Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 janvier 2025

30012025

Il faut vraiment m’y remettre. Je ne peux pas laisser filer le mois de février comme les dix derniers jours. De la discipline. Certes, je lis beaucoup, et je ne « glande » pas, techniquement, mais je dois absolument tout recentrer autour de mon chantier de recherche, laissé en suspens depuis trois semaines, à peu près. Ni l’émission de radio, ni les traductions, ni le vlog, ni mes satanées revues de presse (il ne manquait plus que ça !) ni un prochain déplacement professionnel à Marseille (ville où je n’ai jamais mis les pieds) ne doivent me déprendre. Les cinq mois qui viennent vont fondre comme neige au soleil. Hier, j’avais envie d’écrire un texte, qui aurait vite débordé du cadre, sur la concomitance tragique entre les images – partout diffusées – des inondations, notamment en Ille-et-Vilaine, et le discours fantasmatique et fascisant de Bayrou sur la « submersion migratoire » : sans doute suis-je sous l’influence de Klemperer (dont j’ai trouvé quelques chapitres plus faibles), mais mon rôle n’est pas celui d’un sémioticien ; il y a évidemment un article, et même un essai à écrire sur cette ironie involontaire détachant le sens figuré, qui fantasme une menace, du sens littéral, qui manifeste la vraie urgence (climatique).

 

bafkreicb5hrw4n2q3rz2sdewxabnlu3xcn4s2f26bqma2hc4pdz6d26tey.jpg

 

Côté lectures, j’ai achevé hier The Sum of All Things, le dernier roman de Seb Doubinsky, et, il me semble – mais la fin est très ouverte, quand même –, de son cycle dystopique des City-States. J’ai commencé un manga, Pline, de Mari Yamazaki et Miki Tori, deux manga-ka très connu·es apparemment (mais mon inculture en la matière est totale).

Ces deux derniers jours, j’ai aussi lu les deux brefs recueils narratifs et voyageurs de Béatrice Commengé et d’Olivier Rolin, dans l’optique de la rencontre à la librairie Le Livre, mais avant de m’apercevoir que je ne serai pas là ce jour-là.

Il faut que je commence le nouveau roman de Nnedi Okorafor, qui fait l’objet d’un vrai battage et que j’ai enfin reçu hier par la poste, et que je voie si la vieille liseuse de Claire peut encore marcher, même vaguement, même branchée, afin d’y transférer quelques romans que je n’ai qu’en format numérique et qu’il m’est impossible de lire sur ordinateur : le dernier de Chinelo Okparanta, et celui – totalement introuvable – de Rosemary Esehagu, que l’écrivaine m’a envoyé en format .doc (ça ne s’invente pas, et ça a été un sacré parcours du combattant – si je pouvais avoir autant de chance avec Amma Darko…).

 

_________________

Addendum de 6 h 22 : je viens de partager ce billet sur trois réseaux sociaux différents (Mastodon, Bluesky, Facebook), avec à chaque fois une phrase d'accroche différente, une phrase extraite de ce billet. Je viens d'ajouter la photo d'illustration, qui provient d'un autre réseau social. Petit test : si vous êtes arrivé·es jusqu'à cette phrase, pourriez-vous juste indiquer en commentaire si vous débarquez d'un des trois réseaux ?

 

Commentaires

Je viens de Bluesky (bonne journée !)

Écrit par : Guillaume Vissac | jeudi, 30 janvier 2025

Je débarque de Mastodon !

Écrit par : Stewen | jeudi, 30 janvier 2025

FB...
(Super pour le roman !)

Écrit par : Mathilde | jeudi, 30 janvier 2025

Merci les ami·es !

Écrit par : Guillaume | jeudi, 30 janvier 2025

From Facebook.

Écrit par : Richard G. | jeudi, 30 janvier 2025

bluesky

Écrit par : vm | jeudi, 30 janvier 2025

Écrire un commentaire