jeudi, 30 novembre 2017
) Nouveau Sonnet 105 (
4.12.2017.
rossignol) le laüstic
dont on n’entend jamais plus guère
le chant d’amour et de misère :
affiner le pronostic
derrière la talenquère
où peine un drôle de loustic :
ça plane pour lui (de Plastic
), ensanglantée sa paupière :
son succès fit des envieux
pour le chant de l’hypolaïs
& pour tant d’autres fariboles :
en sang aussi ses guiboles !
on lui refile du maïs,
gitane en paquet (un vieux
15:47 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 29 novembre 2017
sonnet en allant au tramway, un lundi très tôt
4.12.2017.
allégorie du rien urbain,
ma traversée du parking vide :
une de plus, une autre ride
sur le visage du bambin.
La chanson n'a pas de refrain
& le poème a fait un bide
avec l'e muet qu'on élide,
canasson qui rogne son frein
pourtant juste tombé du nid
maintenant la mort sous la nuque
attend. Recoiffe la perruque
& rêvant des stances du Cid
ou d'une nuit à Norrköpping
vide, traverse le parking.
15:50 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 28 novembre 2017
Nouveau bandeau
Aujourd'hui, j'enlève ce bandeau et le remplace par un autre.
13:49 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 27 novembre 2017
xvi + v
xvi + v
Faire du surplace. En écrivant ce texte, je ne déroule – pour l’instant – que des moments d’écriture, comme un tour de chauffe dans mon bleu de travail (une robe de chambre élimée et même trouée par endroits (j’ai déjà écrit à son sujet)), même les doigts froids, et en déroulant du rien, je n’avance pas. Sans avancer, pourtant, je m’enfonce dans le calendrier, et, tranquillement campé à ce premier jour de février 2018, j’atteins déjà, selon le principe de remplissage, les rivages de novembre. Remarquer cela n’aura pas été vain : je m’aperçois que, mal réveillé – à moins que trois jours sans écrire ici n’ait suffi à me faire oublier la contrainte – je n’ai pas respecté le principe de composition des kyrielles. Je vais devoir retoucher les quatre premiers textes du jour (xvi + n).
06:24 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 26 novembre 2017
xvi + vi
xvi + vi
Touché ! Voilà. The deed is done.
Et cette journée d’avance m’ennuie : petits problèmes administratifs à régler, étudiants qui vont défiler dans mon bureau pour la signature des programmes d’étude, délibérations de jury…
Déjà, tiens, aller se doucher et se raser.
06:27 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 25 novembre 2017
xxii + i
05:01 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 24 novembre 2017
xxii + ii
xxii + ii
« Pas mal de journées sont passées ».
C’est à la résidence Génovia, où il y avait un tourne-disques, que j’ai écouté pour la première fois l’album Le train du soir, acheté à la foire de Bordeaux, place des Quinconces.
On vivait, dormait au huitième étage. Très vite nous n’y avons plus fait que des sauts très ponctuels, une nuit par semaine peut-être, préférant mon appartement d’une autre résidence voisine, au nom italien (Coppélia).
Les gens qui habitent à Talence peuvent vérifier tout cela.
Les internautes curieux, avec Google Maps, aussi.
________________________
J'écris ceci le 14 février, mais la publication a lieu le jour anniversaire des 72 ans de Nuruddin Farah.
05:03 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 23 novembre 2017
xxii + iii
xxii + iii
Les yeux qui brillent de plaisir.
Plus tard, beaucoup plus tard même on peut dire – même si rétrospectivement ça paraît se toucher dans un passé lointain – j’ai commencé à écrire un texte dont chaque fragment s’ajointait au précédent au moyen d’un vers de Jeanne.
Ce matin, mes yeux doivent briller à cause des quintes de toux qui me secouent sans cesse et qui m’ont jeté à bas de mon lit.
05:07 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 22 novembre 2017
NoViolet Bulawayo : la longue nuit de mugabe
NoViolet Bulawayo, jeune et talentueuse romancière zimbabwéenne, auteure du splendide We Need new Names, a publié hier, sur son mur Facebook, le texte ici donné en lien, déjà “liké” 1.300 fois et partagé 817 fois à l'heure où j'écris ces lignes.
Elle m'a autorisé à le traduire et à le mettre en ligne.
Qu'elle soit remerciée pour ses mots et pour sa gracieuse permission.
« il n'est de nuit si longue qui ne se termine avec l'aube » — la nuit du président robert mugabe s'est terminée elle aussi. tant d'émotions, mais surtout, au tout début, je me suis assise ici et j'ai pleuré. . . car comme elle a été sombre et terrible, la longue phase nocturne de mugabe. pour ceux qu'elle a engloutis si nombreux, ne jamais voir demain. pour tout ce que mon peuple a dû faire pour survivre. pour tout ce qui dans cette longue nuit s'est effondré, dont des pans entiers de nous-mêmes. dispersés partout, parce que, quand les choses se désagrègent, les enfants du pays se précipitent et se dispersent comme des oiseaux qui fuient un ciel en feu – ils fuient leurs terres misérables pour apaiser leur faim à l'étranger, pour essuyer leurs larmes loin dans les pays étrangers, pour panser les plaies de leur désespoir dans ces terres lointaines, pour marmonner dans l'obscurité de ces terres étranges leurs prières percées d'échardes. oh ma famille Zim je suis désolée pour nos blessures collectives. mais je vous ai aussi vu endurer et lutter dans la nuit, j'ai connu vos rires et vos danses, votre espérance votre dignité votre grâce (non pas l'autre grace *) et tout ce qui fait de vous des astres dorés, et je comprends que toutes ces choses nous ont soutenus. je ne doute pas que nous survivrons à cette longue route devant nous, car comme nous le savons tous, nous devons affronter des lendemains tout en comprenant progressivement quel Zim nous voulons quel Zim nous méritons. ce soir, félicitations, amhlophe, makorototo, mon peuple paisible et résistant, c'est un jour que nous n'aurions jamais cru voir. et surtout, bienvenue à tous les enfants zimbabwéens nés ce jour-là – vous êtes notre promesse la plus précieuse et la plus immaculée, je vous souhaite de ne voir jamais ce que nous avons vu, et je vous souhaite de connaître enfin un grand Zimbabwe.
* allusion à Grace Mugabe, l'épouse du président déchu
Tous droits réservés © NoViolet Bulawayo pour le texte © Guillaume Cingal pour la traduction
08:12 Publié dans Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 21 novembre 2017
Louise Bottu
Grâce à François Bon, je découvre l'existence d'une maison d'édition installée dans les Landes, les éditions Louise Bottu.
En fait, je les connaissais de nom, mais aucunement leur catalogue.
Surtout, quand j'ai vu passer ce nom d'éditeur (et donc d'éditrice), je n'ai pas imaginé cinq secondes que les éditions Louise Bottu aient élu domicile à Mugron, au cœur de la Chalosse, à mi-chemin — ou peu s'en faut — entre la maison de mes parents et la maison de Hagetmau. À mi-chemin, sauf que pour aller de Cagnotte à Hagetmau nous passons par Pomarez et Amou, pas par Mugron. Dommage : c'est bien joli, Mugron.
Je vais de ce pas effectuer une petite commande, directement auprès de l'éditrice.
08:39 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 20 novembre 2017
Surconsommation. Un modèle.
07:00 Publié dans Indignations, Moments de Tours, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 19 novembre 2017
Zéro pointu
La grande gagnante de la soirée, c'est quand même l'étudiante qui annonce — avec les deux captures d'écran requises démontrant qu'elle n'a emprunté que ce livre-là — un compte rendu de Mr Dalloway de Robin Lippicott, et qui résume... Mrs Dalloway de Virginia Woolf.
22:20 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 18 novembre 2017
Hommage au couturier
14:44 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 17 novembre 2017
L'homme amoindri
Il s'en est passé, des choses, en 2006.
Je repense à tout cela en faisant quelques scans, au bureau 49bis, de la traduction française de Slow Man, que C*** vient de relire. Voyant que l'édition française date de 2006, je me rends compte que j'ai lu ce livre à sa sortie, en anglais, donc il y a plus de dix ans.
Comme L'Homme ralenti est publié au Seuil, ça me renvoie à ce traumatisme absolu que fut, en 2007, l'annonce que le Seuil, tout en me payant intégralement ma traduction de Links, ne la publierait pas. La raison officielle en était qu'ils souhaitaient concentrer le secteur d ela littérature étrangère sur leurs auteurs déjà confirmés : même si leur catalogue a ensuite confirmé cette hypothèse, je n'ai pu m'empêcher de songer, depuis lors (et bien que je reste, d'autre part, très fier de cette traduction et tout à fait certain qu'elle était excellente), qu'il y avait un problème avec moi.
Tous mes échecs, depuis lors, à trouver un éditeur pour les textes africains non traduits qui me semblent si capitaux ne découlent-ils pas de tout ce malheureux épisode ?
Links a été depuis traduit (et bousillé) aux éditions du Serpent à plumes, sous le titre (idiot) d'Exils. Depuis, plus personne pour lever ne serait-ce qu'un sourcil quand on parle des inédits de Nuruddin Farah, de Nnedi Okorafor ou de Ngũgĩ wa Thiong'o.
08:14 Publié dans Affres extatiques, Blême mêmoire, Translatology Snippets, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 16 novembre 2017
Place ton héros sur le trône
Mec qu'il a passéiste et le toquiwoquis
Cantona a mieux du smartphone les croquis.
·♦·
Cingal a pète-nèfle et bien casse-berlon
Qu'avec la poivrière imitont Ged Marlon.
17:17 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 novembre 2017
Sunology
On ne parle pas assez de Pat Patrick, et encore moins d'Art Hoyle.
19:19 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Chèvre, aucun risque, Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 novembre 2017
Noix
16:16 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 13 novembre 2017
LA FOLIE GUETTE
bonjour m. Cingal je tiens a vous joindre se mail si vous n avez pas reçu les dernière mail que je vous ait envoyés je vous le renvoi en espèrent que cela ne changera rien car je l ai quand même remis a l heure mais je l ai envoyés a guillaume Cingal je ne savait pas si cela vous a été transmis. je vous gréé de accepter mes sincère salutation
(mail reçu ce jour)
22:22 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 12 novembre 2017
Kein Deutsch ?
13:13 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 11 novembre 2017
xxii + iv
xxii + iv
Nuruddin Farah est né en 1945, comme Gérard Manset, et comme mon père qui a eu 73 ans hier (13 février 2018).
Quel est le sujet de ce texte ?
Qui me dira quel est le sujet de ce texte ?
Quand dira-t-on qui est le sujet de ce texte ?
05:12 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 10 novembre 2017
Eavesdropping
— Y a encore plus de pécu chez nous merde y en a marre.
— Vous les meufs vous gaspillez trop de papier.
— Ouais et puis vous les mecs c'est pas parce que vous avez le cul sale plutôt.
Peut-on survivre au vendredi ?
15:15 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 09 novembre 2017
Sonnet emoji (encore)
19:48 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 08 novembre 2017
xxii + v
xxii + v
Le sujet n’est pas le temps.
Je n’ai pas le temps de vous expliquer le sujet de ce texte.
Ce texte n’est pas sans objet, mais il est sans sujet.
Ce texte n’est assujetti à rien.
Ce texte n’a pas d’objet ; il est un objet.
Doliprane 3000.
05:15 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 07 novembre 2017
Goncourt
《 Ce mélange de la glace et du feu, forcément ça fait des étincelles. 》
À n'en pas douter, Guy Forget pourrait être prix Goncourt.
10:10 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 novembre 2017
xxii + vi
xxii + vi
Il y a deux livres que je voudrais vraiment écrire et que je n’écrirai jamais : l’essai sur la mêmoire et le recueil d’articles sur la transgression. L’un est déjà constitué de matériaux épars qu’il faut rassembler, trier et mettre en forme ; l’autre est tout casqué dans un recoin de ma pauvre tronche, mais pas une ligne d’écrite.
05:18 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 novembre 2017
Momentum gridlock
Il existe donc un essai intitulé Nonsense upon Stilts (celui que je cherchais, indisponible à la BU, indisponible au SUDOC, 119 € sur Amazon) et un autre, qui m'intéresse tout autant en fin de compte, dont le titre est Nonsense on Stilts (indisponible à la BU, indisponible au SUDOC, 1,92 € sur Amazon).
Entre autres maintes conclusions, c'est la première fois, je pense, que je m'aperçois qu'un livre disponible d'occase pour trois fois rien sur Amazon n'est présent dans les collections d'AUCUNE B.U. française.
05:05 Publié dans Lect(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)