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vendredi, 09 février 2007

La littérature est-elle dangereuse ? [2] : Photos absentes écrites

Les six textes composant sous les rires les sourires ont été écrits et publiés aussitôt, "bruts de décoffrage", comme le veut un cliché contemporain. Quelques minutes après, vers huit heures, je les ai un peu retouchés, modifiés, à la plume rouge, puis lus devant l'auditoire rassemblé pour l'atelier de François Bon, après avoir écouté, souvent admirativement, les textes des autres participants.

Mon voisin de droite fut l'un des premiers à lire ses textes sur photos (Photos que je n'ai pas faites), et je lui ai parlé, après, à la fin, de Danielle Mémoire. Juste avant le début de l'atelier, nous avions discuté de Cadiot, car j'avais vu son exemplaire de L'art poétic' posé sur la table. Je n'aime pas tellement Cadiot, mais je ne demande qu'à aller y revoir.

Mon voisin de gauche a lu ses textes lui aussi, vers la fin de la séance, pétrifié (m'a-t-il dit après) par le trac, ce nouveau venu depuis quelques mois dans son existence. Ses textes aussi étaient très beaux, et j'espère qu'il les publiera. J'ai aussi entendu sa voix comme jamais auparavant. Je crois avoir reconnu une des photos écrites.

François Bon avait apporté des extraits de L'Image fantôme, de W, de Histoire de Claude Simon (je connais quatre personnes qui l'ont lu en entier, à commencer par moi) et Roubaud.

Jeudi soir, donc. Avant l'atelier, juste avant, Boogaerts (Que vas-tu faire / Moi je vais prendre la mer / Rompons cette atmosphère). Juste après, Rochepinard et Greux, puis les bords de Loire noirs.

Commentaires

Oui, j'avais lu tout cela ! Je dirais même que je lis ce blog, parfois ! Je crois que les textes que j'écris durant l'atelier ont une très forte vitesse de péremption dans mon estime. J'ose me prêter au jeu de la lecture oralisée et jugée en direct, mais une fois de retour chez moi, mes productions me paraissent d'une faiblesse qui ne me donne nullement le courage de les dactylographier. Ca va peut-être évoluer, mais en tout cas c'est très bénéfique car j'arrive à trouver précisément ce qui, rétrospectivement, ne me plaît pas.

Écrit par : Simon | mardi, 27 février 2007

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