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samedi, 09 mai 2020

Odds and ends

Aujourd'hui, je n'ai pas fait grand chose, ou plus exactement : je n'ai guère bossé.

 

Comme, d'une part, il faisait beau, et comme, d'autre part, O* a été occupé à faire son travail d'arts plastiques le matin, à jouer à Fifa19 en début d'après-midi (il a été limogé de son poste d'entraîneur du PSG car avec les difficultés à jouer au niveau pro il y a 2-3 semaines quand il a passé ce niveau, il n'a pu terminer "que" 5e du championnat), puis à aider A* à faire la cuisine (quiche aux tomates cerise, velouté de fenouil et enfin chili pour demain), il n'y a eu ni partie de piquet, ni billard, ni ping-pong, et donc j'ai pu beaucoup lire, dehors, donc, malgré quelques agaçantes chignoles voisines autour des 3-4 heures de l'après-midi.

 

39de4-memmi2.jpgJ'ai fini de lire La statue de sel d'Albert Memmi, son premier roman (1953), que j'avais trouvé dans une boîte à livres je ne sais plus où, et qui s'est d'ailleurs débigoincé en cours de lecture : une fois la prochaine vidéo faite, il ira au recyclage, ce qui est dommage car c'est un très bon livre. En cherchant quelques bricoles hier au sujet de Memmi (dont j'ai lu il y a très longtemps, à Beauvais, Le scorpion) j'ai découvert qu'il était toujours vivant : il fêtera ses cent ans en décembre prochain. Roman en partie autobiographique, mais en partie seulement : on sait que les deux derniers chapitres correspondent en quelque sorte à une vie alternative d'Albert Memmi. Il s'agit d'un Bildungsroman qui suit les étapes d'un jeune Juif tunisois de l'enfance au début de l'âge adulte, après un “séjour” très rude dans un camp de prisonniers, sous le joug nazi. Memmi décrit très bien comment les Juifs d'Afrique du nord, considérés comme des citoyens de seconde zone avant et pendant la guerre, se sentent toujours aussi délaissés, tant par les FFL que par le nouveau gouvernement. Là où le roman se distingue notamment de la vie de Memmi, c'est qu'il s'agit d'un Künstlerroman déceptif : comment Alexandre Mordekhaï Benillouche n'est pas devenu écrivain. Le roman commence d'ailleurs d'une manière qui m'a rappelé le film de Perec Un homme qui dort, vu récemment.

 

pirandello.JPGJ'ai ensuite enchaîné sur un Pirandello acheté il y a un bon moment au Bibliovore (la fermeture des librairies ne m'a pas frustré car j'ai des dizaines de livres en souffrance, parfois depuis un bon bout de temps), Feu Mathias Pascal. Pirandello, ce sont surtout des souvenirs de théâtre lu, il y a longtemps : souvenir très vif d'avoir adoré Vêtir ceux qui sont nus ; je me revois encore rencogné dans un des deux vieux fauteuils de notre studio à Coppélia. Ce roman, le chef-d'œuvre de Pirandello selon la quatrième de couverture, commence très bien, les 150 premières pages, on va dire, mais je suis moins convaincu par les pages du milieu, l'intrigue dans la pension de famille romaine.

[On a side note, lire ce roman a été l'occasion de découvrir une scène des Évangiles qui m'avait échappé, la guérison de l'Hémorroïque.]

 

♣♣♣♣♣♣♣

 

chat 2.jpgSoir : Chat noir, chat blanc de Kusturica. Nous avions vu ce film, C* et moi, lors de sa sortie, en 1998, à Beauvais, avec une amie de l'époque, Béatrice, perdue de vue avant même que nous ne quittions la Picardie : elle s'était enfoncée dans la dépression, certainement, et avait glissé sans contrecoup possible dans les abonnées absentes. Il y a quelques mois, nous avons revu aussi avec les garçons Le Temps des gitans. La vie est un miracle, que je n'ai jamais vu, nous attend aussi. Chat noir, chat blanc est conforme à mon souvenir : brillant, drôle, emporté, véhément, avec bien entendu ces scènes anthologiques rythmées par des orchestres dans les postures les plus inimaginables. La grande scène du début chez Grga et la scène du convoi ferroviaire (avec le chef de gare pendu à une barrière levée) sont des hommages appuyés mais très réussis à Sergio Leone. Je n'avais pas de réel souvenir des entourloupes mafieuses qui rythment le film, ni du fait que les deux chats du titre sont aussi ceux qui, en folâtrant, ressuscitent les deux vieux. La résurrection et la joie macabre sont deux motifs essentiels du cinéma de Kusturica. La destruction progressive de la maison a un petit côté métafictionnel : regardez, on détruit le décor au fur et à mesure qu'on tourne le film. — Il faudrait revoir Underground aussi ; j'avais beaucoup aimé ce film et n'avais pas trop compris, à l'époque, pourquoi le film était accusé de défendre évidemment le nettoyage ethnique de Milosevic et sa bande...

 

rayon.jpgSinon, j'ai visualisé le rayon de 100 kilomètres autour de notre domicile, afin de voir quelles petites virées (avec pique-nique et masques) nous pouvions envisager : outre le Bioparc de Doué (mais quand les oryctéropes seront visibles, dixit le spécialiste), les châteaux vont commencer à rouvrir leurs portes, sans parler des villages des bords de Loire. Pour les grandes villes, nous avons été amusés de voir qu'Angers et Poitiers — très belles et captivantes — étaient tout juste dans le cercle, de même que Le Mans, alors qu'Orléans — cette cité grisâtre et médiocre — était hors de portée, à quelques kilomètres près.

 

vendredi, 08 mai 2020

Mensonges, suite

Il y a un mois, le gouvernement disait que les écoles ne rouvriraient qu'en cas de ralentissement très marqué du Covid19, et que des tests et des masques seraient disponibles pour tout le personnel de l'Education nationale.

7 mai : finalement, pas assez de tests même pour les soignants et les personnes présentant des symptômes. C'est ce que Véran a appelé des "tests massifs". Tous les autres pays doivent se foutre de notre gueule XXL.

Blanquer : pas de tests pour les profs, car il ne faut "pas gâcher".

Quand j'écrivais hier que le mensonge est leur unique politique...

 

14:57 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (1)

jeudi, 07 mai 2020

Reprise ?!?

Matinée : préparation de cours et correction de devoirs.

Après-midi : 4 h 20 de conseil d'UFR en visioconférence.

Demain je ferai un cours d'agrégation en streaming YouTube, un 8 mai, oui, car pas d'autre créneau possible avec les nombreuses collègues en poste dans le secondaire, et qui sont accaparées toute la semaine par la "continuité pédagogique".

 

J'ai vu passer des trucs sur la "reprise" ou la "rentrée" des profs le 11 mai. Que des comptes macronistes. Normal : le gouvernement et ses soutiens détestent les profs et veulent faire haïr les profs. Au prix des pires mensonges, car le mensonge est leur unique politique.

21:51 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 06 mai 2020

Où il est notamment question de Hilde Domin

En ce moment, A* se lève à 6 h 30 car il a des examens de maths tous les matins à 7 h 30 ; j'ai remis le réveil chaque jour à 7 h, au cas où... et, curieusement, je recommence surtout à être réveillé dès 6 h... Première chose ou presque, après les mails pro (pas grand chose ce matin) et un coup d'œil à Facebook et Twitter : ma traduction quotidienne.

Ce matin, j'ai traduit un poème de Hilde Domin, poète du 20e siècle très connue en Allemagne, et plus ou moins inconnue en France, je pense. Il faudra que je pense à chercher des éditions de ses poèmes, ainsi que sa correspondance — retrouvée après sa mort, en 2006 —avec son époux. Hilde Löwenstein, née en 1909, a connu à peu près toutes les vicissitudes d'une émigrée juive tentant d'échapper à l'Allemagne nazie : d'abord émigrée en Italie (mauvaise pioche), elle réussit à s'enfuir avec son époux in extremis, en 1939, avant de rejoindre l'Angleterre. Elle n'est revenue vivre en Allemagne qu'en 1961 après un long séjour en République dominicaine : c'est à ce pays qu'elle emprunte en quelque sorte son pseudonyme.

catkin.JPGPeut-être que, pour un prochain défi de traduction d'un poème par jour pendant un mois, je pourrais choisir Hilde Domin, et elle seulement. Dans le poème d'aujourd'hui, il y a un jeu sémantique sur la polysémie du mot Kätzchen, qui, heureusement, est identique en français : les chatons du saule se voient affectés d'un “pelage dégoulinant”. En anglais, ce jeu de mots n'eût pas été possible (kitten vs catkin).

 

Fini de lire Louis Lambert, qui est en effet, à bien des égards, et comme le disent deux personnages de The Ambassadors, un livre raté. Mais comme toujours chez Balzac, c'est un livre raté essentiel.

 

Aujourd'hui je dois continuer mes corrections de L1 et L3 (les étudiants déposent leurs devoirs au compte-gouttes, et moi je ne peux attendre le terme pour m'y mettre), et préparer mon cours d'agrégation sur Cook pour vendredi. Au début, le cours devait avoir lieu hier matin, mais diverses complications ont fait que j'ai dû le décaler. Les collègues/étudiant·es préfèrent la date du vendredi matin, seul moment calme de la semaine. Cela a beau être un jour férié, tant pis, je cède. La situation est déjà si compliquée, et pour tout arranger le jury qui devait annoncer les résultats d'admissibilité aujourd'hui a apparemment renvoyé la publication sine die. De toute façon, il est à espérer qu'on sorte enfin rapidement de cette situation, car entre les collègues qui continuent de travailler et d'avoir un fonctionnement quasi normal, comme s'il ne se passait rien de particulier, et les gens qui font n'importe quoi, il ne reste pas grand chose d'un peu mesuré...

 

D'ailleurs, les scènes diffusées hier à la télévision l'ont montré, Macron et Blanquer sont irresponsables et grotesques ; je ne sais lequel des deux adjectifs les décrit le mieux. Comme la situation est tragique et comme leur irresponsabilité risque d'augmenter le nombre de morts, on peut dire que le ridicule tue, et l'incompétence aussi.

 

mardi, 05 mai 2020

Ça travaille (au ciboulot)

Ce matin, le cours d'agrégation sur Gordimer s'est bien passé : c'était une étudiante/collègue qui se chargeait du commentaire de texte. Afin de permettre davantage d'interaction qu'avec Youtube, j'avais créé un “salon” avec Jitsi. J'ai donc pu voir — ce qui change tout — les collègues, dont le seul garçon, qui a eu l'air de s'emmerder tout du long des 2 h 30...

D'ailleurs, j'ai tenté de faire un live streaming de la visioconférence sur YouTube, mais il a dû y avoir un bug car seules les 90 premières minutes ont été enregistrées / archivées. Heureusement que j'avais fait un document avec mes suggestions de plan et d'analyses pour les absentes.

Pour préparer ce texte, je me suis replongé dans De Chirico, et surtout dans The Enigma of Arrival : une envie folle de relire ce livre. Si je me mets à vouloir relire, je ne suis pas sorti de l'auberge... Pendant ce confinement, toutefois, le “placard des livres en souffrance” se vide un peu, mais pas le “confiturier”.

 

Soirée : The Big Lebowski, vu au cinéma à sa sortie. Même impression qu'il y a 20 ans et quelque : film distrayant, bien joué, mais trop long, pas très bien ficelé, répétitif, trop “second degré”. En fait, ni C* ni moi ne nous rappelions l'intrigue, plutôt l'ambiance seulement. Mention spéciale pour le numéro hallucinant de John Turturro au bowling.

 

lundi, 04 mai 2020

Un beau bouic par Beuys

Levé tôt, avant même le réveil, à 6 h 30. Raté le café, c'est assez rare pour être souligné : il m'arrive d'avoir la main lourde, mais cette fois-ci j'ai fait, exceptionnellement, un café trop léger. C'est vraiment infect.

 

La journée est studieuse pour tous ici, dans la maisonnée : A* a deux examens à distance, dont un de maths tous les matins de la semaine à 7 h 30 ; O* en face de moi écoute des documents en espagnol pour une compréhension orale ; C* dans la chambre fait un cours en visioconférence ; de mon côté, j'ai déjà fini un de mes 5 paquets de copies, traité les mails professionnels, commencé à préparer le cours de demain matin (commentaire de texte sur un extrait de Gordimer). Suis en pleine lecture et correction aussi du chapitre que m'a envoyé mercredi dernier mon étudiant de M2.

 

beuys.JPGJ'ai aussi traduit vite fait mon poème quotidien pour les Germaniques de mai. Celui d'aujourd'hui est d'Eva Zeller, poète toujours vivante (97 ans !), à ne pas confondre avec Eva Christina Zeller dont on trouve, sur son site Web, gratuitement, toute une anthologie de poèmes traduits par un universitaire néo-zélandais. — J'ai un peu tergiversé dans mon choix de la poète à traduire et ai commencé à lire, avant de renoncer (la langue est trop complexe), une poète du dix-huitième siècle, Sidonia Hedwig Zäunemann.

 

Hier, je me suis “débarrassé” de la vidéo très longue dont j'avais commencé l'enregistrement le 6 avril. Une bonne chose de faite, en attendant mon improbable liste des 100 (73 ? 41 ?) livres majeurs du 21e siècle. — Hier soir, aussi, le nanard du dimanche soir : Les Bons Vivants, film à sketches de 1965 qui n'est (vaguement) sauvé que par le troisième “acte” et un de Funès en pleine bourre. Petit détail, l'excellent dictionnaire de l'argot Bob suggère plusieurs citations pour le mot bouic, synonyme de bordel que je n'avais jamais rencontré.

 

dimanche, 03 mai 2020

Ping-pong ?

Ce matin, à jeun, dès mon lever, à 7 h 30, je suis allé à la boulangerie pour y refaire le stock hebdomadaire : huit baguettes bio, deux pains. Sans compter les viennoiseries du petit déjeuner. Toujours pris par ma lombalgie, j'ai eu un peu de mal sur le chemin du retour, puis dans l'heure qui a suivi.

 

Hier, j'ai assuré mon troisième cours d'agrégation sur Gordimer en vidéo, ce qui a été l'occasion du douzième portrait de ma nouvelle série des Caractères : à l'imitation de Paul/Laurent, je vais écrire un bref portrait de chacun·e de mes contacts Facebook. Ce matin, j'en ai écrit deux de plus, le 13 et le 14. À terme, je les publierai ici, en les retouchant sans doute.

La nouvelle série de traductions quotidiennes est consacrée à des poètes de langue allemande ; aujourd'hui, c'est en traduisant le bref texte d'Ilse Blumenthal-Weiss que j'ai vraiment compris qu'il évoquait l'extermination des Juifs.

 

Aujourd'hui, il faut j'enregistre les derniers rushes de la vidéo commencée il y a bientôt 4 semaines et laissée en plan. (Personne ne me la réclame, il faut bien dire.)

 

09:55 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 02 mai 2020

*0205*

Impression que les tourterelles ont abandonné le nid : déjà, hier, on les y a moins vues. Peut-être est-ce à cause des fortes pluies, ou de leur nid foutraque et bâclé... C'est triste.

 

Hier O* et moi avons appris à jouer au piquet : la goutte d'eau, ça a été ma lecture de Son Excellence Eugène Rougon. Au vingt ou trentième roman qu'on lit et dans lequel des personnages jouent à ce jeu, la curiosité l'emporte. Et, de fait, pour un jeu de cartes à deux, c'est probablement ce qui se fait de mieux. — Il semblerait, à en croire le TLFi, que le substantif féminin piquette, au sens de déroute ou raclée, ne provienne pas du jeu de piquet, ce qui eût pourtant été piquant.

 

Hier encore : Macron ridicule ou scandaleux, on ne sait plus avec lui ; c'est comme avec Trump.

 

Hier toujours : Stavisky de Resnais. Bon film, qui a dû être “exploité” abondamment, en son temps (l'âge d'or de Ricardou et des structuralistes), par des profs voulant montrer le fonctionnement d'un récit mêlant prolepses et analepses. C'est très bien joué, et le contrepoint Trotski très judicieux. Pourrait-on faire une version contemporaine, voire un cycle de films, sur des modèles narratifs similaires, mais avec Boulin, Bérégovoy, Strauss-Kahn, Benalla...

 

Ce matin : troisième cours d'agrégation sur Gordimer via le streaming de YouTube. Cette fois-ci, je ferai cours dans la chambre. Comme je vais beaucoup parler du concept bakhtinien d'unfinalizability, il faut que je pense à insister auprès des candidates afin qu'elles s'entraînent à prononcer cet octosyllabe.

 

vendredi, 01 mai 2020

Pour ne pas en finir avec les nombres premiers

Hier soir, nous avons regardé un film canadien, Pauvre Georges ! de Claire Devers — pas mal, plutôt allusif malgré quelques lourdeurs de mise en scène — pas du genre à casser des briques. Je me disais ce matin, en y repensant, que c'est exactement le genre d'histoire qui peut donner tout et son contraire, d'un point de vue littéraire : par exemple, la même histoire, peu ou prou, racontée par Nuruddin Farah, d'un côté, et par cette baderne nullissime d'Eric-Emmanuel Schmitt de l'autre.

 

Consulté, pour l'avoir vue sur Facebook, la liste des 100 livres les plus importants du 21e siècle compulsée par le Guardian. Il s'agit d'un article de 2019 qui a resurgi, je ne sais pourquoi. Comme d'habitude avec ce genre de liste, je fais le décompte des livres traduits, donc histoire de voir ce qui, pour le monde anglophone, représente le monde : 84 livres sur 100 ont été écrits en anglais par des anglophones, pour l'immense majorité d'entre eux/elles britanniques ou nord-américain·es.

Toutefois, j'ai aussi essayé de repérer combien de livres j'avais lu. 14, comme suit, avec mes conseils au collègue avec qui j'ai échangé à ce sujet sur Facebook :

99/ Verre cassé de Mabanckou (aucun intérêt – AM n'a écrit qu'un seul bon livre, Lumières de Pointe-Noire)

95/ les Chroniques de Bob Dylan, intérêt trèèès relatif

75/ Tokarczuk, j'en ai lu plein mais pas celui-là je crois (pb du titre en anglais ?) – je conseille très hautement Les Pérégrins

69/ idem Javier Marias, pas sûr au vu du titre — bien aimé la trilogie Ton visage demain, qui même oxbridgisme et espionnage pendant la Guerre froide

47/ Persepolis, ok

46/ Human Chain, je ne connaissais pas l'existence de ce recueil de Heaney / à suivre

41/ Atonement, un McEwan très dispensable (moins mauvais qu'Amsterdam quand même) — à mon avis, il faut lire deux livres de McEwan: The Cement Garden et Black Dogs, point barre

33/ Fun Home, ok

29/ La mort du père et la suite de l'hexalogie de Knausgaard (j'en suis au tome 3), pas mal mais ça faiblit - le premier est vraiment très dérangeant et fort du coup

21/ Sapiens, m'a pas mal énervé, j'en ai parlé dans une vidéo

17/ The Road, ok

16/ Franzen, c'est comme Foster Wallace, pu finir aucun de ses livres, zzzzzzzzzzzzzzzz

12/ The Plot Against America, pas le meilleur Roth mais bien (je pensais qu'il était plus ancien que ça en revanche)

10/ Adichie, oui, il faut la lire [et plutôt Half of a Yellow Sun qu'Americanah, pour commencer, en effet]

 

Il faudrait que je compile ma propre liste des livres publiés entre 2001 et 2020 dont je considère que les gens que je connais gagneraient à les lire, ou à  les avoir lus. Il n'y en aura pas cent : un nombre premier, peut-être...?