vendredi, 12 février 2016
Calme brun (sur la toile)
Je crie et pense à ces vieux solitaires empreints de calme brun.
(L’autre monde, p. 8)
Christian Garcin fait parler – en italiques – le cerf du tableau de Courbet.
L’autre monde est un livre capital, qui fait dialoguer l’imaginaire de l’écrivain avec les ombres portées et diffractées, dans la mémoire fallacieuse, d’un tableau où se signe l’Autre.
Il y a dix ans, je crois, quand j’avais déliré, en colloque, sur l’autre part et l’Autre-part (à propos de The Good Soldier), je n’en étais qu’à l’ébauche. On n’a pas vraiment réfléchi (bien que les jeux de langage autour de la capitalisation de l’autre/Autre aient été un des tics les plus productifs de l’ère post-lacanienne) à cette question de la partie et de la partialité dans le rapport à l’autre.
09:54 Publié dans Larcins | Lien permanent | Commentaires (0)
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