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samedi, 04 avril 2020

Scorbut en or

Pas tant dormi que ça, mais après un réveil à 7 h, flemmardé et traînassé au lit jusqu'à 9 h. La honte. Du mal à me battre les flancs pour bosser aujourd'hui, donc je glandouille en écoutant des cantates de Bach et le dernier album de Sophie Alour.

 

Je n'arrive pas à savoir si notre métier, qui consiste très largement en une grosse dose de travail à la maison, nous aide à mieux vivre le confinement ou pas. En tout cas, il y a, sur Twitter, des collègues du secondaire complètement paranos qui se répandent depuis hier en interprétations délirantes et conspirationnistes des annonces du Ministre : les hiérarchies sont souvent lamentables, les réformes sont destructrices, mais ça n'aide pas qu'il y ait autant de collègues totalement à la ramasse non plus.

Mercredi dernier, j'ai enfin commencé la lecture du Nuage et la valse de Ferdinand Peroutka, traduction Hélène Belletto-Sussel. J'en suis à peu près aux deux tiers, et c'est très fort. Curieusement, plus qu'aucun autre livre sur l'expérience concentrationnaire, ça me rappelle Les Communistes d'Aragon.

 

Il fait très beau aujourd'hui. Pas de courses depuis mercredi, et on doit encore pouvoir tenir même sans aller à la boulangerie ou acheter fruits et légumes et frais jusqu'à lundi. Phrase du jour, d'ores et déjà, par C* : "Mieux vaut attraper le scorbut que le Covid."

 

Hier soir, Pulp fiction. Vu une fois seulement, au cinéma à sa sortie. Grand film, même si le côté un peu postmoderne-qui-tourne-en-rond et mise en abyme infinie de la construction des récits ne résiste guère. Me suis amusé de découvrir que les Québécois avaient commercialisé ce film sous un titre qui est un contresens total, Fiction pulpeuse !

 

11:36 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Les Québécois (qui pensent souvent être les derniers défenseurs de la langue française) sont de grands spécialistes de la traduction littérale mot à mot, sans le moindre souci apparent du sens – en tout cas pour ce qui concerne films et séries. Si je les avais notés au fur et à mesure que les ai rencontrés, je pourrais, ici, vous aligner cinquante exemples, tous plus "décoiffants" les uns que les autres.

(Sinon, Tarantino me porte sur les nerfs, mais on s'en fout.)

Écrit par : Didier Goux | samedi, 04 avril 2020

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