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mardi, 24 avril 2018

Un million d'euros de dégâts (?)

Frédérique Vidal veut-elle faire pleurer les contribuables alors que son gouvernement relâche la pression sur l'évasion fiscale ?

Même à croire le surchiffrage des dégâts par les présidents d'université, l'évasion fiscale représente annuellement 80.000 fois ce montant.

 

Ne parlons même pas des centaines de millions d'euros économisés annuellement en demandant aux chercheurs de financer leur outil de travail, et en employant massivement des vacataires et des contractuels tout en supprimant à tout-va des postes d'enseignants-chercheurs.

 

lundi, 23 avril 2018

D'un bureau l'autre

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Quand tu n'as pas pu empêcher le redémarrage automatique, tout se ferme alors que tu étais en plein dans le document RECUEIL DES TEXTES L2S3 2018-9...

dimanche, 22 avril 2018

Pourquoi j'aime Heaney. Réponse à une question que je ne me posais pas.

Claire Placial m'a interpellé récemment sur Twitter pour me demander, en gros, comment j'expliquerais mon amour pour la poésie de Heaney. Je ne me rappelle plus sa formulation exacte, mais l'idée était que, parmi les nombreuses personnes avec qui elle échange sur les réseaux sociaux, je serais celui-qui-aime-Heaney.

Cela, déjà, est un peu embarrassant, parce que, d'une part, je ne prétends pas connaître si bien que cela la poésie de Heaney (par exemple, je ne possède, comme édition, que les New Selected Poems 1966-1987), et, d'autre part, il y a plusieurs poètes de langue anglaise contemporains de Heaney que je place plus haut que lui qui comptent plus pour moi — par exemple, et pour le redire, car je ne le dirai jamais assez : Walcott.

J'ai encore écrit récemment que, si on exigeait de moi de ne garder qu'un seul poète de langue anglaise du vingtième siècle, ce serait — vrai crève-cœur pour les délaissés — Walcott. Mais là n'est pas le sujet.

 

Le sujet, donc, est Seamus Heaney, et cela doit faire une bonne semaine que j'ai différé ma réponse, tout en y réfléchissant. Il se trouve qu'hier j'ai lu, dans le dernier recueil publié de Leontia Flynn, The Radio, le poème composé le 30 août 2013, ou en mémoire du 30 août 2013, et donc, puisque c'est ce jour-là qu'est mort Heaney, en mémoire de Heaney. Il se trouve aussi que j'ai enregistré cette semaine une vidéo dans laquelle je suis revenu sur le roman de Robert McLiam Wilson, Eureka Street, dans lequel un des personnages caricature la poésie irlandaise, et notamment Heaney. Enfin, en travaillant récemment avec ma collègue Fanny Quément sur des traductions de Billy Ramsell, on a forcément pas mal repensé à Heaney, et parlé avec Ramsell de Heaney, vu que, notamment, Fanny a consacré sa thèse de doctorat à Heaney.

 

Bon. Cela doit faire assez d'adverbes et d'occurrences du nom Heaney dans un seul paragraphe.

 

Now, seriously...

 

Il faudra que j'approfondisse, mais, si je dois expliquer pourquoi je suis attaché à la poésie de Heaney, pourquoi elle compte pour moi, c'est parce que la langue est à la fois complexe et un peu rude. J'aime être malmené, c'est-à-dire que j'aime qu'un poème – ou une œuvre – résiste, mais pas jusqu'à l'abstrusion. C'est pour cela que, j'hésite à l'écrire, j'admettrai volontiers que la poésie de Celan est plus importante (whatever that means) que celle d'Ingeborg Bachmann ou de Rose Ausländer, mais que je suis incapable de lire Celan plus de vingt minutes d'affilée, alors que ce n'est pas le cas avec Bachmann ou Ausländer. Autrement dit, Heaney – comme Ted Hughes, pour évoquer une autre grande figure que j'ai beaucoup relu depuis Noël – est, d'une certaine façon, un poète classique, mais qui ne cesse d'accrocher. Il n'est pas délibérément moderniste ou provocateur, et pourtant chacun de ses poèmes dérange.

 

Dérangement... oui, de la langue mais aussi du lecteur. Et c'est, du coup, une poésie qui exige d'être dite à haute voix, ou à mi-voix.

 

Un autre aspect important, c'est que Heaney parle du monde réel, c'est-à-dire des choses, des objets, des sensations. Il y a, dans sa poésie, le corps humain, et il y a ce qui échappe à l'humain. De là vient peut-être aussi ce dérangement. La manière dont les poèmes de Heaney jouent de la prédominance des mots monosyllabiques dans la langue anglaise, des termes saxons, je la relie – sans doute à tort – à cette façon qu'ils ont, sur un autre plan, de confronter l'humain au non-humain. (C'est plus vrai encore de la poésie de Hughes.)

 

Je pourrais prendre quinze exemples, comme un seul. The Grauballe Man. Dans la forme brève, on voit – même sans connaître ces cadavres de tourbières – ce qui est donné à voir : un portrait. Mais ce portrait est aussi (surtout) un portrait sonore. De là l'émotion. Que ce poème fasse un accroc.

 

Ou un autre exemple, le huitième des sonnets de Glanmore. Le jeu avec la construction du sonnet, sans que ce soit pur jeu formel. L'irruption de l'adjectif composé allitératif blood-boltered, qui évoque Hopkins (alors quoi : est-ce que ça perle parle du Christ?), préfigure le tas de bois du vers suivant (woodpile) ainsi que l'identification finale du sujet du poème à du bois de bouleau : My all of you birchwood in lightning.

(Et le mot birch lui-même... passons...)

 

Je vais m'égarer. C'est inévitable. Disons, pour tenter de répondre à la question posée, que la plupart des poètes qui m'accrochent sont ceux dont les poèmes font naître un monde étrange tout en représentant le monde réel. Peu importe l'attention à l'objet, ou le lyrisme du lieu : en ce sens, je suis autant lecteur de Guillevic que de Ponge ou Maulpoix. C'est dire.

 

Il faudra, je le crains, répondre de cette réponse.

 

samedi, 21 avril 2018

Quatrains animaliers discrépants composés en regardant “Planète bleue”

À Lyon si je vocalise 

Le gamin devient un gone.

 

Les dauphins conduisent

Le petit vers le gorgone.

 

♣♣♣♣♣♣

 

As-tu lu Britannicus ?
Ne me spoile pas l'histoire. 

Le corail a un mucus
Aux vertus anti inflammatoires.
 

♣♣♣♣♣♣

 

 
Je me la coule
Douce pendant les vacances. 

Le corail-boule 
A une grosse excroissance.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Ma verve est à la remorque 
Des grands poètes d'antan. 

Pour se nourrir, l'orque 
Assomme un banc de harengs.
 

♣♣♣♣♣♣

 

D'où vous vient, cher duc d'Aumale,
Ce magnifique Aubusson ?

La baleine à bosse avale
D'un coup cent kilos de poissons.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Après 
L'oasis vient le désert. 

La raie
Manta plane dans les airs.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Strophes déclamées,
Je vous aime avec délicatesse. 

Les raies affamées 
Pêchent à toute vitesse.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Le soleil annihile
Soudain le pergélisol. 

La sterne juvénile 
Peine à décoller du sol.
 
 

♣♣♣♣♣♣

 

Si contre toi je m'entête 
Ce sont des balivernes. 

La carangue à grosse tête 
Fait son festin de sternes.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Je monte sur les tréteaux 
Pour incarner Harpagon.

Les sternes montrent aux
Sterneaux le chemin du lagon.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Ta casaque, tourne-la,
Avant que l'orage gronde. 

Prédateur nocturne, la
Rascasse fait des rondes.
 
 

♣♣♣♣♣♣

 

Qui est donc Marina Fois ?
Je ne sais. C'est mon dilemme. 

Eunice aphroditois 
Aspire une grosse brème.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Mon ami trouve sauvage 
Cette œuvre rococo. 

Les poissons clown déménagent 
Une grosse noix de coco.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Les sportifs déambulèrent 
En portant haut le fanion.

Le mérou patibulaire 
Se dirige vers le canyon.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Tunique chamarée
Où vais-je te ranger ?

Les courants de marée 
Sont en train de changer.
 

♣♣♣♣♣♣

 

Tu n'as pas assez de croûtons
Dans ton potage ? Reprends-en.

Le labre à tête de mouton
Est franchement séduisant.
 
 

♣♣♣♣♣♣

 

J'ai posé le sabre
Près de ce miroir convexe. 

La femelle du labre,
Trop vieille, change de sexe.
 
 

♣♣♣♣♣♣

 

En écoutant du Manset,
Souvent je chante ou je danse. 

Le mâle dominant s'est
Fait chasser par un gros trans.
 
 

♣♣♣♣♣♣

 

Au fond de mon carafon
Coule une liqueur sereine.

Les crabes rouges se font
Dévorer par les murènes.
 
 

♣♣♣♣♣♣

 

Quand il dit areuh-areuh 
Le bébé n'est pas revêche.

Le couple de macareux 
Se relaiera pour la pêche.
 

vendredi, 20 avril 2018

Haut comme trois pommes

Treize heures treize. Je croque dans une pomme.

La troisième.

Trois pommes : c’est là tout mon déjeuner.

(Je peux bien écrire ce que je veux. Qui me lit.)

 

Il y a très longtemps que je ne fais plus les allers-retours entre le site Tanneurs et le site Fromont. Quand j’y réfléchis, je me dis que la dernière fois que j’ai mis les pieds rue Fromont, c’était peut-être pour cette surveillance de concours blanc de CAPES, il y a six ans, peut-être plus.

Bien des images de cours donnés à Fromont me reviennent, mais aucun souvenir plus récent que cette journée de… quoi ? décembre 2011, je dirais.

Ça se vérifie facilement : j’avais traduit, pour me désennuyer, un récit bref de Ben Okri.

Ainsi, je n’enseigne plus jamais à Fromont, l’avantage (le seul ?) de faire cours principalement le lundi et le vendredi, le lundi dès 8 h du matin souvent, et le vendredi jusqu’à cinq heures du soir généralement, parfois plus tard.

Plus d’allers-retours, donc.

 

Et si je passe devant ce qui est désormais la Maison des Vins de Loire, ou quelque chose comme ça, je me rappelle que, quand je faisais les emplois du temps avec l’ancien logiciel (entre 2004 et 2006), c’était le site Béranger : il y avait des amphis, où je n’ai jamais dispensé de cours mais où j’ai surveillé, au moins une fois, un examen de littérature britannique de deuxième année.

 

J’ai fini de manger ma pomme.

La troisième.

 

Et, d’ailleurs, qui était Fromont ?

(Étienne ?)

lundi, 16 avril 2018

Traduire Ringelnatz : Großer Vogel

Je me suis mis, sur un coup de tête, il y a une semaine, à traduire chaque jour un poème de Joachim Ringelnatz, puis à publier cette traduction sur Facebook.

Pour que le pari d'en traduire un par jour tienne, il faut bien sûr que ces traductions ne me prennent pas trop de temps, de sorte qu'elles présentent le double désavantage d'être :

* un peu bâclées

* uniquement des traductions de poèmes brefs

 

C'est ce second point que je voudrais aborder ici, car c'est cela qui me turlupine. Ainsi, aujourd'hui, j'aurais aimé traduire Fußball, mais cela me prendrait sans doute plus d'une heure... probablement deux... Je ne dispose pas de ce temps... Deux solutions, donc :

* m'en tenir aux poèmes brefs (ce sera une façon d'orienter la sélection) et attendre d'en avoir fait le tour pour voir où j'en suis

* commencer à “attaquer” des poèmes plus longs, mais en les découpant sur deux ou trois “journées”

Par ailleurs, je suis parvenu, pour le moment — et à une ou deux exceptions sur un distique —, à proposer des traductions versifiées et rimées très proches de l'original. Pour celui publié aujourd'hui (cf infra), j'ai dû, en revanche, passer de 11 vers à 13 vers... Choix délicat, décision prise non sans hésitations, mais il me semble que le ton du poème est respecté.

(Et le ton, c'est essentiel.)

 

___________________________________

 

Grand oiseau

 

Le rossignol capturé refusait

De chanter derrière les barreaux de sa cage.

Menaces, cajoleries,

Blandices... rien n'y fit.

Rossi ne chantait pas. Cet oiseau endurci

Fut placé dans l'obscurité

Au profond d'une cave.

Là, seul, illico,

Sans auditeur ni écho,

L'oiseau chanta

Absolument pas...

Et mourut dans la solitude

De sa rossignolitude.

 

 

Großer Vogel

 

Die Nachtigall ward eingefangen,

Sang nimmer zwischen Käfigstangen.

Man drohte, kitzelte und lockte.

Gall sang nicht. Bis man die Verstockte

In tiefsten Keller ohne Licht

Einsperrte. - Unbelauscht, allein

Dort, ohne Angst vor Widerhall,

Sang sie

Nicht —,

Starb ganz klein

Als Nachtigall.

 

dimanche, 15 avril 2018

Over hill, over dale

Cette après-midi, roborative interprétation du Songe du nuit d'été (de Britten) au Grand Théâtre de Tours.

C'était bien. Content.

Seul triple bémol pour le décor, un peu comme ci comme ça, l'accent anglais pourri d'une partie du chœur des fées (la maîtrise du Conservatoire de Tours (de jeunes adolescent·e·s français·e·s, donc)) et pour les places au rang N, car ma voisine (et épouse adorée) n'a pu voir les surtitres qu'en risquant le torticolis.

samedi, 14 avril 2018

De la ponte intempestive d'un Pélobate cultripède

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Que se lève enfin l'aède

Qui parle de sa bouche d'ambre !

 

Le Pélobate cultripède

A pondu au mois de novembre.

jeudi, 12 avril 2018

In there somewhere

O stables of granate and cottages of porphyry

I long for your kindness and your lazy fury

 

Cottages of porphyry, stables of granate

May I tell you aloud that I pulled what I ate

 

Though my dear life has been a glittering sewer

Is anything comparable to Pekuah?

mercredi, 11 avril 2018

Comment traduire “rumpity-pumpity”

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Sur Twitter, le compte parodique du roi Henri VIII use souvent, pour parler de l'acte charnel, de l'expression rumpity-pumpity, burlesque jusque dans sa forme, dérivée de l'expression rumpy-pumpy. Cette expression appartient à la catégorie, si riche en anglais, des redoublements linguistiques (en anglais : reduplicatives).

[Pour celles et ceux que cela intéresse, en voici quelques-unes, avec des explications diachroniques pas trop fatigantes.]

Je ne m'étais jamais demandé comment traduire rumpity-pumpity, mais, ce matin, directement sur Twitter, l'idée de créer une expression un peu idiote (un peu bébête, justement) en usant de redoublement syllabique m'est venue presque immédiatement. Donc : la bébête à deux dodos.

En l'espèce, ce ne sont pas les solutions qui manquent : un traducteur qui voudra rendre hommage à Rabelais (exact contemporain de Henri VIII, après tout) exhumera rataconniculer ; un proustien pourrait s'amuser à jouer sur faire cattleya ; etc. Surtout, en jouant sur les redoublements, on pourrait multiplier les possibilités : du cracrapuleux, des galipépettes, etc.

Ce n'est donc, une fois encore, pas intraduisible, mais trop traduisible.

dimanche, 08 avril 2018

Essays of Elia (1823)

Ma mère m'a passé trois livres de l'ancienne collection Everyman's Library, la collection cartonnée dont je possède déjà — toujours grâce à ma mère et à la faveur de je ne sais plus quel désherbage de bibliothèque de lycée — une dizaine de sélections de poètes romantiques anglais.

Ces livres, qui ont dû être l'équivalent, il y a 120 ou 130 ans, du livre de poche dans ce qu'il peut avoir de plus cheap, sont d'une belle qualité éditoriale ; l'impression et le papier sont très agréables.

Là, il y a le volume (marron, réédition de 1905 (?)) des Essays of Elia de Charles Lamb. J'avoue qu'à part ses Tales from Shakespeare, co-écrits avec sa sœur, je ne sais à peu près rien de Lamb. Le hasard fait curieusement les choses, car je me démène ces jours-ci avec Rasselas de Samuel Johnson (qui m'ennuie) et avec Wordsworth, et me trouve donc — en simplifiant beaucoup — en plein dans la charnière entre le premier romantisme et le second romantisme.

 

Ces Essays of Elia, écrits à partir de 1820 mais rassemblés en volume en 1823, auraient pu être écrits 75 ans plus tôt par Smollett ou Johnson, justement : ils sont tout du côté du 18e siècle. J'en ai lu trois ou quatre cet après-midi, et notamment le stupéfiant “The Praise of Chimney-Sweepers”, que j'ai choisi de lire à cause de l'intertexte blakien : il est ahurissant de voir à quel point Lamb se contrefout, au fond — et d'une façon qui le place aux antipodes de Blake, qui avait montré mille fois plus d'empathie trente ans plus tôt —, de voir ces enfants faire un travail dangereux et destructeur. Tout le mépris de classe, jusque dans des remarques qui frôlent régulièrement la pédophilie, est tellement évident et assumé qu'il faut lire absolument ce texte, qu'on trouve notamment ici. (Je n'ai pas bien élucidé l'histoire de la décoction de sassafras, mais enfin...)

 

Moins idéologiquement terrible, et plus contemporain, en un sens, ce passage du bref essai sur la Saint-Valentin, dans lequel on voit par ailleurs combien le côté commercial était déjà abusif et moqué :

In these little visual interpretations, no emblem is so common as the heart — that little three-cornered exponent of all our hopes and fears — the bestuck and bleeding heart; it is twisted and tortured into more allegories and affectations than an opera hat. What authority we have in history or mythology for placing the head-quarters and metropolis of God Cupid in this anatomical seat rather than in any other, is not very clear; but we have got it, and it will serve as well as any other. Else we might easily imagine, upon some other system which might have prevailed for any thing which our pathology knows to the contrary, a lover addressing his mistress, in perfect simplicity of feeling, “Madam, my liver and fortune are entirely at your disposal;” or putting a delicate question, “Amanda, have you a midriff to bestow?” But custom has settled these things, and awarded the seat of sentiment to the aforesaid triangle, while its less fortunate neighbours wait at animal and anatomical distance.

 

(Je clos sur une pirouette : entre Rasselas, la traduction en cours de Dead-Sea Fruit, le Guyana Quartet de Wilson Harris et donc, à présent, les essais de Lamb, je crois que l'aiguille moyenne de mes lectures, sur l'axe du temps, s'était rarement trouvée — ou en tout cas pas récemment — aussi éloignée du jour d'hui.)

mercredi, 04 avril 2018

Contribution post-steinienne au hashtag du moment

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dimanche, 01 avril 2018

Sonnet irrégulier quoique anagrammatique

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