Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 12 octobre 2005

La Pléiade de La Riche & Coco Texèdre aux Bons-Enfants

Sous un soleil toujours magnifique, je me suis rendu, pour la première fois, en ce début d’après-midi radieux, à la Pléiade, la salle de concerts de La Riche, qui est très mal fléchée et devant laquelle, sans être pourtant aveugle ni inattentif, je suis passé deux fois sans la voir : au troisième passage, ayant été renseigné par un piéton, le seul indice fut l’arrêt de bus, qui porte la mention « La Pléiade ».

Revenu à Tours, je me suis arrêté près de la place de Châteauneuf, et j’ai visité, rue des Bons-Enfants, l’exposition Coco Texèdre, dont j’avais annoncé, en fin de semaine dernière, le vernissage. C’est, de fait, une artiste digne d’intérêt. Je n’aime pas tellement les petits formats et les livres accordéons, mais les séries de tableaux de dimensions plus larges sont très convaincantes. J’ai surtout en tête les trois 38 x 58 qui se trouvent sur le pilier de gauche en entrant, les deux 38 x 108 tout à droite près de la fenêtre, la série des huit 26,2 x 75 sur le mur de gauche en allant vers le fond de la salle d’exposition, et enfin, last but not least, les trois remarquables compositions en 26,2 x 75 qui se trouvent sur le mur à droite en face de l’entrée. Je trouve que les plus grands formats offrent à l’artiste un espace plus créatif, une page plus étendue, une plage d’expression qui la contraint à des compositions plus astucieuses, plus complexes, et de cette belle hétérogénéité naît un effet visuel piquant. Ainsi, une seule de ces grandes toiles se subdivise en un cadre empli de calligraphies creusées, une barre de couleur noire, une inscription peinte deux autres cadres plus petits, etc.

Les formats moindres, plus homogènes, donnent une idée plus simpliste du projet esthétique de Coco Texèdre. Le galeriste, très gentil, avec qui j’avais déjà conversé il y a fort longtemps et qui se souvenait très bien de moi (faible fréquentation de la galerie ou excellente mémoire ? les deux, disons), m’a montré le petit catalogue qu’avait édité, lors de son inauguration, la médiathèque de La Riche autour des œuvres de l’artiste.

Il y a aussi une petite commode en bois, avec seize tiroirs cubiques en carton blanc ; chaque tiroir est affecté d’un numéro imprimé à la façon des meubles d’internat de jadis (de naguère ? de maintenant ?) et d’un bouton original (pierres, galets, morceau de bois, etc.). Il s’agit, m’a expliqué le galeriste, d’une variation autour du cabinet de curiosités. De près, pourtant, l’effet du carton blanc n’est pas terrible…

************
En écoute : « Keyornew » (Mathieu Boogaerts. Michel, 2005)

Les commentaires sont fermés.