mercredi, 19 septembre 2007
Lys d'anus
Un poète dont on voyait les os, ce fut sans doute la première harpe.
Le Squelette
Tout est fumier !
Le Pèlerin du ciel
Et le sceptre et la crosse ne sont que d’ignobles lys d’anus entre les mains du pontife et du roi !
[...] Lentement les Squelettes émergent des terres alentourantes où la besogne les presque ensevelissait : symphonie d’os.
Guillaume réitère son appel dans toutes les directions.
Une fois la chose consommée, les amants observent entre eux deux quelqu’un, fantôme composé de ce qu’ils ont gagné ou perdu à se donner totalement, puis chacun va de son côté laissant l’étrange personnage devant la balance.
Derrière ce rideau l’action grouille informe dans la ténèbre : tragédie au fond de l’encrier.
Le Paon
(ouvrant sur l’homme sa harpe de regards)
Hahehihohu !...
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Photographies : Dunes de Sainte-Marguerite (Finistère)
Textes : Saint-Pol-Roux (Le Fumier & Vendanges)
21:15 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Photographie, Littérature
Commentaires
ben... qu'il aurait mieux fait d'aller respirer un peu le ciel au-dessus de son jardin ?
(St P R, ou bien le Guillaume qu'il invoque!)
Écrit par : F | samedi, 29 septembre 2007
Cela dit, c'est une recomposition... Tout de même, quelle langue !
Écrit par : Guillaume | samedi, 29 septembre 2007
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