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vendredi, 10 février 2012

Trafic de prise en glace passive

Deux jours de suite, deux innovations linguistiques et conceptuelles frappantes :



1) Avant-hier, un responsable de centrale nucléaire (ce qui n'est pas du tout rassurant, soit dit au passage) : "nous avons mis en place les trois niveaux d'action pour empêcher la prise en glace au niveau des réacteurs et des bassins".
En français, on dit "gel", ça suffit. "Prise en glace", je vous demande un peu !!!


2) Hier matin, on nous annonce partout que Woerth est mis en examen pour "trafic d'influence passif". Je comprends "trafic d'influence" et "complicité de trafic d'influence", mais là, ça m'échappe. Comment peut-on se livrer à un ACTE de corruption de façon PASSIVE ? 

En lisant l'article 432-11 (modifié en 2011, comme c'est curieux) du Code pénal, on a surtout l'impression que les coupages de cheveux en quatre sont là pour minimiser la responsabilité éventuelle de personnes reconnues coupables de corruption.