Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 19 mai 2020

Ondoyant, ou aboulique ?

Il ne faudrait pas que cette situation d'exception dure beaucoup plus longtemps. On s'aperçoit que le rythme pris pendant le confinement risque d'être difficile à abandonner, et pourtant nous avons maintenu, aussi pour O* les jours de classe, des levers à heure fixe, mais plus tard que 7 h du matin, d'où un risque de décalage.

 

Hier après-midi, un de ses camarades est venu jouer à la maison, avec toutes les précautions d'usage, de même qu'un autre était venu aussi mercredi dernier. Dimanche prochain, un autre encore organise son anniversaire au parc de la Cousinerie, avec, là encore, toutes les précautions. Mais ce dont O* a besoin, c'est de retrouver un vrai rythme de travail, une structure plus rigoureuse de ses journées, et surtout, plus que rigoureuse, une structure extérieure. Nous finissons par penser qu'à partir du 1er juin il repartira peut-être au collège, finalement ; nous allons beaucoup hésiter et tergiverser encore. Mais, après tout, dans une société où tous les clients de tous les magasins portent des masques, où les échanges sociaux sont réduits au minimum, et où la "distanciation sociale" sera de mise aussi au collège, pourquoi ne pas tenter ? De toute manière, d'ici là, si le déconfinement (et notamment la réouverture des écoles) donne lieu à un accroissement des nouveaux cas et des hospitalisations, on le saura.

 

De mon côté, je travaille, bien sûr, d'autant qu'avec deux cours d'agrégation et un paquet de L3 qui me reste à moitié sur les bras, je n'ai pas de quoi m'ennuyer. Mais je glandouille aussi, et pour mes projets personnels, je ne mets pas ces journées à profit autant que je le pourrais / devrais. Et ça m'énerve contre moi-même (un peu comme la mort certaine de mon ordi de bureau et la grosse fuite d'eau au compteur depuis des mois, découverte hier par l'employé de la régie des eaux et dont le plombier, appelé en urgence, pense qu'on ne s'en débarrassera durablement qu'en faisant abattre le néflier le plus proche, et encore, sans traîner).

 

Hier, heureusement, j'ai avancé dans ma lecture des "sonnets de bois" de Neruda et j'ai pu filmer (cela ravira Didier Goux) une famille de mésanges dont les jeunes, de toute évidence, n'étaient pas sortis depuis bien longtemps. Fait quelques découvertes intéressantes dans Jump & Other Stories. Je peine un peu dans Moi le Suprême.

 

07:24 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Oui, on repère très bien les jeunes tout juste échappés du nid, à leur façon de battre beaucoup des ailes pour finalement avancer deux fois moins vite que les adultes ; et aussi à leurs atterrissages un peu problématiques sur les brindilles des arbres. Mais ils apprennent très vite.

Ici, les charbonnières ont quitté le nichoir avant-hier matin, sous nos yeux niaisement admiratifs. Les bleues, elles, sont toujours au nid, bien que nous fussions persuadés qu'elles étaient nées avant les charbonnières : nous sommes décidément de bien piètres observateurs.

Écrit par : Didier Goux | mardi, 19 mai 2020

Sinon, je me souviens d'avoir, il y a quelques mois, abandonné "Moi, le Suprême" après une petite centaine de pages, très péniblement lues…

Écrit par : Didier Goux | mardi, 19 mai 2020

Bon, je m'accroche en ce Roa Bastos. La moitié dépassée, je persiste. Il y a des passages vraiment très beaux, mais le tout est assez indigeste.

Écrit par : Guillaume Cingal | jeudi, 21 mai 2020

Les commentaires sont fermés.