mercredi, 16 novembre 2005
L’ondieu
que notre monde
heureux d’être obstiné
et forcené par la technique
prenne l’eau, la barque à l’onde,
d’un regard dérétiné,
énucléé – chemin de ronde
où s’inscrive un tantinet
cette merveille de cantique
Une fontaine nous inonde
et le chagrin lâche la bonde
comme le cordon des tuniques
Tu verras l’œil
perdu au milieu des nuages
de Dieu dont nous portons le deuil –
en ce soudain écobuage
le feu n’a pas franchi le seuil.
Aussitôt c’est la peur panique,
frisson inné
au cœur du monde.
13:40 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
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