mercredi, 31 octobre 2012
Point sur les "i", botanique
23:28 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (0)
Une otalgie aux urgences
Tout seuls à notre arrivée
nous n'avons toutefois
pas encore vu le moindre médecin
°
On est debout dans la
salle de consultation
Cet hôpital est vraiment désespérant
°
Les chaussures bicolores
du médecin barbu
sont une goutte d'eau dans la mer absurde
°
Le docteur ausculte
se veut a priori rassurant
Ouf — symptômes ne sont pas inquiétants
°
Bon ça va rien de grave
Tests d'équilibre positifs
Probablement à gauche une hyperhémie
°
Otalgie bilatérale
à surveiller mais ce
n'est rien Les tympans, semble-t-il, sont intègres
18:36 Publié dans Valaoritides | Lien permanent | Commentaires (0)
Lézard 2
Robe inconnue.
Inconnu obéré.
Buriné, on noce. Or, bien connue. Courbe ni néon.
Bon écorné uni.
Un broc ennuie.
Encore bon uni.
Un brio énoncé. Corné ou bénin. On berce union. Benne cou noir.
Born, icône nue.
On brune icône.
Cuire bon néon. Nonce, obier nu.
Union bec-en-or.
Bon coeur inné.
06:09 Publié dans Lézard rame | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 30 octobre 2012
Distiques épars (de Guillaume-Franck Ribergal)
A-je t-il pas comprendu, l'Olivier j'a pense
Que pas distiques firent si j'ai en vacances.
Endroit que j'aime bien va famille nombreuse
J'a déprimu bien fort au fin fond de la Creuse.
Hugo m'est dit Didier Deschamps mal embouchure
Que j'überdégueu confiture d'épluchures.
Comme Zahia pompit moi façon Canada
Alla-je dire à Olivier M. "de nada".
Je pas comprire si Goscinny Uderzo
Romains c'être l'AS ou qu'alors la Lazio.
23:30 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
Maast à la crinière
Tout de même, imaginez-vous, la crinière pour désigner le bas-ventre, les parties génitales, le zizi quoi, la biroute. Et c’est au pays de cocagne, dessiné Guillaume Apollinaire qu’on apprend à énoncer ce genre de choses, bien le bravo. Les bovidés regardent passer les wagons. Paisiblement. En mâchonnements. Pas même estomaqués.
Qu’on les suspende en bidoche. Ça leur apprendra à écrire que la nourriture des fast food est gras double, ou qu’on se balade en forêt au milieu des amygdales.
Journée brioche, tous à vos pinceaux !
15:13 Publié dans Un fouillis de vieilles vieilleries | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 29 octobre 2012
Le soi-disant poète du taxi, dans la neige barcelonaise
Il a tout à coup ralenti pendant quelques secondes le rythme de ses questions, mais uniquement pour faire un retour encore plus en force et me dire que l'art avait un peu à voir avec l'acquisition de la quiétude au sein du chaos. La quiétude intrinsèque aussi bien de la prière que de l'œil de l'ouragan, a-t-il rondement conclu. Puis il s'est tu complètement. Un moment poétique digne des applaudissements d'un théâtre bondé parce qu'il m'a permis de me concentrer et de penser à l'œil même de cette tempête de neige qui dévastait Barcelone. Mais il est vrai que je n'ai connu la véritable quiétude que lorsqu'il est enfin descendu du taxi.
Enrique Vila-Matas. Air de Dylan (traduction A. Gabastou). Bourgois, 2012, p. 305.
13:33 Publié dans BoozArtz, Lect(o)ures, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 28 octobre 2012
Lézard 1
Pour Olivier M.
Sou libérable.
Se barbouille. Ou se babiller.
Brou : abeilles.
Barioles bleu.
Relu babioles. Blé à bouliers. A relu lobbies.
Brouille base. Résille boa bu.
Sole bulbaire.
Laboures bile. Bulbe solaire.
Souiller abbé. Brûle abolies. Baliser boule. Lis ou barbelé. Oublier sable.
Réalise bol bu.
Brie : louables.
Râble éboulis.
Reboisa bulle. Elu, il absorbe. Baîller bouse.
Absolue libre.
23:03 Publié dans Lézard rame | Lien permanent | Commentaires (0)
Cravate ciguë
La coiffe d'Indien est là pour faire oublier la cravate, je pense. La muralla, por la parte interior que da a las huertas, tiene un camino formado por grandes losas, especie de acera de un metro de ancho con su barandado de hierro. Chanvre d'Asie. We come to that hidden glade, under the beeches, under the hemlocks.
15:25 Publié dans Chèvre, aucun risque, PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 27 octobre 2012
Autoportrait
Dans cet autoportrait de 1936, Dubuffet a capturé ce regard de côté qui, durablement, ultérieurement, deviendra un regard gourmand. Et, dans les coulisses, j’ai pérennisé un système transitoire. Alors, est-ce à dire qu’un seau de cendres peut devenir un livre ?
Tout le sens me semble résider dans le contraste feutré entre le fond gris-bleu et le tissu du veston (bleu-gris ?).
15:15 Publié dans Un fouillis de vieilles vieilleries | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 26 octobre 2012
Petit Faucheux, 25 octobre 2012 : Air Brigitte (Capsul)
Hier soir, c’était donc, au Petit Faucheux, le lancement du collectif Capsul.
Etaient programmés un quartet qui a déjà tourné en Europe, Watsun, et un quintette plus local, apparemment, et qui se nomme – assez étrangement – Air Brigitte. La formation est dirigée par la claviériste (orgue Hammond et Moog, si je ne m’abuse) Emma Hocquellet, et, selon une orchestration tout aussi innovante que passionnante, du batteur Alexandre Berton, du bassiste Julien-Baptiste Rascagnères, du tromboniste Alexis Persigan et du flûtiste Thomas Quinart.
Première chose à souligner : les compositions d’Emma Hocquellet sont excellentes, à la fois complexes et dansantes. Deuxième point, non des moindres : les cinq jouent absolument ensemble, avec une jouissance communicative. Il s’agit là d’un répertoire que l’ensemble du groupe s’approprie et fait fructifier, dans des échanges qui alternent mélodismes, noisy pop, free jazz – avec, toutefois, un sens du swing rarement maintenu à ce niveau d’évidente beauté.
On l’aura compris, j’ai été totalement séduit par Air Brigitte ; je suis même prêt à ne pas trouver trop ridicule le nom, qui a, au moins, le mérite d’une certaine – quoique énigmatique – recherche. (Il suffit de donner quelques rapides coups de sonde dans les noms de groupes de jazz contemporain ou de rock pour se rendre compte que cela n’a rien d’évident.) Le tromboniste – on se souvient peut-être que l’os à coulisse est un de mes instruments fétiches – est remarquable, son camarade traversier se fait entendre sans avoir à se pousser du souffle, même face aux élucubrations, toujours riches, du bassiste. (C’est sans doute Julien-Baptiste Rascagnères qui est le plus évidemment noisy : usinage et butinage sont les mamelles de la basse électrique, quand elle est – comme ici – à son meilleur.)
Cerise sur le gâteau, j’avais achevé, à l’entracte, la lecture du dernier livre de Nathalie Quintane – Crâne chaud –, lequel est constitué, en grande partie, de conversations imaginaires avec Brigitte Lahaie. Aussi, avec mon crâne chauve, ma gorge catarrheuse, étais-je tout ouïe pour Air Brigitte.
▄–▄–▄–▄–▄–▄–▄
On s'offusquera peut-être de l'absence de tout commentaire sur Watsun. Qu'on ne se méprenne : j'ai bien aimé la première partie de soirée, notamment le saxophoniste, Romain Mercier (excellent), et la section rythmique. Mais la guitare électrique, instrument qui m'ennuie rapidement en jazz, penchait du côté non rythmique, chaloupé, et (pour tout dire) interminable.
Par ailleurs, note to self, je suis allé aussi au Petit Faucheux les deux derniers vendredis, et n'en ai (encore ?) rien écrit.
08:49 Publié dans Autres gammes, Jazeur méridional, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 25 octobre 2012
La Journée du babouin
17:30 Publié dans Autoportraiture, Chèvre, aucun risque, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 24 octobre 2012
4 + 4 distiques ribéryens
Sur quatre photographies de Franck
#1 Qu'après photo prendue a-je vu que le coeur
Je le suis faisi complètement à l'enveur.
#2 Que j'ai célèbre pour mes gestes élégants
J'a su que ç'a parce je mette aussi les gants.
#3 Hugo me dire j'avu l'air d'un gros blaireau
Bretelles bavaroises et sourire goliau.
#4 Je golri comme je comprendre le ballon
Ne pas a que bondi et ne pas avoir rond.
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Sur la soirée européenne
#5 A-je ne pas pouvu composir des distites
N'aillon pas d'abonnement Canal Satellite.
#6 Aujourd'hui gagnu match et crâne pas fait tresse
Gueule de rat crevi conférence de presse.
#7 Je m'a faire on a dur pelouse gros bobo
Et Hugo golri trop tronche de bonobo.
#8 Anne Gawoolf n'a vir que Barça de Glasgow
Tandis qu'a-je dur mal compresses du frigo.
08:05 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 23 octobre 2012
Déshabiller Pierre, habiller Paul
Je viens de découvrir que, dans le "référentiel des tâches 2012-2013" adopté par le conseil d'U.F.R. de mon Université, la décharge annuelle des directeurs des départements d'allemand et d'italien s'élevait désormais à 20 heures (pour 19 et 41 étudiants respectivement en tout en Licence), alors que celle de directeur des études de L1 LEA restait de 20 heures annuelles... pour 331 étudiants. La décharge de directeur de la filière LEA (750 étudiants, 80 collègues) est de... 64 heures.
Précision supplémentaire. Allemand = 19 étudiants en LLCE, 40 en LEA. 13 enseignants.
Anglais = 419 étudiants en LLCE, 690 en LEA. 42 enseignants (lesquels, soit dit en passant, corrigent 5 fois plus de copies qu'un germaniste ou qu'un italianiste).
D'un côté, 1 enseignant pour 4 étudiants. De l'autre, 1 pour 26. Et une bien meilleure décharge, proportionnellement, pour les germanistes.
Autre précision : pour la seule et unique tâche consistant à préparer les documents individuels de modalités transitoires des redoublants de 1ère année de LEA (presque 70 étudiants), le directeur des études de L1 LEA a travaillé 28 heures. Or, ce n'est qu'une infime partie de sa tâche.
Dans le même ordre d'idées, je pourrais aussi égratigner les collègues littéraires (236 étudiants inscrits dans les trois années de Licence), qui réussissent à obtenir 32 heures de décharge pour le directeur du département de français et 32 heures de décharge pour le responsable du Pôle Lettres, alors que le Pôle Lettres n'ajoute que les étudiants de Lettres classiques, et ne représente un vrai travail qu'au moment des négociations de contrats quinquennaux. En tout, ils ont don autant que le responsable de la filière L.E.A. (690 étudiants pour les 3 années de Licence), sans compter la gestion des 70 collègues, des intervenants professionnels, et la coordination des stages obligatoires à l'étranger (étudiants de L3 et de M1).
Si je note tout ceci, ce n'est pas seulement pour dénoncer de très fortes disparités dans le travail de collègues censément tous logés à la même enseigne. C'est pour signaler que l'inégalité, liée à la nécessité de répartir la misère, est renforcée par des décisions politiques que tout le monde, sans doute par prudence ou respect de l'omerta, semble avoir votées.
13:16 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 22 octobre 2012
Lalawan
French gunboats arrived in the port of Bangkok in 1893. The British government was applying a more prudent approach and promoting a new imperial policy, which allowed France to put more pressure on the Siamese government. I now need to examine how Siam managed to remain somewhat independent.
PaperPestPaste, vi
02:10 Publié dans PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 21 octobre 2012
Nouvelle d'octobre
Chandani Lokugé m'a envoyé hier, par courrier électronique, une très belle nouvelle qu'elle vient d'écrire et dont l'action se passe dans le salon de thé de la place François-Sicard, à Tours. Outre qu'il s'agit d'un très beau texte, il m'est dédié, ce qui m'a beaucoup touché. Le texte est vif, subtil ; l'écriture se joue des perceptions et des sens, tout en s'attachant à plusieurs images-motifs du film Un homme et une femme.
Cette nouvelle, The Shadows of Our Love, mérite, selon Chandani et moi, et pas seulement du fait de sa localisation, de figurer au programme des ateliers de traduction des 23.11, 30.11 et 07.12.
À suivre...
11:11 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire, Studium Chandani LOKUGE | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 20 octobre 2012
Candide
lis se
dit la couleur blanche ce bla
nc des fins de roman la trouée du poème
percé de part en part que cribla
la pluie effaçant tout
monde bohème
de lignes blanches pages blanches blancheur de craie
jeunes filles au teint de fleur
fraîcheur de l'œil sur la taie
au point que ce lis s'écrit sans y
la peur est partout la peur est par
mi la foule la terreur épar
se horreur bleue faces livides
le blanc cette teinte jamais cosy
ce sont des verres) couleur (que tu vides
lisse
22:40 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 19 octobre 2012
Sonnet en temps de pluie
on de
tous les pronoms le plus honni
partout pourtant il pull
ule au point qu’en canic
ule tous crient « On crève ! »
même à poil on se croit en pull
jour de fête ou d’anni
versaire tous à la nic
he ! à la chaleur pas de trêve
Rien de plus beau en fran
çais que ce pronom safran
é commissures rousses
dont tous même à Goué-sous-Mansl
e goûte frissons et frousses
au point de calcinés se jeter dans l’
onde
18:36 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 18 octobre 2012
Sousse
Depuis qu'il avait été nommé au Tabir, l'obscurité éveillait en lui une certaine appréhension. Further down the road, Harehunter passed by a bypass that was full of passers-by who were passing good byes as they passed each other by. Le ribât de Sousse est un fort impressionnant bâti au VIIIe siècle ainsi que d'autres pour se protéger des assauts maritimes byzantins. Edhe kjo rrugë pati një dead end. De même que les maisons n'ont pas poussé toutes seules et qu'on est forcé de les bâtir, Dieu, le grand architecte des mondes, a été forcé de bâtir la terre.
(PaperPestPaste, v)
11:34 Publié dans PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 octobre 2012
2780 — Quarante-et-un distiques ribéryens : Espagne-France
J'a vu comme Rimka donnu le coup d'envoi
Et Hugo que pas golri se casser la voix.
Cent quatre vingt second qu'on pas du touché le
Ballon et qu'on a dur que monter l'échelle.
Agile comme visé d'Iker Casillas
Joueur où n'est pas dû bouffir des tortillas.
Agile habile qu'être aussi cet Iniesta
Buvu café redbull et que pas témesta.
Le plus aima des joueurs c'être Sergio Ramos
Qu'autres sur l'on terrain criont "Bamos ! Bamos !"
Hugo qu'engueulu moi que parce réfluchi
De rime où que ç'a bon à Mathieu Debuchy.
Le coach lui d'a nerveux et sont bien à cran : les
Journaleux qu'ont dit lui que nous prendir branlée.
Sur de mon interception Jérémy Ménès
Vendangit le ballon comme Bernard Menez.
Souffrir suppliçant des Espadres la jambière
Mais tant moins qu'entendir blabla Christian Jean-Pierre
Que me tardir beaucoup, je le dis,, la retraite
Où j'a dur consultant bogoss arrête arrête.
J'a pensu que pourru dire mal d'Espingouins
Tant que pas Beard avoir fondu glace pingouins.
Télé ibère dise est branlée imminente
Comme que je d'ai mâchoire proéminente.
Montu tout berzingue a mon bon copain Patrice
Que lui pas patauge-u tel que dans dentifrice.
Après poteau qu'Espagnols mettir balle au fond
Et crampes DMC gros stress et du spasfon.
Wenger disu que nous pouvu a libérés
S'il n'est pas comprendu que le but ibère est.
Qu'ailes géant marchir à l'albatros Ramos
Et d'un à zéro ç'être nous l'avons dans l'os.
Benzema que taper la mégapatatas
Détournu d'en corner par Iker Casillas.
Nous d'avoir tapu le corner comme des zboubs
Et le coach hurlu fort beaucoup la mégachoub.
Courir de moulinets à donf Yoann Cabaye
Commentateurs que comparont hamster cobaye.
L'arbitre refus but hors-jeu de Jérémy
Qu'a-je dire à Rimka que nous s'est bien fait mis.
Le coach disa que n'être pas du tout hors-jeu
Et qu'arbitrage à nous mettir vraiment le feu.
Maintenant sifflu-t-il de nous le penalty
Sauvu d'Hugo génial que content exultit.
Carton jaune d'a prendu bête Gonalons
Et Hugo m'est dit que "bamos" c'est dit "allons".
Le coach qu'a remontu bretelles d'alléchant
Que lui s'appellu dur aussi Didier Méchant.
Endroit que j'aimons pas me traiter de tarlouze
J'a tombu et soigneur viendu sur la pelouse.
Souffru nous un quart d'heure et trop bien enfilé
Mon tir qu'atterrissit dans le petit filet.
J'a donne à Rimka bon ballon mais que l'hors-jeu
De drapeau arbitresque et limonade Ogeu.
Occasion encore de Karim à surface
Et pas comprendu moi que me traitons Scarface.
Golri essoufflu fort que moment fou fou fou
Et crampes de jambons qu'on a comme tofu.
Espadres avec le rouge 10 (Fabregas)
D'essayont de mettir un petit peu les gaz.
Comme d'Anne Gawoolf que likes Valbuena
J'a voir disparandu la Corinne Buena.
Bixente dire mon centre qu'étions parfait
Et dès qu'a pouvu moi on a dur je le rfais.
Dangereux sur actions ç'être rouge espagnol
Et nous les trouvissions bien casse-roubignol.
Minutes de rester moins de vingt au compteur
Et les rouges sans souffle ont rompi le moteur.
Très bonnes sorties faisa Blaise Matuidi
Et Torres rentri à de ce qu'on coach lui dit.
J'affirmu à ceux qui désintox veut de match
Mes distiques ç'a pareil que la clope un patch.
Valbuena rati tous ses contrôles remettre
Et Jean-Pierre visu corners quand y a 6 mètres.
La fin est-ce fini du temps réglementaire
Et tir cadré j'a mis sans espoir pied de terre.
On va perdir ce soir d'un but et à zéro
Pourtant qu'avons joué le coup de sombrero.
Dément est-ce dernière seconde le but
Giroud bien méritu et but ç'a le gros but !
Vous le diru-je les distiques ribéryens
D'écrivir que du match vraiment on ne voit rien.
09:00 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 16 octobre 2012
« On ne sait pas »
— On ne sait pas, m'a répondu Débora en haussant les épaules et en fermant les yeux pour les rouvrir, prendre ensuite un air d'inexpressivité absolue, puis se toucher à toute vitesse deux fois le menton et poser sa tête presque sur mon épaule et, dans le mouvement suivant, faire semblant de s'évanouir pour recouvrer peu après la position verticale perdue et rehausser les épaules.
Je me suis dit que ce « On ne sait pas » était le mot de passe essentiel d'un code secret. Et tous ces gestes étaient directement liés à ce mot de passe. Aussi ai-je fait les mêmes.
Enrique Vila-Matas. Air de Dylan (traduction A. Gabastou). Bourgois, 2012, p. 266.
20:00 Publié dans Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
Bahala na !
J'ai fini de lire The Match de Romesh Gunesekera. « Presque fini » serait plus juste : je me suis gardé, exprès, les sept ou huit dernières pages pour ce soir. L'écriture de Gunesekera – qui a atteint les plus hauts sommets, selon moi, avec Heaven's Edge, livre absolument magnifique et bousculant – s'est un peu attiédie ici. Tant le protagoniste que son parcours font songer au roman de Jamal Mahjoub, Travelling with Djinns.
C'est le séjour, dans le cadre de la Chaire Studium, pour un semestre entier, de Chandani Lokugé dans notre Université qui m'a replongé totalement dans le Sri Lanka. La semaine dernière, j'achevais Turtle Nest. Et là, après The Match – parabole historique ? Underworld à la sri lankaise ? roman philippin ? — j'enchaînerai avec Softly As I Leave You, le dernier roman de Chandani. Fin novembre et début décembre, j'organiserai avec elle un atelier de deux ou trois séances consacré à la traduction de certains extraits de ces deux romans. Son dynamisme et son hyperactivité me font bien plaisir, ont dynamité un peu le début d'année, sinon terne ou simplement laborieux, de sorte que je me suis retrouvé propulsé avec le comité d'organisation du festival « Voix d'ici, voix d'ailleurs », ou encore à discuter de Ronsard avec elle pendant un bon bout de temps, sans compter le projet de programme d'hiver à mettre en place chez nous à destination des étudiants australiens non francophones.
Turtle Nest est un très beau roman, très équilibré, qui s'inscrit dans une forme de modernisme classique, si j'ose ce qui pourrait sembler un paradoxe, et qui s'achève sur une pointe narrative aussi efficace qu'inattendue. Si j'ai bien compris les allusions de Chandani lors de notre promenade dans les jardins du Prieuré, il s'articule autour d'un symbolisme complexe (animaux, éléments naturels) dont tout ou presque doit m'échapper.
Entre ses diverses tâches au titre de la chaire Studium, Chandani a commencé d'écrire un roman dont l'action se passera, au moins en partie, en Touraine. Après-demain, je vais lui faire découvrir le manoir de La Possonnière ; si nous avons assez de temps, j'essaierai de lui montrer d'autres beaux sites voisins de Couture, quoique le très beau château de Poné n'ouvre au public qu'en été.
Nous verrons. Bahala na. Bahala na kayo ! (The Match, p. 255)
14:03 Publié dans Hors Touraine, Lect(o)ures, Résidence avec Laloux, Studium Chandani LOKUGE, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
Nues
Qu'ont-elles fait de mon corps
Ces satanées
Nues de remords
Chaudes sublimes années ?
10:00 Publié dans Quatrains messalins | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 octobre 2012
Lac, II
soc le
bœuf la charrue
sillonner le champ remonter la rue
prendre le vent de plein
e face efface
r le sang au fond du r
avin
La brute avin
ée a jeté le cadavre là san
s ambages, traces de sang san
s pleins ni déliés ni
jambages — et la brute appelle ses copains
comme lui (elle?) fin
s pleins pour efface
r le sang au fond du r
avin écrire le mot de l
a fin, sur le
socle.
18:43 Publié dans Pynchoniana | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 14 octobre 2012
Distiques ribéryens - Rugby d'automne II
Dur Stade Toulousain et pelouse gazon
Est bientôt on a les distiques livraison.
Dans les 22 j'a vu partir Vincent Clerc
Emmêlé du plaquage a dur l'effet doppler.
Souffle coupu pour géant le Louis Picamoles
Et qu'on pas traite lui souvent de couilles molles.
Pour faiser meilleurs choix au pied McAlister
Lui faudrait DSC enfonçu un clystère.
Titularisé primo voir Gaël Fickou
Qu'en défendu aussi il est de très bons coups.
On est trempe comme que la rugby pelouse
D'à le 3 à 0 dominé que Toulouse.
Arbitre qu'il est dit pas veut les porteurs d'eau
Où que bref je n'a pas besoin rime à Bordeaux.
Entendri le public du Stadium gueulard tout
Comme que le butard taperont 6 partout.
Carton jaune où l'a pris le gros pilar Guthro
Moi confondir circonflexe et grave aigu trop.
J'aimons beaucoup le joueur playeur Dusautoir
Où que Léo Ferré crie Pleyel en sautoir.
Avec toute la pluie tomber en oc du cial
Les Toulouse au maillot qu'écrivu Fiducial.
Pluie sans arrêt tombant et que neige et que luge
Du 10 anglais (Toby Flood) traduit ç'a déluge.
On est beaucoup golri comme le ballon glisse
De nuages roulés où la forme réglisse.
18:18 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 13 octobre 2012
(Distiques ribéryens - Rugby d'automne)
Qu'en regardir Clermont se prender la piquette
Va-je traduit Cummings d'agitons la cliquette.
N'allèze pas gagner en mettre (déconnaire)
Dans la mêlée crampons Sandrine et puis Bonnaire.
Voyu passé Parra l'essai Sivivatu
Hugo golri dire il a jou-u son va-tout.
Bogoss qu'être à Corinne un ce Morgan Parra
N'avant contraire je dents de capybara.
Hugo m'est dit va-je rime à tous patronymes
Et lui narco croivant Clermont et pas trop Nîmes.
Après la gymkhana des 22 du Fidjien
Où le rouge est sorti le ref pas pour les djiens.
J'a vu clairon de roche à ma télé la Sharp
Gros plaquage interdire à la manchette écharpe.
Clermontois que jouera 15 contre 14
Mélancoliquement qu'on auru dur et morze.
Enfin comme savoir-je on écrit Llanelli
Et golrire beaucoup rimaire avec tocli.
Quoiqu'aujourd'hui samedi on être dingo
J'a n'a pas comprendu essai de Domingo.
Clermont que de quinze ont mené 30-13
A présent et Gallois d'avoir bien bien aux fraises.
Commentatiste est confondu la défensif
Avec bonus offense. A Q.I. au calcif.
Cingal dû alli chercher Kizou Aventure
Son fils fête annoche amie avec sa voiture.
Chouly qu'est obtenu le gros point de bonus
Et golri-je d'osé pas la rime à "bonus".
Je suis compris pourquoi les Gallois taciteurnes
Ont maillot rouge à force se grattir Lee Byrne.
Corinne que comment elle on a pas bien clair
Que Stade toulousain jou-ure Vincent Clerc.
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Mon épouse, à qui je lisais un florilège de ces distiques tout en les écrivant, et à qui je faisais remarquer qu'ils étaient difficiles à lire à voix haute quoiqu'ils tombassent tous parfaitement dans le compte des alexandrins (mais avec des césures peu classiques), s'étonnant de cela, je confirme que tous les distiques ribéryens composés et publiés depuis quatre mois dans ces carnets sont rigoureusement en alexandrins.
22:49 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 octobre 2012
Sonnet d’octobre
la c
hat
te allongée au sol
eil d’oc
tobre attend sobre
ment d’un œil verm
eil—doc
tement hier
o
glyphi-
que—que le c
iel d’Oc
citanie devienne un
lac
15:47 Publié dans Gertrude oder Wilhelm, Pynchoniana, Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)