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dimanche, 06 juin 2010

"Ce champ doit être renseigné"

D'emblée, ce carnétoile s'habilla de vert.

Château de Serrant. Saint-Georges-sur-Loire, Maine-et-Loire, dimanche 6 juin 2010.Il n'est pas question de renier cela. Même avoir vu une chèvre pie faire de la varappe sur une paroi quasi verticale du château du Plessis-Macé ne me fera pas changer d'avis : il n'est jamais temps de lancer adieu verdure.

Au château de Serrant, un des joyaux de l'Anjou pourtant, l'imbécile surfeur qui tenait lieu de guide n'a pas été foutu de faire comprendre un peu clairement ni l'histoire architecturale du site, ni les raisons pour lesquelles telle famille avait succédé à telle autre. De dates, même vagues, dans un tel historique, il pouvait encore moins être question. À un moment, il n'a pas été loin de mélanger l'époque Henri-II et le Second Empire.

Délires de cochonnaille à Champtocé.

Délires casqués au Plessis-Macé.

Délires verbaux dans la Toyota.

Bon, nous avons connu de pires dimanches !

 

Faux pas

Dès la reprise, un faux pas.

Ecrivant à la va-vite et n'ayant même pas pris le temps de me relire pour de bon, j'ai flanché dès la reprise.

Ainsi, me relisant aujourd'hui, je m'aperçois que la première phrase du billet publié hier est d'une totale ineptie, ou plutôt qu'elle ne veut rien dire. D'ailleurs, moins de vingt-quatre heures après l'avoir écrite, je ne suis pas certain de savoir ce que j'avais voulu dire. En effet, cette phrase n'aurait de sens qu'avec une apodose, au lieu de quoi l'élément contrastif fait l'objet d'une nouvelle phrase, à la ligne - en prime !

Ou alors, avais-je voulu dire "j'aurai peu essayé" ? voulais-je me blâmer de n'avoir pas vraiment mis du mien, jusqu'à présent, dans les tentatives de ressusciter le foutu carnétoile ? Si tel est le cas, mon lapsus aura eu pour effet de me dédouaner involontairement, et de me faire écrire une phrase inepte.

Vraiment, pour un début... pour une reprise... pour un réembarquement...

 

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Après une journée de forte chaleur, une tempête sèche refroidit l'atmosphère. Quand je pense à tout ce que j'ai laissé en plan (les retrouvailles, le fouillis, la notation toute bête des lectures semaine après semaine), j'enrage -- tout en sachant que, si ça se trouve, dès demain, le velléitaire aura repris la main. Alpha se passionne, plus que jamais, pour l'archéologie, l'Egypte, et son frère dort depuis une semaine (non sans heurts) dans un "petit lit de grand". Un an depuis une semaine, et dix-huit ans dans douze jours. Echéances comme des haies. Plus d'écriture du tout, autre que technique (au moins, je fais bien mon travail). Le teint hâve laisse la place à tout le reste. C. lit Charlotte Delbo.

Irons-nous promener dans l'Anjou délicieux ?

 

samedi, 05 juin 2010

Coupures

Il ne fait aucun doute que j'aurai un peu essayé, de temps à autre, ces dernières années, de sortir ces carnets de leur torpeur, voire de les ressusciter.

Rien n'y a fait : plus que le temps, le désir m'a fait défaut.

 

Demain, ce sera le 5ème anniversaire d'un "débarquement" en fanfare.

Et cela fait-il deux ans, ou même plus, que ce site est laissé à l'abandon, en déshérence ? Le "coup de l'Australie" était assez finement joué, mais je n'étais tout simplement pas de taille. Cela dit, le canular a en partie porté ses fruits. Depuis, je suis allé vraiment en Australie - mais j'ai été plus accablé de travail que jamais.

Est-ce que cette tentative-ci sera plus fertile, moins douteuse ? Le moment n'est peut-être pas très bien choisi, puisque dans un mois je m'apprêterai à passer plusieurs semaines sans connexion. (Réponses possibles à cette objection : un mois, c'est déjà beaucoup ; il y a eu des périodes sans connexion mais très fertiles pour l'écriture ; il suffit de se sortir la tête de l'eau ; etc.)

 

Plus assez envie d'écrire. Il y a tant.

 

De la coupe.

Hure.

(Dans le silence) mure / mûri.