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jeudi, 16 août 2007

De l'inévitable ébullition des rennes et des coatis en milieu de surchauffe tempérée

Histoire de justifier de temps à autre le titre de ce carnétoile (tant pour le toponyme que pour l'adjectif), voici un bref récit de notre première promenade de retour à Tours.

Voiture garée rue du Commerce, où, sous le soleil parfois timide mais toujours présent de ce jeudi auguste, étaient encore attablés quelques dîneurs tardifs. (Que voulez-vous, pour moi, par maniérisme ou feinte d'archaïsme, le repas du midi reste le dîner, et celui du soir le souper... mais juste, pour faire le malin, hélas : dans la vie courante, avec chaussures à pointe et style Jazy, je cède à l'infâme modernité du déjeuner et du dîner vespéral.)

Puisqu'il est question du regretté Jazy (regretté... mais est-il même mort ? penser à demander à Chieuvrou), avouerai-je qu'à la devanture d'un magasin de disques dont je n'avais jamais perçu l'existence, au début de la frange piétonne de la rue du Commerce, j'ai acheté quatre disques de jazz, dont le curieux Octet Ost du tromboniste autrichien Christian Muthspiel, que j'écoute en ce moment même. Je sais pertinemment que Christian Muthspiel se trouve en quelque autre point indécis de ma galaxie discothèque, mais où ? penser à demander à Chieuvrou...?

Les trois autres albums sont Il fait toujours beau du Stan Laferrière Tentet (ô quel titre tragiquement ironique...), Coïncidences de Yochk'o Seffer et Sylvain Miller, ainsi qu'une anthologie d'enregistrements de Dexter Gordon (années 1943-1947, collection "The Chronological Classics" (qui a l'air minable, mais je voulais cette version du 12 juin 1947 de The Chase, alors pour trois euros, hein...)).

Le reste de la promenade relevait de l'ultra-classique : place Plumereau ; place du Grand Marché avec son Monstre dont on ne sait s'il est plus insignifiant et laid qu'indigne et ridicule ; basilique Saint-Martin (Alpha voulant revoir l'intérieur de cette bonbonnière fin 19ème, je fus même traîné dans la crypte, dont je dois avouer que les mosaïques sont très honnêtes, considering...) ; exposition de l'espace des Bons-Enfants (où nous pûmes admirer plusieurs masques très réussis de Danie Christidés, de beaux noirs de François Pagé, un quinconce de céramiques de Hélène Stefanica, fidèle au poste) ; rue Nationale avec x tentations à l'étal du bouquiniste de la galerie Nationale ; etc.

{{{ Well, an uneventful afternoon, then, but that's just to give you a feel of Tours. }}} Nous ne sommes pas allés du côté de la place Jean-Jaurès, toujours agréable en ces milieux d'après-midi noirs de monde, ni près de la cathédrale, avec l'habituel tour par le château et le jardin de la place François-Sicard. {{{ Some other time...}}}

Commentaires

Donc résumons cette valse à trois temps :

1) Jazy (sans métro),

2) jazzy (avec une certaine dextérité),

3) ultra-classique.

Pour finir, faqtigués, on est retourné se Pagé.

Écrit par : Didier Goux | jeudi, 16 août 2007

C'est moi qui suis faQtigué, on dirait...

Écrit par : Didier Goux | jeudi, 16 août 2007

FAQ, Frequently Asked Questions ou Foire Aux Questions... c'est vous qui voyez... (Une valse a mis l' temps de patienter vingt ans, etc.)

Écrit par : Guillaume | jeudi, 16 août 2007

FAQ, en québécois palré : "ça fait que...".

Écrit par : Didier Goux | jeudi, 16 août 2007

Quand je vous aurai dit que je me targue d'être l'homme (valide) le moins sportif du quartier Velpeau, non pas tant en raison d'un quelconque manque d'ardeur dans l'effort ou à cause d'éventuels ennuis de santé que pour, dans le désordre, ma totale méconnaissance des règles les plus élémentaires de la moindre discipline sportive (sauf peut-être celles de la balle au prisonnier, et encore, c'est loin tout ça), mon absence crasse de « culture sportive » (ah bon ? Marius Trésor ne joue plus ?) et, surtout, mon aversion absolue pour ce que je désignerai un peu confusément sous le terme d'idéologie du sport, sans doute y réfléchirez-vous à deux fois avant de m'interroger de nouveau sur Michel Jazy.

Cela étant dit, je connais quand même un peu le personnage car j'ai vu autrefois à la télévision, à l'occasion, me semble-t-il, des J.O. de Moscou de 1980, « L'histoire des Jeux Olympiques », de Daniel Costelle... (je mets trop points de suspension car les spécialistes du sport qui-ont-fréquenté-les-vestiaires trouveront sans doute une telle référence un peu trop « grand public »). Je crois par ailleurs me souvenir avoir entendu Jazy évoquer quelques années plus tard la dépendance au tabac dans laquelle il était tombé après la fin de sa carrière sportive (tout comme d'ailleurs le grand Jesse Owens, qui lui, je crois, en est mort) et son combat pour s'en défaire après avoir subi un infarctus (je ne suis pas sûr toutefois de ne pas confondre avec un autre). Last but not least, j'ai, comme beaucoup d'entre nous, un collègue qui-a-tout-fait-et-qui-a-tout-vu, dont l'un des innombrables titres de gloire est que son père s'est entraîné, à l'époque du lycée, dans son Nord natal, avec le jeune Michel Jazy (le collègue en question a toutefois fait un beau bide quand il nous l'a fièrement annoncé car les plus jeunes de notre bureau ne connaissaient visiblement pas cet athlète, qui fut pourtant en son temps une véritable gloire nationale, et dont Wikipédia me confirme par ailleurs qu'il est bien vivant, à 71 ans).

Pour ce qui est de Christian Muthspiel, désolé mais ma culture musicale s'arrête à Aristide Bruant et Yvette Guilbert...

Par contre, j'ai été plusieurs années en classe, à l'école primaire du Morier, à Joué-lès-Tours, avec Frédéric Pagé, fils de Norbert Pagé et, me semble-t-il, frère du François Pagé que vous mentionnez (que des artistes, apparemment, dans la famille).

Écrit par : Chieuvrou | vendredi, 17 août 2007

Trois, c'est trop... ;-)

Merci de ce commentaire une fois encore éclairant (et à Didier pour avoir essayé (re ;-))).

Écrit par : Guillaume | vendredi, 17 août 2007

Les commentaires sont fermés.