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lundi, 05 février 2024

Aliène

Je reparlerai forcément de ce livre en vidéo.

Le continuum humain-animal-cyborg-“alien” est au centre du roman qui n’a justement pas de centre.

Ou est-ce un discontinuum : Hannah la chienne clonée n’est pas Hannah l’empaillée n’est pas Fauvel avant d’être éborgnée n’est pas Fauvel un œil en moins n’est pas etc. Où la confiscation de la ressource en eau potable par les multinationales rejoint la « pacification » par flashball, le récit décrit un monde qui tente d’aliéner.

Aliène (05022024)

Le texte interroge sans arrêt l’envie d’analogie, et la déroute : « Elle pense à la colère qui anime la chienne et la voit comme pouvant être la sienne. Une vie et un corps qu’elle n’a pas choisis. » (p. 80)

L’écriture est puissante, parfois un peu excessive, mais nécessairement.

Le sujet du premier roman de P.H.C., Tabor, retraverse visiblement ce récit. Est-ce que P.H.C. est en train de construire une œuvre dans laquelle les livres forment un continuum ?

 

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