jeudi, 29 septembre 2011
Comme une promesse de couperet
29 septembre 2011
Une chaleur furieuse. It was the scar together with the flowers. Christelle, qui a rejoint les autres embringués dans ce périple sans fin, se rappelle la chambre de la maternité. Dans son pays, dans sa contrée, on ne faisait pas tant d'histoires. Vraiment, c'est le bouquet ! Vraiment, c'est le bouquet !
Le bâtiment l'impressionne, rose pastel. Elle ne sait pas ce qu'elle doit encore imaginer, se prouver. Peu s'en faudrait qu'elle ne ressente une saine indignation, quatre syllabes se mêlant. Un ami à moi, sans qu'ils s'en aperçoivent, avait brisé la glace d'une sonnette d'alarme, les nuages roses alors s'éloignaient, buvant le vin des musiciens. De 1972 à 1978 (elle se rappelle la chambre de la maternité), il aura fallu passer des six lettres formant une seule syllabe lourde et voluptueuse aux cinq signes griffés que l'on prononce en deux temps distincts, comme une promesse ou comme un couperet, ou comme une promesse de couperet. Le nom me rompit aux charmes du monde. Et, près du Carrousel, je fus roué de coups. Cela s'appelle, en effet, briser la glace.
Vraiment c'est le bouquet. Alors, toutes les traditions se perdent, même dans les maternités. Nuages roses, envolés... Filer la laine près d'une fenêtre, pfffuittt... Cinq signes griffés, le nom difficile à dire sans y faire porter des siècles de lourdeur théologique, une syllabe fervente. Et peu s'en faudrait que Christelle, en se disant tout cela, en réfléchissant à ce qu'a été, jusqu'à ce périple, son existence, ressente une vive indignation. Pays des cicatrices. Il aura fallu six années pour se défaire d'un signe, gardant la lettrine, l'initiale. Nuages roses, puis je marche jusqu'au fleuve, contemple ce périple fou. Vraiment, c'est le bouquet ! Pays de cicatrices, et donc regarde le fleuve, vide ton verre.
Vraiment, c'est le bouquet. Tu m'as bien compris.
Avec tes amis.
Christelle, avec ses amis mais seule en elle aussi, poursuit le voyage.
15:57 Publié dans Entre Baule et Courbouzon | Lien permanent | Commentaires (0)
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