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mercredi, 30 avril 2008

Artistes estoniens au Château de Tours, [3] : dessins de Priit Pärn

Dessin de Priit Pärn, exposition Plaisirs de l'Imagination, Art contemporain d'Estonie # 17

À mi-chemin entre les visions arachnéennes et plombées d'Alfred Kubin et l'humour noir d'un Topor, Priit Pärn, sans casser trois pattes à un canard, fait preuve de métier.

 

Dessin de Priit Pärn, exposition Plaisirs de l'Imagination, Art contemporain d'Estonie # 24    Dessin de Priit Pärn, exposition Plaisirs de l'Imagination, Art contemporain d'Estonie # 31

18:44 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 26 avril 2008

"Plaisirs de l'imagination", [2] : Fleurs imaginaires d'Urmo Raus

Urmo Raus, Série "Les Fleurs imaginaires", Exposition Plaisirs de l'Imagination, Art contemporain d'Estonie...

Courbes rouges, orbes, volutes :

Urmo Raus, Série "Les Fleurs imaginaires", Exposition Plaisirs de l'Imagination, Château de Tours, avril 2008

 trois carrés pris dans les Fleurs imaginaires de l'artiste estonien

Urmo Raus, Série "Les Fleurs imaginaires", Exposition Plaisirs de l'Imagination, Art contemporain d'Estonie.

Urmo Raus.

10:17 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 23 avril 2008

Exposition "Plaisirs de l'imagination", Château de Tours [1]

Il ne reste que qutre jours (pas un de plus) pour aller découvrir l'exposition d'art contemporain estonien qui est présentée, pour trois semaines seulement, au Château de Tours. Elle occupe les deux étages médians du Château.

Erki Kasemets, Life-File, installation, 2008, Exposition Plaisirs de l'Imagination, Art contemporain d'Estonie, Château de Tours, avril 2008 : vue d'ensemble.

Il s'agit d'un panachage des collections du Kumu (Eesti Kunstimuuseum) de Talinn, forcément inégal mais très intéressant.

Erki Kasemets, Life-File, installation, 2008, Exposition Plaisirs de l'Imagination, Art contemporain d'Estonie, détails de boîtes de lait peintes (Château de Tours, avril 2008)

J'ai choisi, pour illustrer ce bref billet, deux photographies de l'installation d'Erki Kasemets, "Life File", réalisée in situ.

12:05 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (9)

lundi, 21 avril 2008

... caboodle /

Tantale avec joie regarde tomber la pluie, les averses légères comme des coups de trique, et la fleur au fusil de l'imbécile heureux. Frottant la lampe d'Aladin, il porte l'épée. Le flambeau n'est pas assez glorieux, à ses yeux ; il lui faut cesser d'urgence toute activité. Alors, saisi, comme Sisyphe, par le démon de l'ataraxie, il se prend à rêver d'un monde inactif, sans turbulences, où plus la moindre avalanche ne viendrait se mettre en travers de son chemin, comme le pêcheur de Gavarnie stupéfait d'entendre glisser derrière lui, près des gorges du gave, le monde de son enfance, tout le tremblement.

L'ardoise grise voit ployer les résolutions les plus fermes, toujours sous l'orage.

Tantale, lassé d'entendre les hurlements des suppliciés, leurs hululements, leurs vociférations en cascade, leurs cris poussés par la vésanie, se cache dans un bistrot crasseux et descend, l'un après l'autre, de petits verres de Marie Brizard en disant d'une voix féroce et douce :

 H. E. N. R. Y., Henry Ier, c'est moi, le roi !

 

Sisyphe rigole dans son absence de barbe. Fontaine, je ne boirai pas de tonneaux.

dimanche, 20 avril 2008

17 avril, point de lendemain

Le temps que le vent laisse filer l'ombre, se mettre à couvert sous de chaudes frondaisons.

Les Armes miraculeuses : livre lu, dans la difficulté et l'épanouissement, vers seize ans. Le Cahier d'un retour au pays natal reste moins chargé d'émotion, de douceur comme de douleur, au moins dans ma mémoire. Peut-être est-ce en l'honneur d'Aimé Césaire que j'envisageai un jour d'arpenter le terrain de la mêmoire.

Point besoin d'aller folâtrer avec les chantres de la tigritude ; la poésie, seul combat, suffit.

jeudi, 10 avril 2008

So, Nora

Terminée la noce. La verdure en lointaines lézardes s'épanche. Tombereaux de pluie. Brisants de marbre, des statues descendues nues de leur piédestal. Hier, il régnait un soleil puissant, une douce chaleur. Lire aux terrasses. D'où viennent ces rêves complexes, surpeuplés d'avatars et de dédoublements, qui me laissent émietté au réveil ?
Les carnets n'ont plus de sens ; un compendium laborieux a vu le jour. 
Terminée la noce. 

lundi, 07 avril 2008

Laisser faire le temps

Le temps travaille à perdre haleine un travail haletant, à travers champs, comme la campagne au mois d'avril, dans l'irisation magique des rayons de soleil, s'épanouit, tandis que le temps inlassablement travaille à perdre haleine.
(Je lis toujours. Je lie toujours.) 

10:16 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4)