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dimanche, 28 octobre 2007

Le Voyageur à la pelisse

C'est long et large délavé comme cancéreux.

Dans ce paysage informe ce sont les flaques d'eau que l'on cherche à éviter, mais qui nous absorbent, comme Bob.

Sur la toile de ce paysage ce sont les mares qui.

Sur la toile de ce paysage ce sont les bavures qui portent des pics, tracent des aspérités.

Comme l'eau se fait pierreuse, à l'océan.

Comme le sable troue l'étendue, dans le long manteau de brume.

Ce sont les mares qui. Ce sont les noms des mots. Ce sont les mots des morts. Ce sont les morts qui.

À la découpure horizontale de la chaîne de montagnes, on voit passer, délavée cancéreuse, la silhouette lourde quoique décharnée du voyageur à la pelisse.

Des averses vermillon ou roses qui.

On se récite des poèmes.

On se fend d'une prose de temps à autre, pour pleurer mieux.

Qui marquent de leur empreinte la silhouette bientôt fanée du voyageur à la pelisse. 

 

Commentaires

Voyager pour ne pas pleurer.

Écrit par : d. | mardi, 13 novembre 2007

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