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vendredi, 14 décembre 2012

#30

Près de l’étang noir des Grandes Fourdines

Vit une traînée assez gourgandine.

Pour le dîner elle s’affaire

À vous donner un somnifère

En lançant ces mots fatals – qui dort dîne.

jeudi, 13 décembre 2012

Sept distiques mythologiques

Me voici contraint de créer encore une nouvelle rubrique, D'autres distiques, afin de permettre un archivage plus efficace.

En effet, j'ai écrit, ce matin, en gardant Oméga (qui en est à sa vingt-troisième otite, ou peu s'en faut), une série de sept distiques mythologiques inspirés par son jeu préféré du jour, le jeu des 7 familles offert naguère par Carrefour Drive. Bon, ça me change des Triominos et autres Croque-Carotte.

Moi, qui crains désormais de passer à la postérité post-maya pour mes infâmes ribérysmes, me lance dans d'autres aventures doublonnantes. Pour ce faire, et redonner un peu de lustre à ces carnets, dont tous s'imaginent qu'ils sont le fait d'un universitaire qui écrit vraiment « on a dur » et « comprendu », je donne ci-dessous les distiques en version « normale », puis sous forme de sonnet (avec légères retouches).

 

Je me demande si Enée, portant Anchise,

Lui demandait le 3 famille "La Banquise".

Iphigénie, à son père, au rivage amer,

Quérait-elle le 6 de la famille "Mer" ?

Allez savoir aussi si le bouillant Ascagne

Exigeait d'Enée le 4 de "La Montagne".

Astyanax, caressant de Hector l'épiderme,

Mandait-il le 1 dans la famille "La Ferme" ?

Avant d'incarner la Paix, la fière Eïréné

Piochait-elle le 2, famille "La Forêt" ?

Et si Zeus, dont on sait qu'il fume le havane,

Fut excédé par la famille "La Savane" ?

Il devint fou, le fils d'Evémon, Eurypyle,

D'avoir perdu toute la famille "La Ville".


**************


Mythiques familles — Sonnet


Je me demande si Enée, portant Anchise,

Exigeait de lui le 4 de "La Montagne".

Allez savoir aussi si le bouillant Ascagne

Lui demandait le 3 famille "La Banquise".

 

Et si, avant d'incarner la Paix, Eïréné,

Caressant de Hector le viril épiderme,

Lui tendait le 1 dans la famille "La Ferme" ?

Ou piochait le 2 de la famille "Forêt" ?

 

Iphigénie, à son père, au rivage amer,

Quérait-elle le 6 de la famille "Mer" ?

Et Zeus, lui dont on sait qu'il fume le havane,

D'avoir perdu toute la famille "La Ville",

Fut-il excédé par la famille "Savane"

Au point de dire Oï, que ce jeu m'eurypyle ! ?

 

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Je garde pour la bonne bouche, et en guise de bonus, un distique proposé par Corinne B., qui se reconnaîtra, et d'inspiration tout à fait églogalo-écocritico-fenimoro-philiprothienne :

Enée, qui partit s'installer en Hespérie, 

Avait-il l'1 dans la famille "La Prairie" ?


#29

 Un poète de Sainte-Gemme

Ecrivant Ô tes seins que j’aime

À sa chère Armande

– Très plate limande

Fut accusé de stratagème.

 

mercredi, 12 décembre 2012

12:12:12

Parfois, enfant, j'allais au bord de la Midouze

Pour compter les fenêtres du vieux moulin (douze !),

Ce qui me revient en ce jour de deux mil douze.

#28

 Un brave écrivain de Morogues

– Ignare de tout Zaporogue

Pense (il est exquis !)

Qu’on adoube un ski

Mieux qu’on n’anoblit la pirogue.

 

Y en a qui doodlent

Sans penser à mal ni être certain d'avoir raison, je me demande ici (après tout, le blog sert aussi à cela  archivage des incompréhensions) ce qui peut motiver certains collègues, sollicités pour un sondage Doodle en vue d'une réunion, à répondre, presque immédiatement pour certains, en indiquant qu'ils ne sont disponibles pour aucun des 18 créneaux horaires proposés (sur 5 jours différents, sur 2 semaines distinctes). Comme les deux semaines choisies se trouvent en dehors des semaines d'enseignement, il est donc tentant d'imaginer, les surveillances d'examen n'occupant jamais 18 créneaux horaires, que ces collègues, qui, peut-être, ne veulent pas assister aux réunions quoi qu'il advienne, marquent ainsi leur refus de toute réunion, mais la participation au vote ne laisse pas de m'intriguer : s'ils veulent montrer leur sérieux, leur professionnalisme, leur réactivité électronique, ne s'aperçoivent-ils pas que s'étale là, en face de leur nom, en dix-huit cases rouges visibles de tous, leur totale absence d'investissement, ou, à tout le moins, leur refus de se déplacer sur ces jours-là ? Même s'ils ont d'excellentes raisons de ne pouvoir être présents (et l'une, au moins, n'est pas du tout absentéiste, en général), pourquoi ne le signalent-ils pas en commentaire ? ne peuvent-ils imaginer qu'ils prêtent le flanc à la moquerie ?

 

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(sans aucun rapport) Moi qui croyais qu'avec le raccourci clavier alt+0151 on pouvait, en tous espaces électroniques, obtenir mon cher tiret semi-cadratin, je suis bien attrapé : avec ce netbook, dont le clavier, réduit à l'essentiel, n'a pas de pavé numérique, je ne parviens pas, même en utilisant les chiffres majuscules, à obtenir le foutu caractère. Donc recours à la bonne vieille méthode DIY du copier-coller.

mardi, 11 décembre 2012

#27

 Un boxeur fantasque de Coust

À sa fiancée flanquait des roust’

Jusqu’à ce que, lasse,

Elle le remplace

Par un sosie geisha de Doust’.


lundi, 10 décembre 2012

W.M. 52 : Nicolas Krick

Le bienheureux Nicolas Krick

Etait un drôle de loustick.

Avant d'atteindre Lhassa,

En chemin il trépassa

En n'y entravant que couick.

#26

 Un jeune sportif de Bessais-le-Fromental

Toujours répète « ça s’est joué au mental ».

Pourtant, son cerveau

Est celui d’un veau –

Il y coule de l’emmental.

 

Lézard 5 : la stase

Tisseras hic

Tire châssis

Iris chastes

Séchais tris

Tisse chairs

Christ essai

Trahis scies

Hissa écrits

reich-stasis

dimanche, 09 décembre 2012

Deux distiques ribéryens hyper-référentiels

J'a comprendu comment qu'en prof d'anglais puni

Par rapport qu'on a dur parler grosyaume-uni.

 

Trop que bruit craquelant faisit les popcorn BAFF

Qu'a-je n'entendu pas Zahia pompit le PAF.

samedi, 08 décembre 2012

Rompez !

Être à tout jamais tributaire

D'un monde utile, itinérant,

Et c'est, à ne rompre les rangs

Par quelque claque salutaire,

 

Le soleil même, chien errant,

Qui se camoufle, qui se terre

Et creuse ce qu'on ne peut taire,

Radieux vitrail d'Enguerrand.

 

Ce n'est pas que le cortex tienne

À lier l'église Saint-Etienne

Au monde fade et vagabond,

 

Mais son image perpétue

Par sauts et gambades, par bonds,

La brûlure de la statue.

 

vendredi, 07 décembre 2012

Un vendredi humoral

Voir un couvreur grimper sur un toit gelé en portant sur l'épaule un tas de plaques. Avoir la tentation de klaxonner. Ne pas le faire.

Emmanuel Kant : 1
Monty Python : 0


Se réjouir (modérément) d'aller chez le coiffeur à cause de la nouvelle, une jolie brune. Découvrir en arrivant que toutes les employées ont revêtu une tenue "festive" de rigueur, noire et brillante, et tout à fait collet monté.

Magie de Noël : 1
Esprit de DSK : 0


— Alors - un Triominos ou un Croque-Carotte ?
— Un Triominos !

Bertrand Renard : 1
Claude Pierrard : 0


Assurer le dernier TD de méthodologie avant le 2ème partiel. Se demander comment donner plus de piquant à cette séance. Envisager de faire la danse du ventre, puis se raviser.

Méthodologie du commentaire de textes : 1
Undress Like a Princesse : 0

jeudi, 06 décembre 2012

Distiques non ribéryens, dont 1 holorimant brachylo-métonymique

Fallait-il que, sous ton auvent, Auchan, je vinsse
Acheter, pour Noël, l'épicéa Pungens ?

 

Le cadet s'éprend des derbouka et cajon,
Ce qui, à la longue, casse un peu le cojon.


Le cadet désormais pianote du Steve Reich
Dans la chambre d'ivoire — où ça nous fait bien yeich.

 

Pierre Perret, Cali, Bruel et Julien Clerc :
Bonjour la semaine des has-been sur Deezer.


Pour que vous trouviez l'humain au simiesque à lier,

Dans l'Extension cherchez bien le signe escalier.


Distiques ribéryens : l'Epiphanie en avance

Après été Auchan, j'avoir en désarroi

Qu'eux vendurent déjà les galettes des rois.

 

Je golri bien (Hugo a dire "je ricane")

Qu'à Noël mangereux bûche à la frangipane.

 

Oui, ça y a ! Je compri ! Auchan qu'être à l'arrache

Galettes fin du monde et pic de Bugarach

 

Abraham

Confondre abracadabra
Et amstramgram —
Comme les bras
M'en tombent rue de Wagram !


mercredi, 05 décembre 2012

Dommage, dimanche !?

 

Je tiens à signaler – fût-ce pour une douteuse postérité – que je me trouve à cet instant précis dans mon bureau des Tanneurs, où je vais assurer mon dernier cours de la journée, et que je me rends 6 jours sur 7, cette semaine, à l’Université. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, bien sûr. Mais voilà : cours les lundi, mercredi, et vendredi (matin). Le mardi, une réunion sur les projets (que je pilote) de programmes courts à destination des étudiants étrangers. Demain, conférence de Chandani Lokugé dans le cadre de sa chaire Studium. Et, après l’atelier de traduction dont j’anime la troisième séance vendredi après-midi, réunion du groupe des doctorants samedi matin (avec intervention d’une ancienne étudiante, désormais collègue).

 

17:50 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 04 décembre 2012

Catherine de Russie

Non, tout de même pas. Oui, quand même.

Oui, je voudrais quand même emporter avec moi cette valise brune et craquelée – à force de m'accompagner dans mes périples minables, elle est défoncée. Défoncée! Moi aussi, je saisis l'occasion de me montrer progressivement plus audacieux, moi aussi je suis défoncé. Cramé, et cramoisi. Je disais ça enfant, cramoisi. C'est, cramoisi, un mot qui plaît aux enfants. Vrai, vraiment ? Ne tarde pas à le savoir. Et ça claque, je suis dans l'allée avec mes camarades, on attend le début du cours de M. Dassé, on attend M. Dassé, c'est curieux hein, la mémoire. Je pense que c'était le lundi matin, je revois cette salle de classe, mais pas le jour ni le numéro de la classe, le bâtiment oui, je sais qu'il n'existe plus, souffle de trombone, souffle de démolition pourtant non, et c'est devant cette même porte qu'on a apporté Maurice deux ans plus tard, qu'on a offert à notre professeur de philo un mouton – broutard, peut-être ?

On avait baptisé le mouton Maurice à cause de Merleau-Ponty.

Oui, quand même.

J'embarque ma valise, je ne suis pas du genre à me laisser emmerder. J'emmerde tous ces pinailleurs, pas du genre à me laisser embringuer dans d'oiseux arguments, fumeuses arguties. Trace mon chemin. Un pas, c'est déjà toute la route.

Souffle, souffle.

Souffle du trombone.

Comment – comment – comment, dis-je, peut-on se prénommer Julien-Baptiste ?

Il fait une chaleur épouvantable, un cagnard du diable.

Avant le mouton, avant d'attendre M. Dassé dans l'allée, en seconde, avant tout ça, au collège donc, je suppose, j'avais voyagé – toujours la valise, mais encore très fraîche – en aéroplane blindé. Laissez-moi vous dire que, déjà, j'étais bien loin d'être pété de tunes. Châtain comme les blés, le charme agissant sur personne, regardant les autres s'éclater en scène, et moi en coulisse, à ne pas même ahaner.

Non, pas même. Oui, hein. D'ahan, souffler. Tirer.

Souffle, souffle, je me fous de ta valise, d'ailleurs je vais me plaindre au roi de Prusse, au bleu de Gex, et – volutes démentes, éclats de lampe-torche dans la valise, paupières trouées par la mémoire, envols de cagnards sauvages dans le ciel de toutes les canicules, il reste avec la valise à gravir les trente-neuf marches – à Catherine de Russie.

 

lundi, 03 décembre 2012

Lézard 4 : Seymour rencontre Jim

Move Us Overly

Jams Nordic Lord

Jars Clod Nimrod

Revolve Mousy

Move Our Levy’s

Mild Cordon Jars

Ye Lover’s Ovum

dimanche, 02 décembre 2012

Distiques ribéryens. "De la musique avant toute chose".

Hugo qu'est écouté d'Holst Saturne Uranus

D'a taclé que j'avoir gros douleur à l'anus.

 

On ont le plus connu qu'on est le Jupiter 

Que je chti musulman pas buvu Jupiler.

 

#############

 

Hugo qu'a lui me lu de Jean Anouilh Ornifle

Tandis qu'à je d'avoir donnu Zahia la bifle.


Hugo qu'a conseillu moi soleil de Satan

Claudel de confondir au soulier de Zlatan.

 

On a nul paraît-on ç'a d"Amélie Nothomb

Qu'elle remuant plus que Zahia qui gros thomb.


samedi, 01 décembre 2012

Goulinat


Jean-Gabriel Goulinat

ta brosse mince

dégoulina

sur la rue où le froid pince