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vendredi, 29 janvier 2010

2. Bribes sur Bellerive

30 janvier, six heures du matin.

 

La nuit a été très courte, je dors par bribes, mais aussi, quelle idée de ne pas vouloir le moindre somnifère dans un premier temps ?

Mais j’ai mon temps… Le corps proteste, mais l’esprit doit triompher. ––– D’ailleurs, je lis beaucoup. –––

Bref, bref, c’est la confusion.

En tout cas, cet hôtel est très agréable, et offre, de ma chambre au moins (sise au 3ème étage), une vue magnifique, stimulante, sur la baie, c’est-à-dire sur les quelques bâtisses de Rosny à ma droite, et Hobart en face. Hier soir, je suis allé me promener dans Hobart même, à pied, et suis rentré à pied (non sans me faire peur le long de la Tasman Highway, sur le pont).

En écrivant Rosny, je ne peux m’y faire : tout le charme onomastique de ce pays continue de fonctionner, même aux prises avec la réalité nettement plus banale qui recouvre ce que ces noms devaient recéler dans une imagination purement fantasque.

Hobart, justement, est une ville extrêmement vivante, et douce. Le temps est surprenant, doux et lourd. Stuffy alors qu’il fait vingt-deux degrés à tout casser dans la journée. Les Australiens – et parmi eux les Tasmaniens, les seuls que j’aie rencontrés jusqu’à présent (encore que j’ai beaucoup conversé avec une Melburnienne quinquagénaire, Sue, au cours du long voyage en avion) – disent-ils stuffy ? La langue ici est si déroutante, pour de petits riens. Enfin, je ne vais pas faire mon voyageur sociolinguiste.

En revanche, je dois clore ce petit billet de rien du tout (m’est-il possible, loisible, permis de relater les conversations, les rencontres, le fast-food d’hier soir et le bon restaurant grec d’hier midi ?) par une phrase à graver en lettres d’or sur le manteau de ma cheminée, lors de mon improbable retour en Touraine : Le voyage en avion ne fut pas fatigant du tout, et très distrayant. (J’ai même réussi à dormir.)

18:55 Publié dans Oz | Lien permanent | Commentaires (0)

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