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mardi, 25 septembre 2007

"Planté une fleur / Comme un girasol"

Samedi dernier, près de Beaumont-la-Ronce (ou de Bueil), nous avons vu, au bord de la route, des champs de tournesols. Jamais vu d'aussi moches tournesols, comme cramés par le soleil : pourtant, comme il n'y a pas eu beaucoup de soleil cette année, on en vient à penser que s'ils ont l'air cuits, c'est, a contrario, qu'ils se sont gorgés d'eau.

François Bon a dû voir les mêmes, peu ou prou, qu'il a photographiés.

Commentaires

La faute à la centrale de Chinon... un seul être vous manque au service technique et tout est dépeuplé....

Écrit par : Lina Loca | mardi, 25 septembre 2007

c'était pas les mêmes, mais le regard oui

Écrit par : F | mercredi, 26 septembre 2007

Rien à voir, mais j'ai trouvé une question intéressante sur ce billet-ci : http://jmbellot.blogs.com/personnel/2006/06/la_main_dans_le.html

Si monsieur Chieuvrou passe dans le coin, il pourra peut-être nous éclairer (?)

Écrit par : Ellie | mercredi, 26 septembre 2007

J'ai entendu récemment que tout le raisin du bassin méditerranéen – autrement dit, de ce qui fut, ou quasiment, le berceau de la vigne (et le lieu, en tout cas, où elle trouva en premier à s'épanouir à grande échelle) – était condamné, à terme, à cause du réchauffement climatique, et à l'instar des pauvres tounesols rabougris que vous nous donnez à voir, à être lamentablement brûlé par le soleil pour ne plus produire, à l'avenir, qu'une horrible piquette (oui, je sais, les tournesols n'ont jamais donné la moindre goutte de vinasse, mais bon, vous m'avez compris).

Désolant, n'est-ce pas ?

Sinon, pour répondre à Ellie, ma culture religieuse se limitant à l'étude et l'imitation, chaque jour que Dieu fait, de saint Conrad de Constance (et j'aime mieux dire que, bestiole ou pas, j'ai eu vite fait d'apprendre à vider mon calice plus souvent qu'à mon tour), je ne sais répondre à l'énigme qu'elle nous soumet. Qui plus est, qu'il me soit (exceptionnellement) permis, quitte à conforter gravement mon image de béotien imbibé, de préférer aux vierges dites « lasciami il grappolo, piccolo canagliu » de Raphaël, la « Vierge à la grappe », de Pierre Mignard (bon, là, il était prévu que je fasse un hyperlien du plus bel effet sur « Vierge à la grappe » mais, comme je sens que je vais encore me planter, je préfère donner directement le lien) :

http://www.pbase.com/francist/image/20536165

Le fait est que ce tableau est le seul qu'il me fut jamais donné de voir, dans ma petite enfance, au domicile familial, puisqu'une modeste repésentation ornait la chambre parentale, dans notre hachélème jocondien (adjectif qui désigne moins en l'occurrence des amirateurs de Mona Lisa que des habitants de Joué-lès-Tours, riante cité des bords du Vieux Cher). Oserai-je l'avouer, je n'étais pas, qui plus est, sans m'identifier, en cet âge plein de candeur, au petit frisé amateur de raisin.

Précieuse aide morale, d'ailleurs, que cela, lorsqu'il s'agissait, pour mon grand frère et moi, de conduire notre petite sœur pieds nus dans une cour enneigée pour qu'elle chante et ramène quelques piécettes à la « maison » tandis que nous poussions des wagonnets au fond de la mine.

Écrit par : Chieuvrou | jeudi, 27 septembre 2007

Oui, je sais, j'ai oublié un D. Et alors, ça arrive à tout le mone, non ?

Écrit par : Chieuvrou | jeudi, 27 septembre 2007

Merci quand même d'avoir tenté.

Écrit par : Ellie | samedi, 29 septembre 2007

Les commentaires sont fermés.