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dimanche, 13 mars 2011

Sortir du nucléaire (piqûre de rappel)

Extrait d'un communiqué du réseau Sortir du nucléaire, dont on voit tragiquement, en ce moment, malgré toutes les minimisations d'usage de la nomenklatura pro-fission française, qu'il a raison :

En France : des réacteurs nucléaires exposés à un risque sismique grave, construits en dépit des normes sismiques
 
Les réacteurs nucléaires français ne respectent pas les normes sismiques de référence. EDF est allé jusqu'à falsifier les données sismologiques pour éviter d'avoir à le reconnaître et d'investir au moins 1,9 milliard d'euros afin de mettre les réacteurs aux normes. La justice a rejeté mercredi dernier la demande de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace), la plus vieille centrale française, pourtant située dans une zone à risque sismique élevé.
 
Mais ni les normes sismiques draconiennes du Japon ni ses technologies parasismiques avancées n'ont pu empêcher la catastrophe nucléaire majeure qui s'y produit actuellement. Le Japon est pourtant le pays le mieux équipé et le mieux préparé au monde pour faire face au risque sismique dans toutes ses dimensions. Le Japon est également une des premières économies de la planète et un pays leader en matière de technologies de pointe.
 
Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », le dramatique exemple japonais démontre qu'il est totalement impossible de construire des réacteurs nucléaires résistant à un séisme. La seule solution véritable pour se prémunir de ce risque gravissime est d'engager le plus rapidement possible un plan de sortie du nucléaire.

Commentaires

Je n’ai pas d’avis tranché sur la question, faute d’en connaître tous les tenants et les aboutissants, mais je me fais deux réflexions :

1) Il est étonnant d’entendre le gouvernement français répéter en boucle que "toutes les conclusions seront tirées" de la situation au Japon. Il me semble, en effet, que la première de ces conclusions est le fait qu’on ne peut jamais tout prévoir, que (selon la formule consacrée) le risque zéro n’existe pas. Or, quand le risque en question est celui non seulement d’une catastrophe immédiate, mais aussi d’une contamination sur des dizaines, voire des centaines d’années, cela donne à réfléchir.

2) Il est plaisant d’entendre le même gouvernement accuser les autres partis de profiter de "l’émotion" suscitée par la situation actuelle pour relancer le débat sur le nucléaire. Quel meilleur moment pour le relancer, s’il doit l’être ? Quand tout va bien et que tout le monde s’en fout ?

La seule vraie question, j’imagine, est celle de l’existence d’une alternative crédible au nucléaire.

Écrit par : Bab | lundi, 14 mars 2011

Sur le second point, c'est bien connu : ce sont ceux qui évoquent les problèmes dans toute leur complexité qui sont "indécents", pas ceux qui expliquent que les nuages toxiques s'arrêtent à nos frontières.

Alternatives > personne n'a envie de voir nos paysages se peupler d'éoliennes et de panneaux solaires, donc la solution réside sans doute dans la miniaturisation de panneaux solaires, le perfectionnement et la densification des sources géothermiques etc. bref, dans de vrais INVESTISSEMENTS dans la recherche -- autre chose que des milliards dépensés en pure perte pour avoir des bagnoles munies de super-piles pour continuer à rouler à 150...

Écrit par : Guillaume | lundi, 14 mars 2011

Moi qui espérais que, d’ici 5 ans, je pourrais faire mon plein au plutonium pour piquer des accélérations à 200 à l’heure…

Écrit par : Bab | lundi, 14 mars 2011

Possibly you'll grow six extra pairs of legs...

Écrit par : Guillaume | mardi, 15 mars 2011

Les commentaires sont fermés.