dimanche, 09 septembre 2007
Matin mordu
Avec le couteau acheté au Portugal je pèle et découpe des poires, et je repense à la semaine passée jadis au Portugal, avec la Supercinq. Comme la compote d'hier était plutôt réussie, quoique trop sucrée, j'en prépare une autre, métissée de Williams et de Guyot. Au couteau, les Guyot sont plus moelleuses, de chair plus pâle, nettement plus juteuses ; plus grosses, les Williams ont la chair plus ferme, imperceptiblement moins blanche sous la lame. (Un couple d'oisillons / Un couple d'oisillons / Un couple d'oisillons) C'est à Castelo Branco que les souvenirs toujours me ramènent, dans l'odeur des poires.
Je les aime toutes, dans leur variété : passe crassane, "Conférence", Doyenné du Comice, packhams, etc. J'aime tous les murs blancs du Portugal.
(Un couple d'oisillons)
10:22 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, écriture
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