samedi, 08 décembre 2012
Rompez !
Être à tout jamais tributaire
D'un monde utile, itinérant,
Et c'est, à ne rompre les rangs
Par quelque claque salutaire,
Le soleil même, chien errant,
Qui se camoufle, qui se terre
Et creuse ce qu'on ne peut taire,
Radieux vitrail d'Enguerrand.
Ce n'est pas que le cortex tienne
À lier l'église Saint-Etienne
Au monde fade et vagabond,
Mais son image perpétue
Par sauts et gambades, par bonds,
La brûlure de la statue.
05:36 Publié dans Blême mêmoire, Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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