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mardi, 31 juillet 2012

Pistes

Avec l'Abeille. Sanguësa (Navarre), 18 août 2010. .

Rien, non, rien ne grime le passé.

Blême mémoire. De rien. Passe outre. Revient au même. Mêmoire.

lundi, 30 juillet 2012

Verdure hors Touraine

Jaca (Aragon), 17 août 2010

dimanche, 29 juillet 2012

Rayures

Jaca (Aragon), 17 août 2010

samedi, 28 juillet 2012

Tessons

D'où dépendre. 

Pas grand chose. Maint souvenir supérieur, une assiette en plastique, la déambulation.

Tout de même, quel inculte.

Tout de même, quel inculte tu fais.

D'un doge, la signature. Mais un mur ocre ne la porte pas, pavés inégaux où les naseaux fumants ce bourrin mafieux se tord la cheville, et on se cogne la tête contre un mur peut-être ocre, mais peut-être âcre aussi (quartier des abattoirs).

Tout de même, quel inculte tu fais, et sur les tessons fumants je te torture.

Coupole, fumures.

Il se voûte au fur et à mesure qu'avancent les années.

Il se courbe. Il s'échine. Il n'a pas lu une ligne qui vaille depuis plusieurs semaines. Il n'a pas écrit une ligne qui vaille depuis l'époque de Tolède. Finalement, il valait mieux se flinguer.

Souvenir supérieur. Mémoire qui se reproduit, de diffracte, se dédouble. Brouillard de pas grand chose, déambulation vague entre tas d'ordures avec chatons, tessons de verres et d'amphores, bimbeloterie, la mémoire trouve sa cible, vise son double, s'avise que rien ne sert de s'échiner. Intestins, queues, tripes. L'idylle verte au quartier des abattoirs.

D'où dépendre -- mieux valait se flinguer.

vendredi, 27 juillet 2012

))) météo (((((

6 juillet)

.

nèfles sont formées

pas eu d'été

et déjà voilà l'automne

 

.

19:00 Publié dans Nomades | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 24 juillet 2012

alborea )( cinq-cordes

8 juillet


garcia à fons dès le lever
matinier matinalement
& yves torchinsky exquis

n'y a que mahieux qui m'aille

alborea boréale
alborea aube arborée
& cinq cordes contre le bois des doigts font des vagues


dimanche, 22 juillet 2012

Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 5

Sans sache si on dit "ponder" "ponder over"

Où que je dansons le slow sur Easy Lover.

 

Que crois-je en regarder le jaune de Wiggins

Easy Lover c'est chanta par Phil Collins ?

 

Que donc si t'arrivus prems en haut de la côte

T'auris pour ton hôtel beaucoup plein de capote.

 

À m'avis que si on a bien dur aux mollets

Ce qui a près la selle est plus à flageoler.

 

******************

 

Pierre Rolland tombant qu'a de sanglant le coude

À dire le vélo qu'on a dur in the mood.

 

Jalabert qu'affirmer tout et puis son contraire

On diserait Deschamps que j'a allé de braire.

 

"On va regarder Pierre Rolland à Laurent 

Demander" : télé qui comme je parle au rang.

 

*****

 

Afin que comprendu puisse-t-on mes distiques

J'a veux écrit que des essais herméneutiques.

samedi, 21 juillet 2012

Chevrage

(8 juillet)

.

J'a croivu que sevrir de facebook a facile

& que Cingal m'est prendu pour un imbécile.

 

J'a pensu que pour faciliter la sevrure

Du password où que j'aura changé la serrure.

 

De sevrer que j'alla facebookeux anonymes

Endroit que j'aime été comme arènes de Nîmes.

 

Que sans de zuckerber l'écran à bandeau bleu

J'ai dur d'arrêter, si la douche bande aux bleus.

 

Je Hugo demandi de "sevre" un mot pareil :

Il dire moi "désaccoutume" en mon oreil.

.

vendredi, 20 juillet 2012

Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 4

Après la Croix de Fer qu'y aurit le Molard

Et pour monte ça qu'il pas faut être un gros lard.

 

Qu'avec de Californie les porte-drapeaux

Gueuler courir vraiment que sont des gros blaireaux.

 

Pas pige du tout qu'il y est Pierre Rolland

Que je croivus où il a mort Thierry Roland.

 

Et ç'a quoi sur un putain de vélo Horner

Que devu avoir accordéon (non ?) Horner.

 

******

 

À quoi serve Cingal que clavier tu t'astiques

(Si te lise personne) à ponder des distiques ?

 

Que fou rire elles font quand on dire "ponder"

Que Hugo m'est dit être anglais rime à Kinder.

 

Ne pas veux je parla cuisses de Kirienka

Que si grosses sont que plaques Willi Wonka.

 

Jalabert que disont qu'à le meilleur grimpeur

On offrut des préservatifs, même pas peur.

 

*

jeudi, 19 juillet 2012

Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 3

Ma femme qui m'ont dit "quel lourd ah mais quel lourd"

D'écriver des distiques sans être le doigt gourd.

 

Que je n'a comprendu qu'il y est écrit SKY

Sur maillots si c'est vélo (pas du sky).

 

Qu'Adam pas fini phrase et parla d'Annemasse

Tandis qu'écoutant moi disque de Jeanne Mas.

 

Rajoute Adam des "que" à la file, anaphore

Où qu'on a dur phrase trouée tel doryphore.

 

Qu'avec regarder au vélo Taaramae

Je suis grignoter un peu de tarama, hé !

mercredi, 18 juillet 2012

Trois distiques ribéryens confusément littéraires

Où que n'être pas que Bernanos ramollo

Jouut avec le diable à lancir diabolo.

 

*

 

J'avoir eu compara à le mallarméen :

De tir où face à Hugo je suis armé un.

 

* *

 

Je savoir très bien ce qu'être Louis Aragon :

truc vert qu'on mangeons à les tomates (pas gon !).

 

* * *

mardi, 17 juillet 2012

Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 2

Même que n'étant qu'au milieu de l'étape

Avoir essoufflé plus quand Zahia on se tape.

 

Qu'en écouter l'interview à de ce Sean Yates

M'ai endormi comme qu'on a doux de la sieste.

 

Qu'à chacun fois qu'à l'écran "Tête de la course"

Vu, j'on remis mon slip et m'a gratte la bourse.

 

Qu'attaquit maintenant Tejay Von Garderen

Pourtant qu'on n'a pas au Larzac (lou gardarem).

 

Enfin que je suis vu qu'attaquit le Cadel

Comme que d'ordi l'appuire la touche DEL.

 

.

lundi, 16 juillet 2012

Nouveaux Distiques ribéryens - "La Onzième étape", 1

Que vois comme que je les bidons Christian Knees

Les reprendu de grimacer façon Funès.

 

Kern que pédali comme un dingo dans la côte

D'Europcar bien dopant lâche beaucoup des autres.

 

Que sur la moto lui Laurent "dix plus un onze"

Où qu'on a dur de dire au foot coulé un bronze.

 

De lui qu'augmenter l'écart à quatre minutes

Et trouverit potion à forêt des Carnutes.

 

Comme que je golri que ça col du Glandon

Rimaire avec bidon et avec abandon.

 

.

dimanche, 15 juillet 2012

Le Tour de Franck

Croire que j'a su où que ce Kessiakov

A suédien et non pas comme être un Russkof.

 

J'a vu que les coureurs emmenont un braquet

Où que Hugo m'ont dit que ç'avait au taquet.

 

J'a pas comprendu qu'ils courent contre la montre :

Si n'est pas de vélo c'est injuste la montre.

 

D'où que la beautitude avu les cheveux clairs

Golri que je dire la saveur c'est Voeckler. 

samedi, 14 juillet 2012

# 25

 

Je mentais : du côté de Lye

 On se contrefout (sois poli)

 De ce Benjamin Rabier

 Que voilà oncques rhabillé

 Pour l’hiver comme Fregoli.

 

vendredi, 13 juillet 2012

# 24

 

Ligiens et Faverollais

 Se disputent (vapeur au lait)

 L’enfant célèbre, Benjamin

 Rabier, qui plaisait aux gamins

 Par ses vives couleurs – olé !

 

jeudi, 12 juillet 2012

L'Ephéméride : 12 juillet

(douze distiques pour douze noms de saints)

 

[1]

Qu'en saint Jason tout écoutre album INXS

J'a de la toison d'or golri tondre Mexès.

 

[2]

Qu'où de fêter content cette Saint Jean Gualbert

On a dur France 2 d'écouta Jalabert.

 

[3]

Il bogoss d'avoir aujourd'hui souhaitur Félix

Jour que j'aime à Zahia tournante et gros film X.

 

[4]

Comme que la sainte Zélie a juillet 12

Et que meufs Ibiza j'a aima la partouze.

 

[5]

Hugo m'est dit saint Jean qu'abbé de Vallombreuse

Que je prire Bayern mit patates nombreuses.

 

[6]

Vu que ç'a aussi la Saint Olivier Plunket

Où que golri je plein que rime avec kéket.

 

[7]

Je n'a pas connu de mec qui nomme Uguzon

Et où que golf football je suis foulé gazon.

 

[8]

Paru Quimper le saint qui dans liste Menou

Où que Zahia Closer qu'elle a broute-minou.

 

[9]

Higoumène au mont Athos fut Saint Jean l'Ibère

Que Mexès devant Rooney pas trop il libère.

 

[10]

Que panne de courant mandu Saint Viventiole

Place de spots on ont éclairé de luciole.

 

[11]

Comment que peux-je à demandir de Saint Ansbald

Qu'on a dur débarrassons-moi de ce Cingald ?

 

[12]

Que n'a pas comprendu je que Saint Hilarion

S'aussi appel Proclus : golri ou que rions ?

 

.

# 23

 

Un gandin vivant à Varennes-sur-Fouzon

 Préfère, et de loin, les motards cuir au gazon.

 Et il bâtit dans sa campagne

 Quelques châteaux en Espagne –

 Ce gandin dingo de Varennes-sur-Fouzon.

 

lundi, 09 juillet 2012

Eté indien, mais plus maintenant

 

On est marre que tout le printemps la pluie mouille

Où que je n'avoir pas copain d'une grenouille.

.

dimanche, 08 juillet 2012

De mèche

Les averses ont fini par coucher au sol les fleurs roses des pois de senteur. Les nèfles vieilles et desséchées de l’hiver dernier forment, ici et là, de petits tas compacts, comme du béton usé. Sur la terrasse, au vent et au soleil, un escargot se hâte. Le hérisson – que l’on aperçoit le soir quand on rentre tard en voiture – laisse ses crottes sur les dalles, dans un effort de symétrie visuelle avec les nèfles noirâtres.

Temps encore et toujours incertain. On a tout de même décidé de faire une lessive.

samedi, 07 juillet 2012

In praise of C.B.

(in the manner of e.e.c.)

 

so as we cel

ebrate (not over tea

) the newly-named tea

cher we cher

ish

 

is h

er summ

er summ

oned, that we cel

ebrate over beer

(not over tea

(not overdrunk)

) ?

vendredi, 06 juillet 2012

Nouveaux Distiques Ribéryens. "La Confusion toponymique".

J'avoir heureux où que le site Publinet

Est donné les admis à le Capes d'Anglet.

 

S'il eut falloir attendu jusqu'à lundi neuf

Elles avont devenu foldingo les meufs.

 

(J'a pas comprus pourquoi qu'à Ferrière-Larçon

La cycliste a croivé c'est le cheval d'arçon.)

 

De Véretz que me dire où pété un boulard,

Et qu'on a dur de boire alcool couleur molard.
 

jeudi, 05 juillet 2012

Coup de tournevis

 

Au moment où, le regard tourné vers les baraques d’aluminium du collège, on a entendu la trottinette de la fille bouclée, l’avenir paraît d’une totale vacuité. A quel moment se décider ? Courir après l’insoumission comme après un grelot, vasouiller comme une carpe koï – assez d’analogies – assez de pénibles analogies ! Des rehauts qui s’immiscent dans la mémoire, mince alors !

 

Assez, vraiment, d’analogies !

 

Le regard fixé sur la paroi de la prison, je n’entendais plus la trottinette, mais la calèche (non : le char à bancs) passait, avec les claquements des sabots des deux mules sur le bitume. La paroi de la prison, ses écailles, ses fissures, ses traces. Et enfin, le tragique est là, je ne vivais plus dans les analogies.

 

Circulont, y est rien de voir

Ruture de stock a dans les éthylomètres
Que si les flics m'arrêt, ils vont se faire mettre.

mercredi, 04 juillet 2012

Yelrad, eau comme ouate

monas hieroglyphica.png



Emmanuel dans la fabrique, porte les ciseaux de l’égorgeur, saigne les porcs – c’est déjà l’hiver.


On ne connaît ni Monas ni monade, de sorte qu’entre quatre murs, sans toit ni fenêtre pourtant, on s’enferme, heureux en Dieu pour pas grand-chose, et c’est comme si on avait formé des vœux. Comme si on les avait prononcés. Gardez-vous de la vie… Des vœux, du bout des lèvres pincées.


« Lavage au bock du détatouage. »


Vous ne croyez tout de même pas que – m’enfonçant dans le livre, saucisse au couteau – je vous livrerai mes secrets pénétrants ?


Il tombe des cordes dans la fabrique. Comme dirait Ronsard danseur, je faulx.

La distribution des jouets

Par un de ces matins d’été où, après une nuit ni bonne ni mauvaise, on se sent assez fatigué, las, presque abattu, on dessine dans l’air imaginaire des chorégraphies qui s’achèvent par des bricolages de phrases, on repense à ces photos de mineurs entrevues avant de replier sur elles une toile d’emballage et d’en dénuder le recueil non loin d’un célèbre Hellène. Venir si près, toucher au but, se sentir assez fortuné, s’être miné le moral – à Locmariaquer ou ailleurs – cela n’a guère plus de sens, je n’ai plus de ressort. De tout cela on pensera ce que l’on voudra, bien entendu, mais n’était-il pas étonnant que (Mineros ou pas, mufle sauvage ou non, labyrinthe ou pas, face de bouclier et vocalises de stentor), dès le linge étendu, le ciel se couvrît de nuages dont la couleur allait du bronze à l’anthracite, menaçant ruine, tant que le regard pouvait guetter, sur la table noirâtre et rouillée aux coins, les éventuelles premières gouttes ?

Il faudrait un troisième trône, pour façonner définitivement le podium.