Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 27 septembre 2013

Saints rares du 27 septembre

Aquiline disait à son homme : "Adérit ! 

Si tu ne m'aides pas, je pète une durit ! "

Les tâches ménagères,

Il faut les partagères.

(Mon limerick est-il écrit par Ribérit ?)


Adérit répondait à sa femme : "Aquiline !

J'ai mal partout, il me faut d'la péniciline ! "

Ne trouves-tu pas, dis donc,

Lecteur, cette excuse bisdonc ?

(Mes rimes toujours plus deviennent sibiline.)


Un chanteur, Callisatrate,

Disait "j'ai la rat' qui s'dilate".

Comme il était Breton,

Son argument béton

Etait qu'il étouffait à cause des nitrates.


Un ado métalleux, Caïus,

Aimait à la télé exhiber son anus.

« Franchement, mes parents

Ne sont pas très marents

D'avoir choisi de m'appeler Caïus ! »


Un ténor idiot, Elzéar,

Est féru de Franz Léhar.

Quand il va à la supérette,

Il fredonne ses opérettes

Tout en achetant bonbons et carambéars.


Originaire du Maroc, la brave Hiltrude

Ne rêve de rien tant que d'un climat très rude.

« Ah, la Norvège

Et son ciel de nège ! »

La nuit boréale convient aux âmes prudes.


Quoiqu'elle n'ait que quatorze ans, la belle Hermie

Rêve du jour où elle aura son permie.

Foncer en voiture,

Prendre une biture —

Hermie attend aussi de toucher son hermie.

.

jeudi, 26 septembre 2013

Saints rares du 26 septembre

Un arsouille nommé Céran

Etait féru de Saint-Véran.

« L'Aloxe-Corton,

C'est pour les avortons.»

Ainsi allait clamant l'alcoolique Céran.


Quoique dermatologue, mon ami Crescence

A, sur le nez, une vilaine excroiscence.

« C'est un vrai poison

Dont nulle excision

Ne vient à bout — quelle indescence ! »


Le jeune étudiant Eusèbe

Passe son temps sur le Wèbe.

« Bien mieux vaut tweeter

Que l'euhèneter »

Dit-il, aboyant comme un clèbe.


Un doctorant, Gédéon,

Etudiait Michel Déon.

Tout un chacun jugeait

“C'est un piètre sujet ! ”

Il y a pire : Giscard et son accordéon.


Un brave cuistot, Meginhard,

A la passion des épinhard.

Il en met dans les potages

Mais aussi dans les laitages ——

IL en sert même au fond des verres depinhard !


Un boulanger, prénommé Nil,

Est allergique au fournil.

Comme sa femme craint

D'être dans le pétrin,

Elle veut expédier Pomponnette au chenil.


Un collègue, qui se nomme Sénateur,

Passe toutes ses nuits sur l'ordinateur.

Quand sonne le révails,

Je trouve plein de mails

Que m'a envoyés nuitamment Sénateur.



(Bon. Je réclame indulgence. Pas en forme aujourd'hui. Un signe ? je ne me fais pas rire.)

.

mercredi, 25 septembre 2013

Saints rares du 25 septembre

Un pâtre du beau nom d’Amance

Avait du goût pour la romance.

Toutefois, ses brebis

Etaient d’un autre avis,

Surtout quand il relâchait sa semance.

 

Un prêtre nommé Aunachaire

Débite, dès qu’il est en chaire,

Inepties et fadaises,

Insanités, foutaises,

Ruant et pestant, plus furieux qu’un phacochaire.

 

Austinde, qui n’était pas vil,

Serait né pile en l’an Mil.

Il a péri à Auch

(Dont se fout Saint Andoche)

D’un empoisonnement au thé de camomil.

 

Un brave cuistot, Céolfrid,

Pour “sur le plat” disait œufs frid.

Et quand un bandit

Le menaçait, pardi,

Il lui tendait la caisse en disant « Voilà l’frid ! »

 

Vous pondre un limerick sur le nom Cléophas ?

Franchement, les amis, je le dis, c’est trophas,

Car, du moment qu’on peut

Tricher, le poéteux

N’a besoin ni d’avant-propos, ni de préphas.

 

Devenu procureur, à son corps défendant,

Il ne put renier son prénom : Défendant.

Avocats et greffiers,

Notaires et huissiers

Gloussaient quand il passait, en disant « C’est fendant ! »

 

Fort belliqueux, cet Ermenfroi

Hurlait partout : « J’ai rarmenfroi ! »

Il n’était pas frileux,

C’est sûr – son corps pileux

Plus velu que son palefroi

 

La suave et tendre Euphrosyne

A toujours, sur les doigts, des taches d’éosyne.

« Jamais ça ne loupe

Et toujours je me coupe

En faisant la cuicui, en faisant la cuisyne. »


D’un tempérament joyeux, le jeune Finbarr

Au collège ou au lycée se tape des barr.

Un jour, trop rigolant,

De quelque gag über-lolant,

Il en a craqué son slibarr.


Quoique belle, Néomésie,

N’a pas d’amant, quelle hérésie !

Voulez-vous donc savoir

Le fin mot de l’histoir ?

Néomésie souffre (un peu trop) d’encoprésie.


Mon ancien voisin, Paphnuce, 

Etait un drôle de guguce.

Tout en répétant « ah ouais »

Il montait à bord des tramouais,

En il n’en descendait jamais qu’au terminuce.


Notre directeur, Principius,

Travaille moins pour gagner pius.

Il fait fi du tramway

Et fonce en béhemway —

J’ai l’air fin avec ma Prius !


Une latiniste, Souzdal,

Dit sans arrêt qu’elle a ladal.

Même devant son écran,

Son estomac à cran,

Elle s’envoie plein de casdal.

.

mardi, 19 mars 2013

Le Roitelet de Madère, version française

Le limerick en anglais que j’ai publié hier, selon le principe d’écriture des Wikimericks, m’a donné l’idée d’une transposition encore plus idiote. La voici.


 

Amis, sachez que le roitelet de Madère,

Plus gros qu’un pou, est plus petit qu’un dromadaire.

Il siffle, à tout hasard,

Feldman, Thierry Hazard

Et même Macumba de Jean-Pierre Madère.

 

samedi, 16 mars 2013

Insolite épisode de la vie d'Anton(in) Dvořák

On le sait peu, Anton Dvořák 

Aimait beaucoup Jacques Chirac.

Questionné par Le Parisien,

Le très émouvant musicien

Lança un jour « Il est fort, Jacques ! »



Lukas Dvořák.jpg

(En illustration : une photographie d'un certain Lukas Dvořák.

J'aime bien les hasards de l'homonymie, et les filles à oilpé.)


vendredi, 15 mars 2013

François Ier

Ce François n'est pas un jambon,

Lui qui prêche depuis l'ambon,

Et non (curieux imbroglio)

Depuis la chaire. Bengoglio

Boit-il du Villers-le-Gambon ?

jeudi, 17 mai 2012

Maisonnisses sans Sarkozy

On reconnaît, à Maisonnisses,

Un sarkozyste à ces indices :

Quasi spectral,

Faux libéral,

Et, depuis le 6 Mai, atteint par des jaunisses. 

mercredi, 16 mai 2012

La Cellette sans Sarkozy

L'U.M.P., à La Cellette,

Brûle un peu sur la sellette :

Même au trot galopé

Nul Jean-François Copé

Ne se risque à La Cellette.

mardi, 15 mai 2012

Nouzerolles sans Sarkozy

Le brave Olivier Mazerolles

N'est guère ouï à Nouzerolles :

Son parisianisme ultralibéral

Est aussi lointain qu'Andes ou Oural,

Et le bleu flambe en fumerolles.

lundi, 14 mai 2012

Méasnes sans Sarkozy

Dans le village de Méasnes,

Moins d'un quart des gens sont des asnes.

Comme beaucoup de Français

Ils n'en peuvent mais

Des ultralibéraux insasnes.

dimanche, 13 mai 2012

Javaugues sans Sarkozy

Le village de Javaugues 

À Sarkozy : "Eh bien, tu vaugues

Sur le yacht de Bolloré ?!

Tu vas voir comme je t'oré

En 2012 à Javaugues ! "

samedi, 12 mai 2012

Blassac sans Sarkozy

Du côté de Blassac

On a tendu un sac

De voyage à Sar-

kozy et à Car-

la la mijaurée carensac.

vendredi, 11 mai 2012

Mauzerat-Aurouze sans Sarkozy

En ce fier Mauzerat-Aurouze

Qui bien ennoblit la cambrouze,

Le petit nain fielleux

A pris un pied dans le

Popotin sans passer par la case partouze.

jeudi, 10 mai 2012

Félines sans Sarkozy

Les électeurs de Félines

Ont eu des intentions malines

En envoyant paître

Sarkozy, ce traître

Aux prairies jades et hyélines.

mercredi, 09 mai 2012

Bournoncle sans Sarkozy

Les fiers citoyens de Bournoncle

Envoient Sarkozy, ce pétoncle,

Au débarras.

Moins d'un sur trois

A voté pour lui à Bournoncle.

mardi, 08 mai 2012

Blavozy sans Sarkozy

Les villageois de Blavozy

Ne sont pas fans de Sarkozy :

À 38%,

Wauquiez a dit "Bon sang !

C'est pire qu'au Puy, Blavozy !"

lundi, 07 mai 2012

Buxières-sous-Montaigut sans Sarkozy

Cent-neuf votants de Buxières-sous-Montaigut,

De ce gouvernement en ayant ras-le-but,

Ont voté Hollande,

Ce qui met la glande

Aux trente-six bleus. (Sarko, dans-ton-gut !)

mercredi, 07 septembre 2011

Cinq ultimes limericks basques

Ascain / Azkaine, Pyrénées Atlantiques: l'église

Un teuton passant à Azkaine
S'exclama "Na, da gibt es Keine !"
Il cherchait une Basque
à qui tâter le masque,
Ce Teuton frivole d'Azkaine.

 

Ainhoa, Pyrénées Atlantiques: plumbago et balcon fleuri

Sur un balcon, un plumbago,
Se plaignait d'un fort lumbago.
"Que serait-ce, aïtzatzernu !
Si j'étais planté les pieds nus ? "
Interjeta-t-il tout de go.

 

 

Ainhoa, Pyrénées Atlantiques: cadran solaire de l'hôtel Ithurria

Le dessinateur Iturria
A la manie, lorsqu'un mur y a,
D'y poser un cadran solaire
Dont l'aiguille est une molaire.
(Dans la féria, c'est la furia.)

 

 

Saint Jean de Luz,  Pyrénées Atlantiques

L'ex-maire de Saint-Jean-de-Luz
Travaille moins pour gagner pluz
Et passe le pays au Pliz
Sans dépoussiérer les nantiz.
(Oh, ces rimes, n'en jetez pluz !)

 

 

Ascain / Azkaine, Pyrénées Atlantiques: herriko etxea / la mairie

Un Landais, passant à Ascain,
Eut le désir un peu coquin
De tâter de la semelle
Une marche un peu margelle
Lorsque survint un Basque. (Un.)

mardi, 06 septembre 2011

Quatre autres limericks basques

Iholdy / Iholdi, Pyrénées Atlantiques: chemin de croix dans l'église

Un jouvenceau d'Iholdy
Pensait "Je n'ai pas de bol, dis :
Les demoiselles du village
Ont toutes plus de cent ans d'âge,
Même à l'église d'Iholdy."

 

 

Ainhoa, Pyrénées Atlantiques

Un habitant d'Ainhoa
Détestait Yannick Noah.
"A-t-on idée, gatzaïenu*,
De chanter toujours les pieds nus ?"
Faut pas désespérer accabler Ainhoa.

 

 

Orègue / Oragarre, Pyrénées Atlantiques: cimetière à côté de l'église Saint Jean Baptiste

Un étudiant d'Oragarre
Hurlait, tout comme un égaré :
"Je ne comprends que dalle
Aux stèles discoïdales -
Même pas à Oragarre."

 

 

Ainhoa, Pyrénées Atlantiques: l'église Notre Dame de l'Assomption (XIII°), vierge à l'enfant (Notre Dame de l'Aubépine / Arantzetako Ama Birjina)

Notre-Dame de l'Aubépine
Cache, de Jésus, la........ nuque.
Si autre chose vous pensez,
Vous avez idées mal placées --
Tout ne cède pas à la rime.

 

 

* gatzaïenu : interjection basque, inventée pour trouver une rime avec "pieds nus".

Cinq limericks basques des 4 et 5 septembre

 

St Palais / Donapaleu , Pyrénées Atlantiques: la Bidouze en amont du pont

De certain vieux gâteux de Donapaleu,
Sa famille se plaint : "Il est où ? il est où ?"
Je vous secours, allez :
Il est à Saint-Palais,
Ce vieux gâteux grincheux de Donapaleu.

 

Orègue / Oragarre, Pyrénées Atlantiques:  l'église Saint Jean Baptiste (1670 ou 1760?)

Une dame pieuse d'Orègue
Etait, je l'avoue, un peu brègue,
Au point que le curé
Préféra se murer
Dans le mutisme et l'église d'Orègue.

 

Arbouet-Sussaute / Arboti-Zohota, Pyrénées Atlantiques: fronton place libre

Un jouvenceau d'Arbouet-Sussaute
Aimait beaucoup le Grand Soussotte,
Dargelos et l'Armagnacaise -
Mais chez lui, rien, sinon basquaise,
Fromage de brebis, pelote.

 

Armendarits / Armendaritze, Pyrénées Atlantiques

Un villageois d'Armendarits
Prenait sa maison pour le Ritz,
Son canasson pour Crin Blanc
Et sa meuf pour Fanny Ardant.
(Ils picolent, à Armendarits.)

 

Méharin/Mehaine, Pyrénées Atlantiques: le nouveau fronton place libre

C'est au fronton de Méharin
(Rose, ô, plus rose qu'un tarin)
Que le duo basque Orgambide
A la pala a pris un bide :
Txitzagantxa (Trente à rin.)