Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 15 mai 2007

Toupet d'étoupe

Il est surprenant qu'une expression aussi fréquente que le livre des mines (qui donne son titre à ce fil) ne soit quasiment jamais employée. Naguère, j'ai pourtant vu, sous son apparente simplicité, se dessiner d'innombrables polysémies. Peut-être était-ce aussi sous l'influence du sonnet de Baudelaire, Le mauvais moine ? Non, je dois être en train de reconstruire à partir des virages récents qu'a pris ce projet d'écriture.

On s'interrogera sur les enluminures du mal. Il rejette le capuchon, elle voit la tête d'étoupe.

---------------------------

Il peint les signes du sutra en trempant dans l'encre la queue du chat, placide, puis le disciple furieux, de la pointe du couteau dont la lame lui entaille la paume, grave les signes dans les planches du ponton, avant que, plus apaisés encore que le chat à la queue irrémédiablement noircie, les deux policiers n'aident le maître à peindre le creux des lettres de multiples couleurs (orangé, mauve, bleu, vert), en contournant délicatement le corps endormi du disciple épuisé.

---------------------------

Vingt-sept tirets froissés, le temps de compter les billets. La guichetière prend son temps, et dans la file d'attente on s'impatiente. Guillaume est trop blond et sa colère galope comme le feu.

Ah, vous rédigez intégralement vos exposés ? C'est une très mauvaise habitude ! (Mais c'est un très bon travail.)

"Le roi prie, déjeune, termine sa toilette et est habillé." : celle-là, je vous la piquerai pour mon Livre des mines (auquel il est question que je me remette sérieusement).

Louis XIV. Abbés, p. 20 et p. 10.

 

C'était griffonné au dos de la fiche d'identification d'une certaine Camille Dugenoud. Demain est un autre jour. On comptera les saisons, et surtout on en reparlera, puisque la question même des sept âges de l'homme, des quatre saisons de l'existence, et autres fariboles ejusdem farinae, est au creux du corps du projet.

Commentaires

Quand je pense que c'est à moi que Valérie reprochait d'écrire trop...

(Je garde les deux plus récents de vos messages pour demain... à la fraîche...)

Écrit par : Didier Goux | mardi, 15 mai 2007

Ah oui... Et mon fichier doc a planté votre ordi ?

Écrit par : Chloé | mardi, 15 mai 2007

Décidément, cette phrase est magnifique...

Écrit par : Chloé | mardi, 15 mai 2007

... N'est-ce pas ?
....... Oui, mais c'était aussi pour l'alexandrin.
........... J'ai la maladie polygraphe.

Écrit par : Guillaume, à rebours | mercredi, 16 mai 2007

Il y a du copié/collé dans cet article....n'est-ce pas Chloé, tu t'y retrouves?! (je me comprends). Sinon, Guillaume, j'adore ce genre de texte, sans transition aucune, on passe d'un sujet à l'autre, on est plongé dans une autre atmosphère, et je m'envole pour l'Australie, youpi!

Écrit par : aurélie | mercredi, 16 mai 2007

Les commentaires sont fermés.