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lundi, 04 janvier 2021

Un froid de canard sur le site Tanneurs

Pour le billet de ce jour, je vais me contenter de copier-coller mon statut Facebook de ce matin :

 

Ce matin, rentrée sur le site Tanneurs, pour surveiller un examen de L3.

L'épreuve étant de 9 à 11, mes collègues et moi arrivons dès 8 h 25 pour préparer les amphis. Nous constatons qu'il fait un froid de canard, probablement pas plus de 10°, plus froid même que dans les couloirs et le hall de l'Extension.

Nous avons fait appeler l'Antenne Technique Immobilière : aucun résultat.

J'ai tenté d'appeler deux bureaux différents de la Faculté Lettres et Langues : "l'Université de Tours est fermée, veuillez rappeler le lundi 6 janvier 2020" (oui, vous avez bien lu).

En attendant, les étudiant-es composent en se caillant, et en gardant leurs manteaux.J

ai installé deux radiateurs à bain d'huile dans chaque amphi, ce qui était tout à fait dérisoire : soit que les prises soient condamnées pour ce genre d'appareil, soit que le plan incliné empêche son utilisation, les 4 appareils ne fonctionnent pas (alors qu'ils marchent parfaitement dans les bureaux).

Il n'y a pas que le Covid19 qui tue l'Université : il y a aussi et surtout l'incurie administrative.

EDIT de 9 h 50. À 9 h 45, la ventilation des amphis a démarré. On sent de l'air... froid. Faut-il en conclure que le système de ventilation (primordial contre le Covid) ne fonctionnait pas avant ? que le chauffage n'avait pas été lancé ?

 

dimanche, 03 janvier 2021

Par la Mayenne

C'était étrange, cet aller-retour à Rennes, notamment pour apporter un second radiateur à A*, dans son appartement de Cesson-Sévigné. Et malgré cela il nous dit ce soir que ça chauffe lentement. (Il n'est pas frileux et il sait manier autant l'euphémisme que l'hyperbole.)

Je me suis arrêté deux ou trois fois sur le chemin du retour, brièvement car je n'ai pas pris l'autoroute et je voulais aussi passer quelques heures avec O*, un peu morose entre la fin des vacances et le départ de son frère ; une autre fois, je ferai de vrais détours, pour voir, filmer etc. Aujourd'hui, j'ai surtout filmé en conduisant (mais les deux mains sur le volant, les yeux rivés sur la route) ; je verrai ce que je fais demain de ces images, pour le projet hache plus.

La campagne mayennaise est loin d'être laide, même sous la grisaille.

Je la pense injustement décriée.

 

samedi, 02 janvier 2021

Repasser

Deuxième jour de l'année, et déjà en retard.

Levé à huit heures et des poussières. Ce matin, entre autres, j'ai fait le repassage ; il va neiger de l'or, car si je le fais trois fois par an c'est le bout du monde.

(Quand j'étais étudiant, j'avais appris à repasser mes habits, mais fort médiocrement, et c'était devenu une boutade habituelle avec ma mère, de lui faire deviner si la chemise que je portais avait été repassée ou non.)

 

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Il fait beau et sec, il a gelé ; un merle s'aventure jusqu'à la vitre de la porte-fenêtre pour y chercher des miettes ; les merlettes sont plus timorées. J'ai dans la tête Au bal masqué de La Compagnie Créole.

 

10:53 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 01 janvier 2021

Nouvel An

Avec la nouvelle année, et le premier café, c'est l'occasion d'écrire quelques mots d'espoir (espérons...) et de bilan (relatif et provisoire).

Souhaitons-nous de sortir du marasme, c'est-à-dire que la vaccination nous permette de vivre, donc de mettre fin à la pandémie dans sa version la plus aiguë, et de revivre normalement, ou le plus normalement possible, afin que nous puissions collectivement, et en formant le vœu qu'il ne soit pas trop tard, nous attaquer au chantier de la transition écologique et économique. Là est, aurait toujours dû être, l'urgence.

 

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Sur le plan personnel, je n'ai pas à entrer dans le détail (ces carnets n'ont jamais été un journal intime), mais disons qu'en ouvrant cette rubrique 2021, j'espère tenir le rythme. Par honnêteté je l'écris ici : j'ai plusieurs semaines à rattraper pour la rubrique précédente, que j'ai réussi à tenir chaque jour jusqu'au 6 décembre, avant de sombrer les 7, 9, puis chaque jour après le 10 décembre : vingt-trois billets à rédiger a posteriori, donc. J'avais d'ailleurs commencé la rubrique *2020* avec des blancs, des atermoiements, des inquiétudes. Tout cela est trop compliqué, trop fatigant.

Trop compliqués, toujours, ces projets dans lesquels je m'engage, ne me tenant à rien de durable. En 2020, je n'ai écrit qu'une trentaine de billets du projet Balayages, je ne me suis pas tenu aux Sonnets aphones, et j'ai écrit la moitié (300 et quelques textes tout de même) du Projet Scarlatti, dont toute la structure arithmétique impliquait de l'achever avant la fin de l'année 2020. Les différents chantiers vidéo n'ont pas de terme fixe (à l'exception du Projet Pinget, interrompu en août 2019 après dix mois de travail intense, et que j'aimerais reprendre), donc ils s'accommodent mieux de mes sautes d'humeur et de mes longues périodes d'apathie (d'engourdissement ? de prostration ? d'inertie ? CRISCO ne m'est d'aucune aide).

Je ne veux, ici, m'engager à rien, si ce n'est à signifier mon envie, toujours présente, jamais vraiment poussée à son terme, d'écrire un livre, et même, au fond, surtout, d'écrire des livres.

(Des livres sans adverbe ? ce serait une gageure.)

 

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Hier après-midi, j'ai pu photographier une magnifique Mésange huppée. Cela m'a suggéré que l'année qui allait s'ouvrir ne serait peut-être pas si pourrie que ça. Allez savoir.

 

Mésange huppée (Lophophanes cristatus), rare au jardin - Tours-Nord, 31 décembre 2020

 

 

08:56 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)