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vendredi, 15 juillet 2005

Avishai Cohen, 2003

Je suis en train de découvrir, au moment même d'écrire ces lignes, le disque du trompettiste Avishai Cohen, The Trumpet Player, dont je ne connaissais pas même le nom... c'est dire si je ne me tiens plus, apparemment, au courant de l'actualité jazz.

Premier morceau ("The Fast", le jeûne, étonnamment peu économe pourtant) remarquable. Le troisième, "Dear Lord", mérite une mention spéciale pour les trémolos et convulsions douces du trompettiste lui-même. J'en dirai plus à l'issue d'une écoute complète, et avec du recul, mais ce qui me frappe surtout, c'est combien j'admire le jeu tout en nuances du contrebassiste, qui accompagne, déroule des serpentins subtils, et fait presque oublier, à de certains moments, son "leader".

Le nom du contrebassiste est John Sullivan.

Statistiques

Après consultation, pour la première fois, des statistiques détaillées, je ferai la constatation suivante: 73% des visiteurs de ce carnet de toile entrent directement l'URL dans la barre d'adresses, ce qui signifie qu'ils ne viennent pas ici par hasard. J'aurais souhaité que les moteurs de recherche (15% des visiteurs) m'apportent plus de lecteurs, mais je suppose que du moment qu'on ne parle ni de Zidane, ni de Nothomb, ni de zoophilie, ni de fellation, il ne faut pas trop rêver.

Autre remarque: la plupart des internautes me lisent entre sept et dix heures du matin, mais aussi autour de deux heures de l'après-midi.

Merci à tous de me lire, et merci aux blogs amis (et même au blog inimical) de m'envoyer des lecteurs!

Wannaddoo

"Wanadoo merde", se plaignait mon père en des termes choisis il y a trois jours. Eh bien, il est vrai que les connexions dans les Landes ne sont pas idéales, loin de là. Mon modem se déconnecte au bout de vingt minutes, puis refuse de numéroter. Il faut arrêter l'ordinateur en ayant débranché la fiche de connexion, puis le redémarrer et rebrancher la fiche téléphonique une fois que le bureau est visible. Voilà la parade. Cela ne m'arrive jamais à Tours, et m'est déjà arrivé par ici. Alors, qui faut-il accuser? les lignes landaises? Wanadoo, plus spécifiquement? Ou même imaginer qu'il s'agit d'une stratégie pour contraindre ceux qui ne l'ont pas à se soumettre à l'ADSL?

Bords de la Creuse à La Roche-Posay, une heure et demie

Large, avenante, une douce avenue d’eau abreuve nos yeux et s’offre à nos regards.

Sur une table de bois, à l’ombre, oubliée, la casquette se morfond, attendant que s’achève la séance de lecture du grand livre aux larges caractères et aux aplats pastel. Sur une grande racine morte, surplombant l’eau, le père fait une sieste feinte, et c’est le moment ou jamais de courir comme un fou le long de la clôture électrifiée d’où deux chevaux bruns, se gavant de foin, jettent, par moments, de précieux regards.

Bien loin du Palladium, du remous, des frissons, de la cohue boulevardière, je cligne de l’œil.

Objets

La moustiquaire, la lampe de chevet, la pile de livres en train, l’ordinateur portable, les quatre réveils qui ne fonctionnent plus (remisés au bureau), une cassette débobinée, plusieurs vieux annuaires, la caméra, l’exemplaire mal replié de Courrier international, la brosse à dents verte, l’assortiment hétéroclite des dictionnaires encyclopédiques de diverses époques, un rasoir Gillette Sensor, le dessus de lit dont l’on ne prend même pas la peine de recouvrir la couche…