qu'étudiants z'avoir touché les grosses bourses
D'Isabeau Zahia j'appréciaire le coursous.
22:11 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 06 octobre 2012
Ressentiments
C'est de la balle.
Envols dans les champs, folies de l'ouragan, sacre de la tornade, et goût amer sucré folâtre et musqué de la dorade.
Si vous ne la souhaitez pas exploratrice, épelez daurade.
Un amphithéâtre, quelques cris, des joutes de martinets dans le ciel de Corinthe.
Je me suis gouré d'endoit, je me suis gouré de carnets, je me suis gouré de vie.
Tandis que la tornade sévissait, battait son plein, mugissait dans les esgourdes, Don Juan se répétait inlassablement les mots de Samuel Beckett, la ferveur de la foirade, le détachement du gâchis.
Et, si vous avez ingéré trop de métaux lourds, appelez-la Darius.
Raisins secs, Rosinnen, le chat goinfre détale.
C'est de la baballe.
11:09 Publié dans Ecrit(o)ures, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 05 octobre 2012
Obole
Je devrais lire au moins un de ces livres par jour, et ne pas les laisser s'éterniser sur les rayonnages, si je voulais arriver à quelque chose. Et écrire vingt pages chaque jour aussi, sur quarante sujets divers, si je voulais lutter contre mon effacement.
Au bout du rouleau, Don Juan finit par reconnaître qu'il n'était pas fait pour être universitaire.
18:21 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 04 octobre 2012
Becquée
22:03 Publié dans BoozArtz, PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 03 octobre 2012
Dédésir de lalavenir
Dans le récent numéro du magazine hebdomadaire local TMV, on trouve, dans un entretien avec le doyen de la faculté de médecine, M. le Professeur Dominique Perrotin, la phrase suivante, attribuée à l’auguste personnage : « C’est impossible d’oublier le passé quand nous réfléchissons au futur et avoir en tête que nous sommes ici pour former de très bons médecins. »
On ne peut tout à fait exclure que l’incohérence vienne d’une erreur de saisie, ni qu’elle soit une bourde du journaliste. Toutefois, quand on a entendu, une fois ou deux, l’auguste personnage prendre la parole en public, on ne peut pas exclure, non plus, qu’il soit entièrement l’auteur de cette bouillie asyntaxique.
(Précision supplémentaire. L’entretien se clôt sur cette belle (…) formule : « Il est là l’avenir. »)
11:33 Publié dans Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 02 octobre 2012
impossible chantier
18:00 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 01 octobre 2012
Pont Mirabeau, "déchet sociétal"
On vit toujours (plus) avec ses ombres et spectres. Retour chez soi après une très longue journée (belle par certains côtés, il ne faut jamais l'oublier), et voir encore et toujours, comme depuis quatre mois, cet intrigant presque autant qu'inquiétant homme qui, assis sur le trottoir côté aval, au milieu du pont Mirabeau, arbore désormais (après rien, puis longtemps une pancarte CON À TUER) une pancarte DECHET SOCIETAL. Cela fait quatre mois, peut-être plus, que je l'y vois plusieurs fois par semaine, il est assis sans rien demander ni quémander, et, bien mis, semble, à cet endroit très passant où aucun véhicule ne peut s'arrêter sans risquer d'embouteiller ou d'être embouti, vouloir protester contre la situation économique générale tout autant, sinon plus, que contre son cas particulier. Souvent, et ce soir encore (il était huit heures et demie, tout de même), je vois un véhicule arrêté, avec un ou deux hommes (une seule fois : une femme seule) qui discutent avec lui -- généralement, policiers ou véhicule du genre services sociaux. Il y a quelques jours, l'homme, habituellement impassible, faisait de grands gestes. Que faire, sinon passer à 50 à l'heure et faire ce que son attitude nous demande, à savoir de passer et de réfléchir à cet homme qui, jour après jour, s'installe à cet endroit inaccueillant avec sa pancarte DECHET SOCIETAL (CON À TUER était nettement plus dérangeant) ? Et finir, après l'avoir plusieurs fois voulu, par écrire un petit texte archivant son geste (sa geste ?).
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Demain, cela fera onze ans. Certaines fois, je n'aime pas le nombre onze.
21:33 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (2)