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samedi, 27 août 2005

Anonymat, pseudonymat

Vendredi, pendant la sieste d’A.

Je ne peux manquer de m’interroger en apprenant que deux des livres politiques qui vont marquer la rentrée sont écrits sous couvert d’anonymat et contre des figures politiques de droite (l’un contre Nicolas Sarkozy, l’autre contre Dominique de Villepin).

Que faut-il penser de ce lien? Les ennemis (rhétoriques) de Sarkozy et Villepin, respectivement, sont-ils nécessairement de gauche? S’ils sont de gauche, que doit-on penser d’adversaires politiques institutionnels qui n’avouent pas leur nom? Lâcheté ou peur de réelles représailles? Vivons-nous encore dans un pays où règne la liberté d’expression?

S’il s’agit d’une guerre au sein de l’U.M.P. (ou, plus généralement, à droite), c’est plus subtil encore, ou plus perfide. Gageons que le Landerneau parisien n’a pas fini de se perdre en conjectures ni de faire ses choux gras de ce pseudo-anonymat. Quoi qu’il en soit, et à moins d’imaginer que l’auteur d’un texte polémique contre un homme de pouvoir coure un réel danger, je suis choqué de cette manie du pseudonyme, de la dissimulation, du larvatus prodeo généralisé.

Commentaires

Je n'aime pas cet abus de « le Landerneau » à la place de « Landerneau », ville réelle et théâtre d'une pièce de théâtre qui a donné son sens à l'expression « faire du bruit dans Landerneau ».

Écrit par : Dominique | samedi, 27 août 2005

Merci de votre correctif, ou de votre remarque. D'où cette offrande d'un beau quatrain de Brassens (que vous avez aussi le droit de ne pas aimer!):

"Aux appels de cet étourneau,
Grand branle-bas dans Landerneau:
Tout le monde et son père accourt
Aussitôt lui porter secours."

Chacun doit prendre garde à l'influence des clichés journalistiques sous sa plume! Je prendrai garde!

Écrit par : Guillaume Cingal | samedi, 27 août 2005

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