jeudi, 26 avril 2007
Le MJS fait campagne pour Sarkozy
À l'instant, ailleurs sur le Web :
Hold your clicks a moment please...
Flickr has the hiccups. We're looking into the problem right now, so please check back later.
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Sinon, j'ai vu aujourd'hui, à plusieurs arrêts de bus, des autocollants Les jeunes avec Ségolène posés par des militants du MJS, toujours plus intelligents et fins stratèges, sur les horaires. Message subliminal : nous, les militants socialistes, nous sommes de petits bourges qui ne prenons jamais le bus, et nous n'en avons rien à secouer des gens du peuple : qu'ils aient besoin de connaître leurs horaires de bus, ces vils manants, qu'importe !
Autre message subliminal : nous, militants socialistes, bafouons les règles les plus élémentaires de la vie en société et de la civilité, mais nous allons quand même donner des leçons de civisme et de morale à ceux de l'autre camp.
Ah, il faut de la bonne volonté pour fermer les écoutilles et persister à voter blanc au second tour.
18:30 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : Ligérienne
Commentaires
Mais pourquoi diable voulez-vous voter "blanc" : ne serait-ce pas un reste de pudeur mal placée ?
Écrit par : Didier Goux | jeudi, 26 avril 2007
Pourquoi dites-vous cela ? Je compte quant à moi voter blanc également. Non, nul, en fait, en utilisant un bulletin de vote de Dominique Voynet que j'ai déjà tout gribouillé d'idioties dignes de moi. (Oui, je le sais qu'on n'a pas le droit de lire les bulletins nuls à haute voix, mais bon ça en fera bien marrer un(e), au moins... et la veille de l'élection, je le photographierai en souvenir... hihi).
Écrit par : Chloé | jeudi, 26 avril 2007
Humm...
Une mauvaise expérience avec une certaine bande de MJS dans une certaine ville mérite-t-elle de catégorier tous les militants PS ? (sachant qu'au passage le MJS est autonome du PS... et on peut être jeune socialiste au PS sans être du MJS : c'est mon cas). L'activité moyenne d'un militant, c'est surtout de coller nos affiches avant de détruire celles des autres. C'est aussi et SURTOUT la distribution de tracts, ce qui est très important : ça permet de voir les gens directement, de distribuer le pacte présidentiel et nombreux sont ceux qui viennent nous parler et nous poser des questions. Pour moi, les militants ont leur role et leur place, et je trouve ça un peu injuste de parler du MJS en général à cause de deux abrutis qui ont collé des autocollants dans un endroit où seul un abruti aurait pu le faire. Cela dit, le jour où personne ne décollera les notres et que les socialistes seront les seuls à détruire celles des autres, alors de fait on pourra les accuser. En attendant, ne me fais pas croire qu'à Tours aucune affiche de Ségolène n'a été taguée avec des messages obscènes et compagnie.
Quant au vote blanc, j'avoue que ça me dépasse un peu. Le second tour est binaire, certes, mais ça n'est ni la faute de Ségolène, ni celle de Sarkozy, ni de Bayrou, ni du MJS, ni de quiconque. Les institutions de la cinquième sont comme ça, et je trouve ça personnellement dommage, mais qu'y pouvons-nous ? Si j'étais vraiment de mauvaise foi, je dirais qu'on pourrait commencer par éliminer celui qui la défend explicitement, mais je ne dirai rien :))
Cela dit, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse considérer le vote blanc comme un choix politique possible. Au contraire, pour moi et je le dis avec tout le respect que m'autorise le scepticisme (aucun mépris donc), c'est un peu le paroxysme de l'apolitisme. Or, l'apolitisme généralisé est aussi responsable de la crise de confiance dans la politique que l'attitude des politiciens. Cette crise est bidimensionnelle : par le haut et par le bas. Le nier, c'est se voiler la face. De toute façon, il devient de plus en plus difficile d'afficher un quelconque engagement politique. C'est mal vu, si si, ça demande de l'assumer, et pour ce d'y avoir réfléchi un minimum. A moins d'être idiot, ou de faire comme papa-maman ou que sais-je... mais ça n'est pas la majorité. Bref, tous ces gens qui ont voté à 18% pour le candidat "antisysteme" et "sans promesses", et aujourd'hui ceux qui annoncent qu'ils vont voter blanc car ils se refusent à choisir, ceux-là j'ai du mal à croire qu'ils vont renverser la tendance.
Car oui il y a moultes différences entre Ségolène et Nicolas^^. Aucun n'est deux n'est un candidat parfait, aucun programme ne peut réunir l'approbation de 62 millions de personnes, mais ne pas voir les différences, c'est faire la politique de l'autruche, je regrette. Choisir prend du temps, c'est vrai. Personnellement j'ai beaucoup douté, et je doute encore. De toute manière, la politique a ceci d'étrange qu'on se prononce avec les éléments du présent sur un futur qu'on ne connaît pas. Mais la campagne dure officieusement depuis plus de six mois... J'ai donc du mal à comprendre comment au bout de si longtemps, on ne puisse arbitrer vraiment. Bref, clairement le vote blanc me dépasse, ou du moins le vote blanc "massif" puisque tu n'es pas sans savoir que tu n'es pas le seul dans ta situation. La présidentielle, surtout le second tour, est un choix, pas un non-choix refuge.
Non ?
Bref je m'interroge... :)
Écrit par : Elsa | vendredi, 27 avril 2007
Beaucoup de choses à répondre : tout d'abord, et j'y insiste, ce que j'ai stigmatisé chez les militants du MJS est symptomatique de TOUTE la campagne socialiste, à savoir une absence totale de programme. Toute la campagne socialiste s'est faite autour du dézingage systématique de Sarkozy : c'est sans doute justifié, mais ça ne fait pas un programme de gouvernement. Que vous le vouliez ou non, les militants de l'UMP n'ont pas passé leur temps à monter des petites vidéos pour se moquer du physique de Ségolène Royal (et pour cause).
Je ne sais ce qu'il en est à Paris (que vous pouvez continuer, fort jacobinement, à considérer comme la France entière), mais à Tours les seules affiches qui étaient systématiquement déchirées, lacérées, maculées, étaient celles de Sarkozy. Celles d'autres candidats (dont Royal) aussi, mais pas systématiquement. Enfin, ce sont bien les autocollants du MJS que j'ai pu retrouver en toutes sortes d'endroits où leur présence était illégale : ni l'UNI ni l'UMP n'ont collé leurs torchons sur les horaires de bus ou les visages des candidats, sur les panneaux officiels.
J'aurais préféré, mes sympathies allant plutôt vers la gauche, qu'il en fût autrement, mais enfin, je ne peux pas nier la vérité. Vous, si, visiblement (mais c'est sans doute partie intégrante de votre "formation" (fermons les yeux, avalons des couleuvres, apprenons à édulcorer)).
Ensuite, le vote blanc (ou nul) est un droit démocratique. Je sais que, du côté de la rue de Solférino, on a du mal avec la démocratie, mais enfin, je ne pensais pas que ça allait jusque là. Le second tour est binaire pour des raisons institutionnelles, et je n'ai rien contre : ce que je me refuse à faire, c'est de choisir entre la peste et le choléra. Voilà tout. Il n'y a pas de réelles différences entre Mme Royal et M. Sarkozy (que vous me permettrez de ne pas appeler par leurs prénoms, vu que j'ai du mal, pour ma part et contrairement à vous, à confondre les présidentielles et la Star Ac') : d'un côté, un populisme droitier inquiétant ; de l'autre côté, un statu quo inepte, flou et sans fondement, dans le style "on prend les plus nuls (Fabius, Lang, Montebourg) et on recommence".
Vous présentez le vote blanc comme un non-choix, ce qui est spécieux (il vous est loisible ici de consulter un dictionnaire) et même scandaleux : oui, choisir, c'est long, et je ne vais pas voter blanc de gaieté de coeur ni à la légère.
Enfin, je pourrais vous épingler sur un certain nombre d'approximations de votre longue tirade, mais je ne le ferai pas, si ce n'est, à titre d'exemple, pour vous rappeler qu'en France comme ailleurs, les mineurs n'ont pas le droit de vote, et il ne s'agit donc pas de convaincre 62, mais 44 millions d'électeurs. Enfin, je suppose que, quand on est à Sciences Po', c'est juste un détail.
J'ajouterai enfin, puisque vous semblez désireuse de donner des leçons et que vous me considérez comme un parfait ignare en matière de militantisme, que je connais un peu la donne et que, quand vous aurez collé autant d'affiches et distribué autant de tracts que moi durant mon enfance et ma jeunesse, de l'eau aura coulé sous les ponts. Peut-être aussi aurez-vous, d'ici là, appris à lire : toute l'argumentation de votre 1er paragraphe part du principe que j'ai reproché aux militants du MJS de coller leurs affiches sur celles des autres ou de déchirer celles des concurrents, alors qu'il n'est nullement question de cela dans mon billet. Votre égérie, la beeeelle Ségolèèèène, est stigmatisée pour ses bourdes et ses erreurs de compréhension, mais visiblement, c'est encore pire dans les rangs de ceux et celles qui la soutiennent.
Écrit par : Guillaume Cingal | vendredi, 27 avril 2007
Il faut que je t'avoue Guillaume que je me suis gardé de te laisser un commentaire pour te dire mon septicisme vis-à-vis du vote blanc, parce que j'avais peur que tu répondes comme ça. Il s'agit juste de débattre, pas de dire que ce sont les imbéciles qui votent blanc.
Elsa ne t'a pas agressé et a simplement fait part d'une opinion. Tu sous-entends que le PS lui dicte sa façon de penser, qu'elle confonds présidentielle et télé-réalité, et qu'elle te prend de haut parce qu'elle est Sciences Po ou parce qu'elle habite à Paris : je ne crois pas que ce soit le cas.
J'ajoute que même si elle se défend, la vacuité intégrale du programme socialiste reste discutable, et que le prosélytisme de droite existe (j'en veux pour preuve les dizaines d'affiches pro-sarko collées de l'extérieur sur les fenêtres des Tanneurs ... et cette glorieuse vidéo (qui plus est si bien mise en musique) : http://www.dailymotion.com/video/x1leht_collage-sud-de-laisne-jpop-uni).
Écrit par : Simon | vendredi, 27 avril 2007
"mais à Tours les seules affiches qui étaient systématiquement déchirées, lacérées, maculées, étaient celles de Sarkozy."
Tiens, il ne m'était pas venu à l'idée de généraliser cela, mais... à Yerres, toutes les affiches sauf celles de Royal ont été décollées, fort proprement d'ailleurs, à tel point que je me suis demandée si les décolleurs se promenaient avec un fer à vapeur.
Si c'est un principe généralisé, c'est révoltant: bel état d'esprit.
Blanc, blanc.... j'étais partie (à mon grand étonnement) pour voter Sarkozy mais je ne sais plus (ce serait la première fois que je vote à droite à des présidentielles (2002 ne compte pas) mais... j'ai du mal à accepter de ne pas choisir, même si je dois le regretter (je préfère regretter quelque chose que j'ai fait que quelque chose que je n'ai pas fait (c'est sans doute stupide, je sais)).
Écrit par : VS | vendredi, 27 avril 2007
Ah ! Chère Elsa, comme ça doit être agréable et reposant d'être aussi massivement, aussi résolument, aussi opiniâtrement du Bon Côté ! Avec les Etrangers, les Rmistes, les Noirs, les Arabes, les Intermittents, les Handicapés, les Journalistes Indépendants, Thuram, Noah et le Mec qui a piqué la femme de Sarkozy, tonight we fly vers la France Présidente !
Écrit par : Etienne | vendredi, 27 avril 2007
Bon, là, i y a beaucoup à lire et à dire (spécialement à Elsa, de mon point de vue), et j'ai un travail idiot à terminer. Je reviens ici ce soir.
(Oh ! oui, tonton Didier, reviens ! reviens ! s'exclame le choeur des vierges, tourangelles ou non...)
Écrit par : Didier Goux | vendredi, 27 avril 2007
A la réflexion, "scepticisme" conviendrait mieux.
Écrit par : Simon | vendredi, 27 avril 2007
Simon, peut-être trouves-tu qu'Elsa n'est pas agressive ; c'est pire, en un sens : elle est hautaine et méprisante. En cela, elle est très socialiste (au sens : "très PS") : elle me lance qu'il est difficile de choisir et de réfléchir, ce qui sous-entend que quelqu'un comme moi n'a pas réfléchi. Elle est au mieux maladroite, au pire sotte ; dans tous les cas, elle a des progrès à faire, tant côté rhétorique qu'au plan idéologique, avant d'espérer obtenir une des petites prébendes dont elle rêve.
VS > Sarkozy est tout de même impossible. Si tu as voté Bayrou, tu ne peux qu'être dégoûtée par le ralliement des petits caniches Maurice Leroy et consorts. Bayrou, lui, reste fidèle à sa ligne depuis son désaccord avec Juppé lors de la création de l'UMP-Procuste. (Accessoirement, voter blanc ou nul, c'est "faire" quelque chose, tout autant que voter Sarkozy ou Royal.)
Écrit par : Guillaume C. | vendredi, 27 avril 2007
J'avais pourtant pris les précautions nécessaires pour bien préciser qu'il n'y avait pas de mépris, et j'ai beau relire mon message, je n'en vois pas. Merci Simon.
Je suis jacobiniste ? Vraiment, je souris :) Peut-être, mais je parle surtout de ce que je connais, et techniquement, en l'occurrence je n'ai suivi la campagne moi-même au niveau local, sans passer par les journaux, que dans le Morbihan (chez mes parents) et à Paris (où j'habite, aaaah désolée, mais je ne suis pas responsable de la concentration des écoles dans le quartier latin...). Quant à donner des leçons... J'ai donné mon avis en m'interrogeant car ça me dépasse. N'est-ce pas la manière dont je commence et termine mon message ? Si, il me semble. Et c'est toujours le cas. On a le droit de ne pas être d'accord quand même ?
Et Ségolène n'est PAS mon égérie.
Et je suis "très PS", tiens donc. A partir du moment où on "s'encarte" on sait que de toute façon on se fera attaquer de toute part, en étant "très", "trop" "pas assez", etc. Ca ne me dérange pas, j'assume. Le relativisime absolu n'est en effet ni mon fort, ni mon idéal. Le politiquement correct non plus. Par "sottise" peut-être je pense ce que je pense, mais j'assume ma sottise, et il me semble n'avoir jamais dit que je ne doutais de rien. Au contraire, de mémoire, je l'ai même rappelé dans mon message.
Sur ce, ma maladresse et/ou sottise vous laissent tranquilles, navrées d'avoir offensé qui que ce soit. Mais j'estime avoir le droit de penser et de dire ce que je veux sans me faire incendier systématiquement, et, ce que je déteste au plus haut point, étiquetée. Il me semble que, de toute façon, nous avions déjà eu ce débat... Dommage, j'avais cru que je n'aurais pas à me rejustifier à nouveau sur ce même blog. Bref, indésirable je suis par la force des choses (...et des mots), soit :)
Enfin, quant aux progrès qu'il me faut faire "tant côté rhétorique qu'au plan idéologique", je ne savais pas que cet espace était un endroit où je devais briller de réthorique et d'idéologie. Je pensais qu'un blog servait l'expression individuelle et le dialogue, et c'est ce qui me motive à les lire et les commenter. Encore une fois, désolée de m'être visiblement trompée. Et oui, il y a un brin de provocation dans ce commentaire, mais je suis également un brin énervée.
A bientot^^ (... ou pas)
Écrit par : Elsa | vendredi, 27 avril 2007
Il n'est pas nécessaire de briller, mais quand on aligne des clichés, des truismes et des attaques fausses, il vaut mieux bétonner son argumentation. Si vous ne vous étiez pas permise de tenir pour acquis que le vote blanc était le signe d'une absence de réflexion, je ne vous aurais pas renvoyée dans votre six mètres. (Voyez, j'emploie une métaphore sportive, qui devrait plaire à l'admiratrice de Diam's que vous êtes probablement (pour complaire à la France présidente)).
Vous avez tout à fait raison d'être énervée : il n'est jamais très agréable de s'entendre dire ses vérités.
Écrit par : Guillaume Cingal | vendredi, 27 avril 2007
(je rêve)
Je n'ai pas dit que le vote blanc était l'absence de réflexion politique, j'ai dit que je ne le comprenais pas. Je n'ai pas dit "absence de réflexion politique", j'ai plutot dit que le vote blanc, étant donné le contexte actuel, est un non-choix, et j'ai employé le mot refuge et politique de l'autruche. Si la distinction vous échappe, alors il va effectivement me falloir faire moultes efforts réthoriques afin que vous puissiez la saisir. Bref, en tout état de cause je le maintiens, car c'est ma position, mais je me trompe peut-être... comme je le disais, "je doute encore" et "je m'interroge" ahem. J'ai beau relire mon message dans tous les sens, j'en assume toutes les phrases.
Quant au vote "blanc" en tant que droit démocratique... Le droit de vote est un droit démocratique. Le secret du vote en est un autre. etc. Le "vote blanc" n'en est pas spécialement un, tout comme ne l'est pas le vote nul ou l'abstention. C'est la simple conséquence des deux autres. Lorsque l'on dépouille, le vote blanc est d'ailleurs un cas particulier du vote nul, et les enveloppes vides sont rangées dans la même enveloppe que les bulletins raturés, portant simplement une indication (N°12 si je me souviens) afin de préciser de quel type de "nul" il s'agit. Bref, en tout état de cause, je ne m'excuserai pas de ne pas être d'accord avec vous, ce serait le comble alors qu'on m'accuse de ne rien comprendre à la démocratie. Tout comme j'ai dit depuis longtemps que le "vote utile" n'avait rien d'anti-démocratique, j'ai beaucoup de mal à comprendre les fondements d'un "vote blanc" pris en tant qu'acte politique... Encore une fois, tout dépend du contexte, mais étant donné l'environnement politique actuel, il me semble que l'heure est au choix, et de fait il y en a clair et précis. Et comme je l'ai dit, "je m'interroge" sur les autres manières de penser, sur ce point précis (j'insiste). Est-ce que le vote blanc est un refus de choisir entre Ségolène et Nicolas (on peut critiquer ma réthorique, mais je le maintiens car l'effet de style vient du fait que je ne dis pas "Ségolène et Sarkozy"... et ma réthorique, en fait, je m'en fous) ? Est-ce une manière de refuser le système de bipartisme ? Est-ce par méconnaissance des programmes et des lignes de fracture entre les deux candidats ? Est-ce une manière de refuser de s'inscrire dans le débat ? Est-ce un rejet du PS qui ne va pas jusqu'à une adhésion à Sarkozy (... ou l'inverse !) ?
Bref, je regrette, mais cette vague de gens qui annoncent qu'ils vont voter blanc appelle des questions. Ne vous inquiétez pas pour moi, d'autres que vous m'ont répondu car vous n'étiez pas ma seule source "d'information" pour tenter de me faire une opinion en la matière.
Cela dit, je ne peux qu'admirer votre capacité à catégorier les gens sans les connaître. Si l'occasion se présente un jour, il faudrait que nous puissions prendre un café, histoire que vous puissiez me juger cette fois avec un semblant de matière. Car c'est parfois juste, mais souvent à côté de la plaque, ce qui a au moins le mérite de me faire sourire avant de m'énerver. Dans cette conversation, en tout cas, je ne pense pas avoir le monopole du "don de leçons". A bon entendeur.
Écrit par : Elsa | vendredi, 27 avril 2007
Ainsi donc, électeur de Ségolène Royal = admirateur de Diam's.
Ne serait-ce pas par hasard un cliché (ou alors un truisme (ou bien une attaque fausse)) ?
Écrit par : Philippe[s] | vendredi, 27 avril 2007
Philippe[s] > c'était un coup bas, et bêta, j'admets. Mais je ne m'adresse pas à Elsa comme à une simple électrice mais comme à une militante (hautaine). Je sais qu'on peut très bien voter Royal avec une grande conscience critique, de même qu'on peut voter Sarkozy et n'aimer ni Henri Leconte ni Philippe Candeloro.
Elsa > comme vous aimez "classer", vous pouvez me classer dans les gens de gauche qui ont peur de Sarkozy mais qui n'ont pas envie non plus de redonner les clefs de la maison à la petite clique de Lang, Royal et consorts.
Écrit par : Guillaume Cingal | vendredi, 27 avril 2007
Ah, ce Guillaume, la facilité avec laquelle il parvient à se voir proposer un rendez-vous avec une jeune femme autour d'un café est proprement stupéfiante...
J'en reste baba.
Écrit par : Chieuvrou | vendredi, 27 avril 2007
:)
vu le contexte, l'animosité et les propos odieux (sentiment que je ne suis pas la seule à partager...), je pense que "rendez-vous" est un terme objectivement un peu présomptueux ;) De toute façon, je suis hautaine, et je n'invite que les gens hautains, non mais... On ne mélange pas les torchons et les serviettes, diantre. Chieuvrou, interessé ?^^
bref, bonne nuit tout le monde
Écrit par : Elsa | samedi, 28 avril 2007
Ce que j'aime dans le vote blanc, c'est qu'il prouve qu'on a l'intention de participer (puisqu'on se déplace) mais qu'on n'est pas d'accord avec les couleuvres qu'on nous fait avaler.
Le problème c'est qu'il est anarchique, individuel, non organisé, il ne représente pas une force. Si 10 ou 15% des bulletins étaient blancs, les présidents y gagneraient peut-être en modestie (cette dernière phrase est une complète utopie).
Écrit par : Zette | samedi, 28 avril 2007
Le problème est surtout que les votes blancs ne sont pas comptabilisés, sinon on pourrait se retrouver avec un président élu sans la majorité des voix (du genre candidat A 48%, candidat B 43%, blanc 9%). Parce qu'on considère qu'un président, s'il n'est pas élu à la majorité absolue, n'est pas légitime. Mais en fait je me dis que ce ne serait pas un mal, justement, puisque cela inciterait sûrement à faire gagner de la modestie au président élu (comme le signale Zette). (complète utopie également).
Écrit par : Chloé | dimanche, 29 avril 2007
Au cours des 25 ans passés, les socialistes, tout heureux de pouvoir jouer sur les triangulaires avec le FN pour se porter au pouvoir ou s'y maintenir, n'ont jamais, que je sache, même donné d'avis quand leur ont été envoyées les nombreuses et populaires pétitions en faveur de la reconnaissance du vote blanc. Après cela, Madame Royal peut prétendre qu'elle va "faire la démocratie participative" (je cite la profession de foi du 1er tour, d'un grand niveau linguistique). Ce qui est sûr, c'est qu'elle, comme son alter ego de l'UMP, aurait grand besoin de leçons de modestie...
Écrit par : GC | dimanche, 29 avril 2007
Bon, après une journée de lecture un peu partout... je vais sans doute voter blanc.
Tiens, pour vous http://mlemaudit.blogs.com/melismes/2007/04/dmentis.html
Écrit par : Zette | lundi, 30 avril 2007
Vous avez censuré mon message ?
(votre appel à la "modestie" pour les autres me fait sourire).
Écrit par : Alice M | samedi, 05 mai 2007
Je ne censure ni n'ai rien censuré du tout ; à ma connaissance, je n'ai jamais reçu de commentaire de votre part. Vous devriez retenter votre chance, car ce doit être un problème technique !
Écrit par : GC | dimanche, 06 mai 2007
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