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dimanche, 08 mars 2020

Droits des femmes, sexisme

Aujourd'hui, il faut absolument que je relance le projet des 29 contemporaines : il ne reste que huit capsules à enregistrer, et j'ai interrompu cela depuis deux semaines.

C'est ridicule. Comme l'est, généralement, ma tendance, à ne pas achever de tels projets alors que le but n'est plus si loin.

 

L'enquête de l'ONU sur le sexisme, qui se fonde sur des données collectées dans 75 pays, m'a effaré. Que 28% des personnes interrogées trouvent normal qu'un époux batte sa femme, ou que 40% des sondé·es soient convaincu·es que les hommes soient de meilleurs dirigeants politiques, ça montre que le chemin est encore trèèèèès long.

 

06:48 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 07 mars 2020

Ce qui m'advient encore

Aujourd'hui, chose rare, O*** avait une répétition au conservatoire en début d'après-midi. Je serai donc allé quatre fois cette semaine dans le quartier de la cathédrale. Aujourd'hui, nous avons déjeuné à la Grange des Celtes, puis, après un petit tour place François-Sicard (O*** ne se rappelait pas la statue de Michel Colombe), je suis allé – O*** déposé à sa répétition – acheter des disques à la FNAC, puis lire sans manteau, au soleil, sur un banc des jardins de l'archevêché.

Je me suis rappelé que cela fait cinq ans et demi qu'O*** a commencé à suivre les cours du conservatoire : actuellement, avec l'inscription en Hors Temps Scolaire, cela représente 2 heures de formation musicale (le mardi de 18 à 20), deux leçons individuelles de hautbois de 25 minutes chacune (le lundi à 17 h 20 et le mercredi à 18 h 15), une séance d'orchestre (le mercredi de 18 h 45 à 20 h).

Il ya cinq ans et demi, après les deux années d'initiation dans l'ancienne école désaffectée proche de l'avenue de l'Europe (je me suis rappelé hier que c'est le dernier endroit où j'ai vu les pains ovoïdes de savon senteur citron dont quelqu'un a publié sur Twitter une photographie à intention humoristique dans le contexte du Covid19), il y a cinq ans et demi, donc, j'avais commencé à publier dans la rubrique Ce qui m'advient les textes que j'écrivais le lundi soir de cinq à sept, pendant que j'attendais O***, lui alors à sa leçon de formation musicale + chant choral (si mes souvenirs sont bons).

Guderzo café.jpgL'objectif de cette rubrique était de travailler, chaque semaine, à partir d'un chronotope : le lundi de 5 à 7 + les lieux où l'on attend pendant qu'un enfant suit ses cours du conservatoire rue Jules-Simon. Les années suivantes le chronotope a bougé un peu, puis la rubrique elle-même, fatalement, s'est effilochée.

Je me suis rendu compte, aussi, qu'A***, notre fils aîné, avait alors le même âge qu'O*** aujourd'hui.

Après la lecture dans le jardin du Musée des Beaux-Arts, j'ai un peu déambulé, trouvé non sans mal un café ouvert, continué ma lecture (Les Porteurs d'eau d'Atiq Rahimi) sur la grosse bûche entre le pavillon principal du site Jules-Simon et la salle du Pré.

 

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Soir : Angleterre/Galles. J'avais pronostiqué, quand O*** m'a questionné lors du déjeuner, 32-22 : au début des arrêts de jeu, le score était de 33-23. Un bel essai gallois de dernière minute a pulvérisé mon pronostic.

 

Outlander, deux épisodes. Ce con de Jamie a latté ce con de Robert en lui défonçant la gueule : la masculinité en prend pour son grade, en un sens, dans cette série.

 

Écouté les disques achetés : Suzane, le dernier Murat, le dernier Agnès Obel, le disque de Sophie Alour avec Mohamed Abozekry, un jeune oudiste fort talentueux. [Je ne comprends pas pourquoi S. Alour, après ou comme tant d'autres saxophonistes, s'évertue à jouer de la flûte traversière. Le spectre bifrons de Coltrane et Dolphy ?]

 

vendredi, 06 mars 2020

Voyages dans le temps

Pas le courage d'attendre les 2 semaines au terme desquelles les infiltrations de mardi feront peut-être de l'effet : je commence ce soir le traitement anti-inflammatoire prescrit par la rhumatologue le 29 janvier (oui, je sais, je ne suis “pas très médicaments”).

Outlander, saison 4, épisode dans lequel Brianna et Roger traversent les pierres. Coïncidemment, reçu de l'éditeur Aux Forges de Vulcain (merciii !) les quatre livres traduits à ce jour de Charles Yu, dont son premier, qui tourne autour des voyages dans le temps.

 

jeudi, 05 mars 2020

*0503*

Journée de repos à lire, à préparer des cours.

 

La pandémie de Covid19 est d'ores et déjà là. L'incompétence du gouvernement se manifeste dans toute sa splendeur. L'abandon de l'hôpital public, sacrifié sur l'autel des profits économiques, que dénoncent les grévistes et soignant·es en lutte depuis plus d'un an, va sauter aux yeux de tout un chacun.

Blanquer dit simultanément que les enfants sont les vecteurs les plus efficaces du virus mais qu'il est hors de question de fermer les établissements scolaires. Ce type préférera voir crever deux millions de gens plutôt que de paraître faire un cadeau aux profs.

Sur France Info un épidémiologue confirme qu'il est impossible de savoir s'il n'y aura pas des milliers de nouveaux cas en quelques jours. il prenait l'exemple des transports publics parisiens, et ses suggestions étaient tout bonnement apocalyptiques.

 

13:13 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 04 mars 2020

Caloniz Herminia, Cristina

Fini de lire, ce soir dans la salle d'attente du conservatoire, un livre aussi ébouriffant qu'éblouissant, dont je reparlerai prochainement en vidéo, Cristina de Caloniz Herminia, publié aux éditions du Réalgar.

En quatre parties, de 12, 14, 13 et 11 pages respectivement le texte suit les méandres d'une figure / personnalité / personnage / femme de sa “petite enfance” à sa “jeunesse”. Ce poème en prose, ni narratif ni lyrique au sens strict, réussit donc à retravailler le matériau du Bildungsroman d'une façon radicalement singulière.

Très entre autres, il y a, dans ce livre, une attention aux plantes, notamment aux arbres, qui passe certes par le langage (je veux dire : qui est avant tout expressive), mais qui est puissamment évocatrice. Et puis, ce n'est pas si souvent que je lis un livre qui évoque nèfles et néfliers !

 

*** Brève recension par J.-P. Gavard-Perret ***

* Analyse approfondie de Lionel-Édouard Martin *

 

mardi, 03 mars 2020

Infiltré

Ce matin, infiltrations dans un cabinet de radiologie sis derrière le cinéma CGR Centre.

La secrétaire qui m'a reçu n'était autre que la mère de B., camarade de classe d'A*** de la maternelle à la sixième puis élève de C* en classe de première.

Il est rare que je me promène dans ce coin-là de Tours, et c'est à tort. D'ailleurs, je ne me promène plus guère, et c'est à tort : pourvu que les infiltrations me débarrassent des effets les plus aigus de cette foutue lombalgie/tendinite qui me casse les pieds depuis avril.

lundi, 02 mars 2020

Tout oublier

Aujourd'hui, maussade, triste, pas inspiré.

En cours de traduction pour étudiant·es d'échange, on traduisait un article sur le réchauffement climatique et les stations de ski françaises. En guise de prolongement culturel, comme j'essaie toujours de m'y contraindre, je n'ai pas trouvé mieux que le clip de Tout oublier*.

Si j'en crois le rapide tour de classe, seule une minorité de mes soixante étudiant·es avait entendu parler d'Angèle, ce qui semble démontrer qu'ils/elles ne fréquentent pas tant que ça les étudiant·es français·es, ou que ce n'est pas sur les goûts musicaux que roule alors la conversation, ou qu'Angèle n'est pas si populaire qu'on pourrait le croire (gare aux filter bubbles).

 

* Pas mieux, car je préfère faire découvrir des choses à ces étudiant·es qui ne passent qu'un ou deux semestres en France, mais apparemment c'était une découverte. Sinon, je suis convaincu que le clip parle bel et bien, de façon détournée certes, du réchauffement climatique et de la consommation de masse.

dimanche, 01 mars 2020

Mort d'un ami

1er mars, oui, mais dernier jour de vacances.

Ultime en tant de sens. Juste avant d'éteindre la lampe j'ai appris la mort d'un ex-collègue dont je fus assez proche, à mes débuts tourangeaux, et dont j'ignorais qu'il fût malade.

Il avait quelques années de plus que moi; il écrivait.

Impossible de dire que nous étions amis, puisqu'on s'était perdu de vue depuis des années. Pourtant, tant de discussions « remontent ».

 

23:11 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)