mardi, 24 janvier 2006
Ni amble ni trot...
Si l’on cherchait à retranscrire l’accentuation de cette exclamation lâchée, parfois, par gros temps, entre deux ennemis de misère, cela donnerait sans doute
pAUV – miNAble
.
le mi disparaissant sans bémol dans l’ombre du pauvre, à moins que l’on ne préfère, pour plus d’emphase, ne pas amuïr le e final de pauvre, ce qui permet à la voix courroucée de rebondir sur le début de minable :
Pauvre – MInable
.
.
Ni trot ni amble, est-il possible d’envisager d’autres situations, d’autres accrocs, d’autres accents ? [Il est, en ces lieux, des spécialistes de phonologie. Ce n’est pas mon cas.]
18:30 Publié dans Le Livre des mines | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Pas de réponse claire, à dire vrai. Plutôt d'autres interrogations: pourrait-on distinguer hauteur et intensité (selon d'anciens souvenirs et faisant appel à la langue grecque)? Dans le second cas, on peut en outre s'en tenir à un:
Pauvre- MInable un peu "sec" (en admettant que j'aie pu reproduire les caractères gras) ou bien envisager, davantage sur un ton de dégoût:
Pauvre- MInaaable, en faisant traîner la deuxième syllabe.
De plus, certains accents ne parviennent probablement pas à ne pas prononcer autrement "pauvre" qu'avec 2 syllabes, qu'elles soient ou pas appuyées.
Écrit par : Philippe | mercredi, 25 janvier 2006
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