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dimanche, 09 juin 2013

Une course landaise en Touraine (Parçay-Meslay, 9 juin 2013)

Était annoncée, pour cette après-midi, et depuis fort longtemps, sur le site Internet de la FFCL, une course mixte à Parçay-Meslay, soit à deux pas de chez nous. On sait que les ganaderias « de seconde » organisent plusieurs fois par saison ce genre de démonstrations dont le but est de faire connaître la course landaise à un plus large public, et loin de ses territoires habituels. Alpha et moi avions déjà vu passer des annonces de telles courses dans la Vienne, ou dans la Sarthe. Là, notre curiosité ne pouvait manquer d’être piquée au vif, et, bien que nous voyions chaque été plus d’une dizaine de courses formelles, concours ou courses de l’avenir, en dépit aussi de l’absence totale d’information locale et d’une météo qui me semblait de nature à avoir découragé le montage des arènes, nous sommes allés voir du côté de Parçay-Meslay, au cas où.

Parçay-Meslay, qui est surtout connue pour sa belle grange de Meslay, édifice remarquable où se tient, chaque année, en juin, le Festival des Journées Musicales, est une petite cité dortoir proche de Tours. 

Sans titreAprès les quatre minutes de route règlementaires (pas de feu rouge, pas de gendarme à alcootest embusqué au rond-point des Compagnons d’Emmaüs), nous y voici. — En effet, il s’y tenait une course mixte. Nous sommes arrivés peu avant trois heures, et avons compris que l’accès était gratuit (c’est la municipalité qui offrait le spectacle), et que la présence, si loin des Landes, de la ganaderia du Grand Soussotte était liée à un jumelage entre la commune de Parçay-Meslay et celle de Pomarez (ou entre la fanfare locale et la banda des Daltons, de Labatut – pas sûr d’avoir compris). D’ailleurs, la deuxième vache sortie se nommait Parcillonne, car elle avait été baptisée lors d’une précédente course en terre tourangelle, il y a de cela trois ans. Il s’agissait d’ailleurs d’une belle vache, très franche et sérieuse.

Sans titreMal installés, un peu fatigués par le speaker, pas trop rassurés non plus par la manière dont étaient installées les grilles servant d’arènes (sans compter que trois personnes persistaient à se coller, pour prendre des photographies, aux dites grilles au mépris de toutes les règles de sécurité), nous sommes restés une grosse demi-heure, mais assez pour voir le sauteur basque Mathieu Michelena proposer un saut qui n’est plus, selon moi, au répertoire depuis plus de trente ans, et que, dans tous les cas, ni Alpha ni moi n’avions jamais vus : le saut du bâton !

Sur les trois écarteurs ayant fait le déplacement, Caroline Larbère, la chef de cuadrilla du jour, et Romain Duplaa nous ont fait bonne impression, tandis que Johnny Valdès, à côté de la plaque sur son premier écart, était touché à l’épaule par Parcillonne alors qu’il cherchait à regagner une des talenquères.

 Sans titre

Cette petite heure (boniment de vulgarisation et Cazérienne enregistrée compris) était tout à fait étrange, car tout semblait décalé, dégéolocalisé, si j’ose le néologisme. Témoin de ce sentiment de décalage, je n’avais pas fait suivre mon appareil photographique, et n’ai donc pu saisir que trois clichés minables au moyen de mon smartphone.


µµµ  petite bourgade sans charme, où l’on trouve, à l’exception de deux ou trois bâtisses un peu anciennes et des petits commerces du centre, les inévitables bicoques en camelote des années 70 et les théories de lotissements hideux des années 80-90. Elle prospère (c’est-à-dire qu’elle crève, bien sûr) grâce à quatre « zones d’activité » qui ont achevé de tuer en elle tout charme, ou tout sens du paysage.

Commentaires

Le mot d'ordre avait-il été donné qu'il était nécessaire de s'habiller en rouge et blanc pour faire "concours de Dax"?

Écrit par : Marie Hélène | lundi, 10 juin 2013

Bonjour,
Pour répondre à Marie Hélène : oui, le mot d'ordre avait été donné à tous les Parcillons et Parcillonnes de se mettre en blanc et rouge non pas pour faire "concours de Dax" (Bayonne, Mont de Marsan, Vic Fézansac et autres villages, peuvent aussi prétendre au concours), mais tout simplement pour faire découvrir une région qui n'est pas la nôtre.
Peut-être qu'un jour sera organisé une fête de la bière avec "concours de Munich" où le mot d'ordre sera demandé aux hommes de porter un short en cuir à bretelle et aux femmes un dirndl.

Écrit par : Trifazee | dimanche, 16 juin 2013

Heureux de voir que M. ou Mme "Trifazee" répond sur un point précis, au lieu des propos aberrants, hors de propos et haineux qui ont fleuri dans les commentaires jeudi dernier. Merci de ces précisions. Une fois encore, je le redis, malgré mon peu de goût pour l'urbanisme parcillon, j'ai passé un bon moment dimanche dernier.

J'en profite pour signaler à tous les lecteurs de ce billet comme de ce blog en général que tout commentaire hors-sujet, obscène, incitant à la haine ou menaçant nominativement telle ou telle personne :
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Écrit par : GC | dimanche, 16 juin 2013

Pour Trifazee: plus facile de s'habiller en rouge et blanc (le mot d'ordre à Dax pour les ferias) qu'avec un dirndl ou un short bavarois! Plus facile à trouver en magasin en Touraine et dans les Landes je pense! :-))
Dans les courses formelles et autres championnats dans les villages landais il y a assez peu de rouge et blanc en fait car peu de touristes (pas de ferias) et beaucoup de gens d'un certain âge, "de la campagne", connaissant tout de la course landaise et, souvent, parlant patois entre eux.

Écrit par : Marie Hélène | mardi, 18 juin 2013

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