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mercredi, 14 décembre 2011

2013 / Perdita

« Tout ici est un puis sans fond. »

 

Mince, elle est bonne… Que devrais-je dire, moi, de mes journées perdues ? Pourtant, ça vaut le coup, alors je continue. Lui, il perd son temps, c’est vrai, mais peut-être aussi trouvera-t-il bientôt, parmi son fatras d’exégèses et de traductions d’auteurs méconnus, une véritable pépite, qui nous engagera tous, et pour longtemps. Chacun sa mission ; moi, je suis mon sillon. Au point de l’épouser.

 

« Tout ici est un puis sans fond. »

 

Je crois me rappeler un autre jour d’automne, il y a longtemps, un mercredi je crois – ainsi comptions-nous… ce jour n’était-il pas dédié à quelque dieu tutélaire propice aux messages ? – un jour où je lus en une seule journée (je vous prie de me pardonner pour la redondance, la lourdeur de l’expression) pas moins de cinq romans de ce même auteur contemporain français. Comment se nommait-il ? ma mémoire n’a pas la force de le nommer… son écriture très puissante s’attachait, dans la plupart des livres que je lus ce jour-là, à des situations qu’on aurait pu qualifier de sociologique. Je m’étais photographié, de quatre façons différentes, avec trois des cinq livres. On faisait n’importe quoi, c’était le bon temps je suppose. Octobre ? est-ce qu’il a existé, à une autre époque, un mois qui se nommait octobre ?

 

« Tout ici est un puis sans fond. »

 

Delphine revient, alors qu’on n’attendait plus ses promesses.

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