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vendredi, 01 juillet 2005

Du passé faisons paperasse

Je n’ai pas de très hautes références, aujourd’hui :

La vie, la vie, la vie,
Ce qui lui donne du prix
C’est le plaisir gratuit.

(Ricet Barrier)

Comme j’aimerais me convaincre, moi, que ce qui donne du prix aux moments de loisir intellectuel, de passion, d’érotisme, d’oisiveté, ce sont, par contraste, les longues heures passées à des tâches ingrates. Pourquoi faut-il que le gagne-pain soit souvent si vil ? S’il n’était question que de donner des cours, lire, écrire, conseiller des étudiants, même corriger des copies, quel bonheur ce serait ! Mais il est dit que le travail administratif aura ma peau.

Commentaires

Allez, Guillaume, pensez une seconde, une simple seconde, à ceux qui n'ont que le travail administratif, toute leur vie.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 01 juillet 2005

J'y pense, justement, toutes les secondes que je consacre à ce genre de tâches. Pour préciser mon point de vue, le plus atroce, là-dedans, c'est que des "collègues", à l'université ou ailleurs (CNRS etc.), passent à travers les mailles du filet, ce qui:
1) est choquant, car ils ne sont pas plus diplômés que moi
2) ajoute autant de travail à ceux qui ne se défilent pas

Mais enfin, je vais bientôt donner raison à ceux qui disent qu'un professeur est toujours en train de se plaindre (je songe d'ailleurs à inclure cette définition dans mon Dictionnaire des idées reçues).

Écrit par : Guillaume | vendredi, 01 juillet 2005

Oui, et n'oubliez pas :
- qu'ils sont toujours en congé ;
- qu'ils sont le reste du temps en maladie ;
- qu'ils sont, dans l'intervalle, en grève ;
- que, par ailleurs, ils manifestent pour leur retraite.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 01 juillet 2005

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