mardi, 06 septembre 2016
Prendre gorge langue
6 septembre 2015
oui c'est pour demain l'embargo
à gambader dans un champ d'orge
ah je vous ferai rendre gorge
chanter à la proue du cargo
se noyer à Boucau au Porge
sur fond d'un sehr langsam largo
il neige on se croit dans Fargo
mais c'est un poème de Norge
vous êtes la belle sirène
en bois dont parfois on carène
à la lame d'autres tonneaux
c'est pour demain la sécheresse
le mât avec ses jambonneaux
fades dont naîtra ma détresse
05:46 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 03 septembre 2016
Trois jours
1er septembre
Rentrée des enfants, O* avec Mme S. en CM1/CM2, A* en seconde 509 au lycée Vaucanson. Reçu encore des étudiants d'échange (Maya et Sophie) pour leur emploi du temps. Le soir, long rendez-vous avec deux artisans en vue d'un devis d'isolation par l'extérieur.
2 septembre
Quatre étudiantes d'échange. Évoqué avec la Coréenne du matin le roman d'Elisa Shua Dusapin, que je dois penser à lui prêter. Le soir, réunion de présentation de l'équipe pédagogique de la classe d'Abel (quadruple génitif, je sais).
3 septembre
Matin : course à la boulangerie à 7 h 15 pour les viennoiseries du petit déjeuner ; course au marché pour viande, fruits, fromage ; course à Bureau Vallée à 10 h avec O* pour achat des nombreuses fournitures scolaires (les bics jaune ne s'achetaient que par boîtes de 20, nous voici donc soixante bics rouges, noirs et bleus).
Reçu dès aujourd'hui les trois exemplaires du roman de Johary Ravaloson, Vol à vif. L'efficacité de l'éditrice (qui est aussi l'épouse ou compagne de l'auteur, et a dessiné la couverture du roman) est impressionnante. Je dois assister mercredi à une rencontre avec Johary Ravaloson, à l'initiative de l'association Touraine Madagascar.
Sur FB, Patrice Nganang a posté un hommage à Alain Ricard, ce qui a été l'occasion, pour moi, de souligner publiquement, une fois encore, combien compte cet homme admirable et extraordinaire connaisseur des cultures et littératures africaines. Appris à l'occasion de cet échange que le responsable de la collection Pléiade envisageait un volume commun Senghor/Césaire. Quelle honte, quel mépris. Quelle méprise. Quelle ignorance arrogante. Gallimard passera dans l'histoire pour avoir totalement sabordé ce qui faisait sa force et son éclat en moins de trente ans. (Et j'aurai été témoin de cela, entre mon enfance et maintenant.)
L'après-midi, enfin un bon, très passionnant match de rugby, Stade Français / Clermont, qui s'est soldé par un 30-30, avec un “retour” des Parisiens sur le fil (ils étaient menés 30 à 23 à la dernière minute).
En fin d'après-midi, fini de préparer les premières séances de mon cours de traduction pour étudiants d'échange, et poursuivi la lecture de Vol à vif.
En soirée, partie de Trivial Pursuit avec les garçons. Il y a bien des erreurs : le limule, au lieu du genre féminin, etc.
23:29 Publié dans Sauver Maurice (journal 2016-7) | Lien permanent | Commentaires (0)