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mardi, 30 août 2005

Des nombres

Ce jour, entre 14 h 18 et 14 h 24.

Que je vous montre un peu comment j'ai la folie des nombres: venant d'écrire deux notes en ligne, je m'aperçois que 28 minutes séparent la publication de ce diptyque (l'une publiée à 13h49, l'autre à 14h17). Je constate alors que c'est le quadruple de 7, et, calculant la différence entre 1417 et 1349, je tombe sur le quadruple de 17, à savoir 68.

Je sais que cette folie est assez courante, et je fais mes délices, d'ailleurs, des aveux de Jacques Roubaud à ce propos (mais lui est mathématicien, ou "compositeur de mathématiques", ce qui n'est hélas pas mon cas) dans les différents tomes de son Projet (et de manière flagrante, dans sa meileure poésie).

Cette folie est courante, donc.
J'aurais un questionnaire à vous soumettre:
1) En êtes-vous victimes?
2) Est-ce une malédiction?
3) Pensez-vous que cette manie des calculs soit liée à la passion des mots?
4) Vous pousse-t-elle à lire différemment oeuvres poétiques ou de fiction?

Ceux qui auront répondu "non" à la première question peuvent toujours essayer de répondre aux suivantes, mais je crains que ce ne soit un exercice périlleux...

Commentaires

1) oui, 2; 3; 7; 19; 21; 29; 69; 99; 100
2) Non, ou pas plus que l'obsession des formes géométriques.
3) oui mais pas toujours.
4) Non pour la poésie, oui pour la fiction.

Écrit par : Livy | mardi, 30 août 2005

1) Non, pas vraiment, à part des cas trop évidents (cf ma note intitulée "Nombres"...)
2) Non, pas forcément, mais cela peut le devenir ! En somme, cela dépend de ce qu'on en fait !
3) Non, je ne crois pas
4) On peut s'amuser avec, mais lire différemment, cela me semble aller trop loin...

Écrit par : fuligineuse | mardi, 30 août 2005

Trop loin, sans doute. Si je te confiais qu'il m'est arrivé (rarement mais j'ai souvenir d'un roman de Machado de Assis...) de relire, l'ayant achevé, un roman constitué de chapitres brefs en ne parcourant que les chapitres multiples de 9, disons, ça te donnera une idée... Cela dit, je ne sais pas si c'est ce genre de "oui pour la fiction" que Livy avait en tête, pour sa part.

Écrit par : Guillaume | mardi, 30 août 2005

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