Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 21 novembre 2011

2111 / Le dernier mot de Coriolan

Ici, pas d’italiques permis dans les titres. Numance me relance, mais je ne comprends à peu près rien à ses histoires albanaises. Toute la nuit j’ai eu dans la cervelle d’infernaux bourdonnements, et m’en suis beaucoup voulu de ne pas avoir poursuivi l’écriture du grand texte fluvial, plutôt que de commencer un énième immense projet, ou que de raconter des blagues de lépreux. Toute la nuit a vrombi. Les abeilles se décidèrent à sortir pour se défendre, et Gribouille assista à un combat furieux où chacun cherchait à percer un ennemi de son dard ou à lui manger la tête. Ma cervelle farcie d’insomniaques ardeurs, je ne me suis pas relevé non plus. Je dois tenir le coup. Mes ennemis sont nombreux. Les gratte-papier, les pisse-copie, les tire-jus me guettent. Jamais personne n’a porté le chapeau de feutre à larges bords et le col fourré de même couleur brune avec autant de platitude que le professeur Panerai, brossé par Carlo Ademollo. Dans mes nuits d’insomnie, je préfère revoir Alam Ara, avec l’inquiétante Zubeida.

Les commentaires sont fermés.