lundi, 16 avril 2012
2627
5 haïkaï (dont 1 variante, et 1 non suffragiste)
dimanche prochain
amis nous irons voter
une mascarade
le 22 avril
bulletin dominical
pèle le bourgeon
quel post-it choisir
on se pèle le bourgeon
le 22 avril
je demande au chat
Pour qui vas-tu voter Il
se lèche le fingue
bourrasques de vent
dans la rue presque hivernale --
--- thé Barry Lyndon
04:57 Publié dans Fous d'avril | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 17 avril 2007
Orbe orange offrande
Pourquoi noir, à avoir froid, je vois ici un croissant de lune poussant monstrueusement sur le corps décapité d'une... d'une quoi ? d'une sardine ?
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Sûr, vaut mieux recycler.
23:57 Publié dans Fous d'avril | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Photographie, Ligérienne, Poissons
Julien Jacob à Jouy-en-Josas
Ce fut un des jours les plus importants de sa vie. Un public enthousiaste, dans la salle des fêtes, très moderne, de Jouy-en-Josas. Des spectateurs et des spectatrices venus le féliciter de son concert, et de sa démarche musicale.
On ne parlera pas de ‘déclic’, car le déclic avait eu lieu bien longtemps avant, quand, humant, fredonnant, éventuellement hurlant, il s’était dit qu’il pourrait un jour faire un disque dans une langue semi-inventée, faite de sons recherchés et d’apparents borborygmes. Un journaliste malin (était-ce des Inrockuptibles ou de L’Echo des Savanes) avait parlé de ‘borborythmes’. C’était un peu idiot, mais assez vrai.
Donc, ce jour-là, dans la salle des fêtes de Jouy-en-Josas, Julien avait fait le plein. Le plein de spectateurs et le plein d’émotions. Un trop-plein, quasiment. Il avait chanté de sa belle voix, plus assurée que jamais, avec Les Messieurs, ses deux acolytes, à ses côtés.
Ce soir-là, il avait choisi de commencer, comme dans le disque (et contrairement aux quelques autres concerts), par l’incantation
Wol wol Wol métil donmé
Ya wol métil don
Wol métil donmé
Il avait commencé sans musique, à voix basse, a capella, dans une quasi obscurité, pour capter l’oreille. Et, de là, tout s’était enchaîné comme par enchantement. La musique avait quelque chose de magique. Il se souvint de son père, qui parlait si bien des rites qu’il avait connus enfant. Jamais pourtant il n’avait trépigné. Pour démentir un peu certains propos exagérés entendus ci et là. Il était resté digne, se cantonnant, pour l’envoûtement, aux seules vibrations, aux seules variations de sa voix.
Il avait pensé au premier cri poussé, il y avait juste trente-six ans de cela.
G.C., 21 mars 2001.
09:00 Publié dans Fous d'avril | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Musique, Afrique, écriture
samedi, 14 avril 2007
En églogue
Je suis allé pêcher un vieux texte (circa 2000, il se pourrait), intitulé En églogue, et dont je ne suis pas sûr qu'il ait un quelconque rapport avec cette troisième photographie de poisson d'avril.
Ecoute,
la bucolique n’est pas loin.
Sur ta chaise alangui
à lire les sillons
qu’aura formés ma main,
prends-tu le temps de vivre ?
Est-ce si important desuccomber au vacarme ?
La bucolique est là,dans la mémoire avide.
Dans le souffle reçu au visageà l’automne.
Dans l’affairement
du lézard le long des gouttières.
Ne lalaisse pas chanter seule.
22:33 Publié dans Fous d'avril | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie
vendredi, 13 avril 2007
Pupille rouge
08:03 Publié dans Fous d'avril | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Photographie, Ligérienne
dimanche, 01 avril 2007
Fous d'avril
Reçu ça hier. Sais qui c'est.
18:55 Publié dans Fous d'avril | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : Ligérienne, Photographie