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dimanche, 06 juin 2010

Faux pas

Dès la reprise, un faux pas.

Ecrivant à la va-vite et n'ayant même pas pris le temps de me relire pour de bon, j'ai flanché dès la reprise.

Ainsi, me relisant aujourd'hui, je m'aperçois que la première phrase du billet publié hier est d'une totale ineptie, ou plutôt qu'elle ne veut rien dire. D'ailleurs, moins de vingt-quatre heures après l'avoir écrite, je ne suis pas certain de savoir ce que j'avais voulu dire. En effet, cette phrase n'aurait de sens qu'avec une apodose, au lieu de quoi l'élément contrastif fait l'objet d'une nouvelle phrase, à la ligne - en prime !

Ou alors, avais-je voulu dire "j'aurai peu essayé" ? voulais-je me blâmer de n'avoir pas vraiment mis du mien, jusqu'à présent, dans les tentatives de ressusciter le foutu carnétoile ? Si tel est le cas, mon lapsus aura eu pour effet de me dédouaner involontairement, et de me faire écrire une phrase inepte.

Vraiment, pour un début... pour une reprise... pour un réembarquement...

 

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Après une journée de forte chaleur, une tempête sèche refroidit l'atmosphère. Quand je pense à tout ce que j'ai laissé en plan (les retrouvailles, le fouillis, la notation toute bête des lectures semaine après semaine), j'enrage -- tout en sachant que, si ça se trouve, dès demain, le velléitaire aura repris la main. Alpha se passionne, plus que jamais, pour l'archéologie, l'Egypte, et son frère dort depuis une semaine (non sans heurts) dans un "petit lit de grand". Un an depuis une semaine, et dix-huit ans dans douze jours. Echéances comme des haies. Plus d'écriture du tout, autre que technique (au moins, je fais bien mon travail). Le teint hâve laisse la place à tout le reste. C. lit Charlotte Delbo.

Irons-nous promener dans l'Anjou délicieux ?

 

Commentaires

Tu l'as changée, ta phrase, ou tu l'as laissée telle quelle? Car pour quiconque ayant un blog, elle a un sens, je t'assure ;-)

(Je crois beaucoup que les fautes, les erreurs, en disent beaucoup sur notre fatigue et nos aspirations. (Oui, deux fois "beaucoup", et le premier sans doute incorrect: plus j'écris, plus j'écris mal, plus le langage devient une matière impossible à travailler, qui résiste de toutes ses forces et que je fournis brute, pleine d'échardes. Sensation étrange.))

Écrit par : Alice | dimanche, 06 juin 2010

"J'aurais un peu essayé" me rappelle mon fils qui préfère lire des mangas que se mettre en pyjama. Quand je vais voir ce qu'il en est et que je le trouve à moitié habillé (le temps que je monte l'escalier), il m'explique "J'ai commencé à essayer d'enfiler mon pantalon.

L'étrange, c'est qu'il n'y a qu'ici que j'arrive à commenter, que j'ai l'impression d'être dans un lieu pérenne. Tes autres tentatives de blog (hors Mumm, qui est le faux jumeau de celui-ci) n'ont jamais réussi à m'accrocher, au sens propre, à me faire y revenir naturellement, sans effort.

Écrit par : Alice | dimanche, 06 juin 2010

En fait, il n'y aura jamais eu que deux blogs -- deux vrais, denses, durables : TS et MuMM.

Je n'ai pas changé la phrase, sinon ce billet-ci serait incompréhensible. La condition de l'intelligibilité, c'est de laisser un territoire à l'incompréhensible.
--------- Waow, je peux m'arrêter de bloguer pendant trois mois maintenant ;-))

Écrit par : Guillaume | dimanche, 06 juin 2010

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