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dimanche, 31 janvier 2021

Comme un pied...

On reprend la voiture, après une promenade dans la bourgade de Vernou, et, zappant du disque de Fatoumata Diawarra pour chercher ce qui passait à la radio, on entend deux notes au début d'une chanson, et je reconnais immédiatement Un pied devant l'autre de Jean-Pierre Mader. C'est le début de la fin, je pense.

 

samedi, 30 janvier 2021

Deux ronds de flan

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vendredi, 29 janvier 2021

Lève-tôt et visiolâtre

Réveillé à 3 h 45 (mais cela signifie que j'ai dormi cinq bonnes heures, d'un bon sommeil), levé à 4 h 15, j'ai résisté à l'appel du bureau, avec cet ordinateur, et j'ai passé les deux heures de l'avant-aurore dans le fauteuil de la bibliothèque, à un mètre à peine, sans écran, à poursuivre ma lecture d'Agir non agir, l'essai capital de Pierre Vinclair, et à finir de lire La saveur des derniers mètres de Felwine Sarr, qui s'achève par deux textes de l'été 2020, avec la pandémie au Sénégal.

Je ne parviens pas à me tenir au rythme quotidien dans ce blog, comme en 2020 (et même si j'ai foiré, alors, décembre).

 

Ce matin, les deux cours de 2 h chacun, de traductologie L3. La semaine dernière, pour le premier cours du second semestre, j'ai tenté le travail par petits groupes, pendant une vingtaine de minutes, ce qui permet de casser l'effet trop vertical et surtout trop aseptisé de la visio Teams, et ce qui a permis aussi à certain-es étudiant-es de collaborer sans l'avoir jamais vraiment fait avant. Faire connaissance malgré le distanciel, c'est fruste, mais tout est bon à prendre. Il faut que je retente cela chaque semaine ; cela ne retarde en rien le cours, et, la semaine dernière en tout cas, j'ai vu (moi qui peux suivre les débats dans toutes les "salles" simultanément) que l'intelligence collective n'était pas un slogan creux.

Lors d'une des vidéos tournées à bicyclette en novembre, je parlais du fait qu'il faudrait se forcer, après, à sortir des carcans/cocons dans lesquels nous plonge la pandémie ; entre autres, il ne faut pas se prendre au mirage de l'enseignement à distance.

 

06:29 Publié dans 2021, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 28 janvier 2021

Okay Bergou

Parcouru le n° des Cahiers de l'Herne consacré à Bergounioux.

La plupart des textes font ressortir l'aspect le moins intéressant de l'écrivain, son côté pisse-copie et donneur de leçons qui rit quand il se brûle. J'avais beaucoup aimé lire les différents tomes des Carnets de notes, car voir le travail dans sa continuité est fascinant, et il y a évidemment de vrais bonheurs d'écriture.

Là, dans ce numéro spécial, il y a un texte (inédit ? repris d'une de ses innombrables contributions à des revues ?) de Bergounioux lui-même, sur la génération de 68, et qui est absolument hérissant, ou navrant, de bêtise confite, paradoxalement très Biedermeier : l'embourgeoisement réac des anciens communistes qui fustigent "les jeunes", et qui ne se rendent pas compte que c'est leur participation enthousiaste au productivisme industriel qui a contribué à la catastrophe écologique dans laquelle nous sommes empêtrés (et dont, d'ailleurs, Bergounioux a au moins la décence de ne jamais parler). On a vraiment envie d'écrire "OK boomer" en marge d'une phrase sur deux.

 

mercredi, 27 janvier 2021

A Concise British Alphabet

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Par ailleurs, j'ai découvert, en écoutant l'album Seven de Soft Machine (la période après le départ, et même l'accident, de Robert Wyatt), le saxophoniste et hauboïste Karl Jenkins. Après quelques albums avec Soft Machine (j'aime beaucoup ses compositions sur Seven), il est devenu un compositeur à la fois prolifique et très "savant". Il va vraiment falloir que je creuse tout cela.

 

mardi, 26 janvier 2021

Tout à trac...

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lundi, 25 janvier 2021

Un grincement, un couinement ?

Réveillé dès 4 h 45, par un cauchemar ; ensuite, perturbé, comme hier soir, par un couinement peut-être lié au chauffage (déjà péniblement bruyant ici), mais que je n'entends que depuis quelques jours alors que C* s'en était déjà plainte il y a quelque temps, j'ai tenté de traquer le bruit à l'oreille. Pas moyen.

Une longue journée se profile.

O* commence aujourd'hui son stage de troisième, à la mairie de Tours, et plus précisément au service de presse de Tours Magazine.

 

05:32 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 24 janvier 2021

Un dimanche comme d'autres

Passé la journée à corriger enfin mes copies en retard, qui me regardaient de travers depuis plusieurs jours. Il faut dire que j'ai dépensé un temps et une énergie folles pour organiser le tutorat, qui va se mettre en place, on l'espère, malgré les complications administratives, mais pas avant le 8 février, le temps de monter les dossiers (et en espérant qu'un troisième confinement ne va pas venir semer la panique).

Entre midi et une heure, visio Jitsi avec mes parents, et A*, à Rennes : cette fois-ci, la connexion fonctionnait bien pour lui. Ma mère n'arrive pas, depuis une semaine qu'elle essaie, à avoir un rendez-vous pour faire vacciner mon père (qui aura tout juste 76 ans dans trois semaines).

Soirée : deux parties de Munchkin, toutes deux gagnées par O*.

Froid prenant.

 

samedi, 23 janvier 2021

Celluloïd dans la brise

Aujourd'hui, O* et moi avons joué de nouveau au ping-pong au petit parc qui est ouvert depuis quelques mois à peine. La table est de bonne qualité, mais ces jours-ci les alentours sont détrempés, boueux, pleins de galihougnes. Cette après-midi, il y avait aussi des rafales de vent, pas très fortes mais suffisamment pour que la partie prête plus aux fous rires qu'aux exploits.

 

(La vidéo du jour, montée comme depuis le 1er janvier à partir de plans filmés hier, se compose d'images foutraques tournées pendant la partie d'hier. Elle a déjà récolté un pouce en bas.)

 

18:30 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 22 janvier 2021

On connaît la chanson

Revu On connaît la chanson.

Mon souvenir lointain (vu à sa sortie, au cinéma) était conforme à ce que je pense encore aujourd'hui : très bien fait, globalement bien joué (sauf Azéma, décidément nettement mieux dirigée quand ce n'est pas Resnais qui est derrière la caméra), mais totalement vain, dérivatif. Dussolier excellentissime, comme d'habitude.

 

23:05 Publié dans 2021, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 21 janvier 2021

Le goût des autres

Passé la journée, depuis un réveil très matinal, à préparer des cours, régler des problèmes administratifs, et notamment l'organisation du tutorat, dont j'aurais dû savoir, en acceptant de m'en charger, que cela représenterait des journées entières entièrement bouffées : depuis lundi, je ne fais quasiment que cela.

 

Soir : Le goût des autres, déjà vu deux fois (dont une il y a quelques années avec A*). O* ne l'avait pas vu, donc nous avons profité de la reprogrammation en hommage à Bacri. Cela reste vraiment le meilleur film écrit par le couple Jaoui/Bacri. C'est une comédie, très douce-amère, qui n'épargne personne et qui épargne tout le monde (comme s'en étaient d'ailleurs moqués certains critiques à l'époque). Bacri y est à son meilleur, pas du tout dans le mode râleur/rigolo auquel on le réduit souvent, et même assez bouleversant.

Comédie à l'américaine, aussi, en ce sens que le scénario est très appuyé, choix délibéré, assumé : la comédie se déroule comme une démonstration logique, et c'est au spectateur d'en prendre son parti. Ce qui est réaliste, dans le film, c'est que personne ne peut changer du tout au tout, ni opérer un virage à 180° : ainsi, si le personnage joué par Bacri est capable de s'émouvoir du texte de Bérénice, ce n'est pas seulement par amour pour l'actrice, mais parce que d'emblée il a reconnu l'alexandrin (le fameux "oh putain, c'est en vers") ou parce qu'il n'a jamais supporté les goûts de son épouse en matière de décoration ("j'en peux plus de vivre dans cette bonbonnière").

Il y a d'ailleurs les personnages que le drame ne peut changer : le garde du corps, la femme de Castella, mais aussi le couple formé par l'artiste et son compagnon... au point d'ailleurs qu'en dépit de la scène du vernissage qui dénonce l'homophobie ordinaire, le film pourrait bien se voir taxer d'une plus subtile homophobie (via les stéréotypes, mais pas uniquement)...

 

mercredi, 20 janvier 2021

Viendras-tu ?

Très content des images filmées en début d'après-midi tandis qu'O* avait sa leçon de hautbois. Selon le principe de la série hache plus, je ne sais pas ce que je vais en faire, comment je vais les monter ni les légender, mais le matériau de départ sera  vraiment stimulant.

 

Sans rapport (mais en lien avec le billet d'hier) :

 

 

20:23 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 19 janvier 2021

Mort de Jean-Pierre Bacri

Le comédien Jean-Pierre Bacri est mort, et ce qui est curieux, c'est de voir le contresens partiel qui s'opère par la fusion entre lui et le type du bougon désabusé qui n'était qu'une partie de ses rôles (et qui était un rôle, avec tout ce que cela suppose d'ambivalence), figure de comédie qui se trouve mise en avant comme si représentative de la France et autres balourdises patriotardes à la mords-moi-le-nœud.

Dans mon souvenir, les principaux personnages interprétés par Bacri avaient tous un double, voire un triple fond, même si on sent toujours, dans les films dont il co-écrivait les dialogues, qu'il adorait s'écrire des répliques comme : vous aimez ça, vous, les raisins secs dans le taboulé ? Les rediffusions de ces prochains jours vont être l'occasion de vérifier cela.

 

11:15 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 17 janvier 2021

Blanquer = Castex

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samedi, 16 janvier 2021

Avatars

Journée vraiment grise, de pluie, de brume.

Un jour de janvier pas si typique que cela. Une partie de Munchkin n'a ni calmé ni ravivé la migraine. Le soir, Avatar, film vraiment hystérique et saoulant, malgré tout le message, impeccable (et encore...).

 

23:49 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 15 janvier 2021

Objets anciens

Ce soir, en accompagnant O* à sa leçon de solfège, nous avons donc fait un tour en ville (et à la librairie), à l'heure à laquelle, ces prochaines semaines, tout sera désormais fermé. Il était presque sept heures quand nous sommes sortis de la librairie. Puis nous avons attendu à l'extérieur du conservatoire : à partir de la semaine prochaine, le cours aura lieu le samedi midi.

Lundi, A* va repartir à Rennes, dans l'incertitude, avant l'heure du couvre-feu mais après un cours à distance.

J'ai filmé quelques plans pour mon film de demain. Aucune idée de la façon dont je vais emboîter tout ça. En attendant, regardons la dernière vidéo de Juliette Cortese, qui publiera deux livres en 2021 :

 

 

jeudi, 14 janvier 2021

Bientôt déjà la mi-janvier

Pas de vélo aujourd'hui ; à peine une semaine, et déjà je déroge.

D'ailleurs, pas mis le nez dehors.

 

Annonces du gouvernement : couvre-feu partout de 18 h à 6 h à partir de samedi et pour quinze jours au moins. La dystopie continue ; le variant anglais est déjà là ; le variant brésilien inquiète encore davantage. Les universités sont totalement abandonnées, oubliées, comme depuis des mois.

 

Ce soir, épisodes 10 à 12 d'Ovni(s). Série vraiment drôle, juste déjantée comme il faut, globalement bien jouée. L'univers visuel de la France des années 70 est réinventé avec gourmandise.

 

23:00 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 13 janvier 2021

Franc bricolage

Ce soir j'ai associé, dans ma séance de vélo en sous-sol, deux faces du double album anthologique de Bo Diddley Got My Own Bag of Tricks à la lecture de quelques-uns des poèmes de Bruce Beaver extraits des Letters to Live Poets (cadeau de Noël, fort judicieux).

(Hier, j'avais écouté la version de Black, Brown and Beige de Duke Ellington avec Mahalia Jackson chantant en final le 23e Psaume. Je ne mets pas de lien ; pour moi seule compte la façon dont j'écoute ces vinyles dans la chambre lambrissée, en suant sang et eau sur mon vélo. Il faudrait que j'écoute la version de 1946 de cette sorte de poème orchestral, sinon symphonique.)

 

Pour en revenir à ce soir, je ne peux jamais écouter du blues ou du rock très longtemps, ni très régulièrement, mais Bo Diddley occupe vraiment une place à part, avec son humour, cette espèce de distance très franche, très joueuse, son côté bricolé qui ne l'a pas empêché d'être, dès sa jeunesse, un classique. D'ailleurs, il est tellement singulier que ses chansons sont à la fois du blues et du rock, et ni l'un ni l'autre.

Bruce Beaver, lui, je le découvre presque. Le poème qui revisite le thème du premier jour de printemps mériterait une tentative de traduction.

 

mardi, 12 janvier 2021

Tricherie

Croule sous le travail et ne cesse de remettre à plus tard (les copies !!).

 

Il y aura donc tricherie, avec un simple lien vers un billet qui se trouve actuellement tout en bas de la page d'accueil, et qui disparaîtra une fois celui-ci publié : Jeu littéraire dominical.

 

08:26 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 11 janvier 2021

Saint Théodose (ou Saint Tethwin ?)

Hier, j'écrivais ici même : « Et dire que je dors très bien ces dernières semaines ».

J'ai dû me porter la poisse, ou alors c'est l'effet cumulé du peu de travail fait ce week-end (donc pas besoin de dormir), de l'angoisse des tâches de la semaine et du retour encore aux Tanneurs (et au Plat d'Etain) ce lundi. J'ai fini par me lever à 4 h 45, persuadé que l'heure du réveil n'était plus si éloignée...

 

En tout cas, c'est l'occasion de constater que la connexion WiFi, via fibre, est encore plus rapide à 5 h du matin : ces jours-ci, FileSender transmettait mes fichiers vidéo à 1 ou 1,5 MO par seconde ; à l'instant, le fichier vidéo brut enregistré hier pour la vidéo de ce lundi s'est téléversé à 4,7 MO par seconde.

 

05:08 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 10 janvier 2021

Séances lambrissées

Grande léthargie aujourd'hui. Et dire que je dors très bien ces dernières semaines. Tant mieux, d'ailleurs.

Pas corrigé la moindre copie ce week-end, la honte absolue.

 

Chaque matin depuis que mes parents m'ont apporté le vélo d'appartement, je fais une séance de 30-40 minutes, en écoutant à chaque fois un des vinyles de la collection installée dans la chambre d'amis. Ce matin, c'était une (longue) face d'un disque de Duke Ellington avec son quindectet (enregistrements de 1954, il faudrait citer tous les musiciens, pas seulement Johnny Hodges (et il faudrait surtout creuser toute l'histoire complexe des orchestres de Duke Ellington)), avec, pour lecture, un article de Paul Zumthor sur l'intertextualité dans les textes médiévaux (il y distingue notamment les modèles "verticaux" des variations "horizontales").

Hier matin, j'avais associé le troisième LP du coffret Eric Dolphy A The Five Spot avec plusieurs lettres de D.H. Lawrence : ce volume de lettres choisies de D.H. Lawrence entre 1923 et 1930, récupéré je ne sais où, traînait à la buanderie, et je m'étais mis à en lire une par ci une par là il y a quelques semaines, au gré des lessives. Lecture très étonnante, pour moi qui n'ai lu, je crois, aucun roman de D.H. Lawrence, seulement des poèmes et des nouvelles. Il y a vraiment des pépites, des réflexions qui en disent long sur la vie intellectuelle dans l'entre-deux-guerres. (J'aurais dû remonter le livre pour noter ici quelques-uns de ces passages.)

Vendredi, j'avais allié mon vieux disque Whomp That Sucker! de Sparks (avec lequel j'ai appris l'anglais (ce raccourci faux est délibéré)) à d'autres lettres de D.H. Lawrence (très congruent).

 

À la fin de l'automne, vu la météo, j'ai dû interrompre mes virées en vélo dehors, de sorte que le vélo d'appartement tombe bien. Aux beaux jours, il faudra reprendre les excursions, car ça n'a rien à voir, tout de même.

 

samedi, 09 janvier 2021

West World, saison 3

Hier soir, nous avons regardé les deux derniers épisodes de la saison 3 de West World. J'avais bien aimé la saison 1, mais là j'ai totalement lâché l'affaire : ça m'ennuie, et même ça m'exaspère. Je ne comprends plus rien aux jeux d'identité : qui est hôte ? qui est humain ? à quelle identité d'hôte correspond telle apparence ? que se passe-t-il entre l'IA Solomon et l'IA Rehoboam ? qui est vraiment William, et que devient-il ? Tout cela se mélange dans un magma visuel qui, dans la saison 3, relève du plus pur blockbuster : explosions massives, combats grotesques, défourraillages à tout-va... Plus de dialogues, ou alors frustes, clichés. Tout ce que je déteste.

S'il y a une saison 4, ma famille la regardera sans moi. J'ai mieux à faire.

 

10:23 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 08 janvier 2021

Polyphonies

Difficile de se tenir à l'écriture quand le reste du travail rend tout cela plus difficile encore. Au moins, j'ai le prétexte, parfois, que le travail m'a empêché d'écrire. Ces jours-ci, je suis accaparé par les signatures de programmes d'études des étudiant-es qui postulent pour un semestre ou une année dans les universités partenaires d'Asie et d'Australie. Est-ce l'effet de l'étouffement ressenti avec les confinements, il n'y a jamais eu autant de candidatures.

 

J'ai passé une partie d'après-midi à lire, au salon, dans un des deux cabriolets offerts par mes parents, le roman de la romancière tunisienne Hella Feki, Noces de jasmin, paru l'an dernier aux éditions Lattès. Sans l'admirable Ahmed Slama, je n'aurais pas eu vent de ce livre. La structure et le fonctionnement narratif (alternance de 5 narrateurs à la première personne, dont un non-humain (la cellule)) rappelle le roman de Véronique Tadjo autour de la pandémie d'Ebola, En compagnie des hommes.

Il va falloir remettre sur le métier les vidéos.

 

Il fait un froid mordant. Toute la journée, brume et brouillard.

Depuis hier, j'ai mis en route une séance quotidienne de vélo d'appartement, au sous-sol, dans la chambre d'amis reconvertie depuis août en salon musical, et donc aussi désormais en salle de sport. À chaque séance de vélo correspond l'écoute d'un vinyle, avec pause médiane pour retourner le disque. Ce matin, c'était Africa / Brass de Coltrane, et confirmation que c'est peut-être le seul disque de Coltrane que je trouve ennuyeux, pénible presque.

 

jeudi, 07 janvier 2021

Au sujet de l'"envahissement" du Capitole par des terroristes suprémacistes

Petit avertissement aux journalistes et aux "simples citoyen-nes" (dont certain-es parmi mes contacts Facebook) qui disent que les événements d'hier marqueront la rupture entre Trump et l'essentiel de sa base, ainsi que des ténors des Républicains : cela fait 5 ans qu'on sous-estime systématiquement (et moi le premier, jusqu'en 2017) le soutien dont bénéficie Trump, et qui a permis à 70 millions d'Américain-es de voter pour lui en novembre, malgré tout ce qu'il a fait.

 

L'électorat républicain adore l'ordre et déteste le chaos ? Sans doute, mais quid du soutien officiel de Trump aux "Proud Boys" ?

Depuis hier, des millions de partisans de Trump, totalement "qanonisés", diffusent partout (y compris en France, en français) l'idée que ce sont les "antifas" déguisés en pro-Trump qui ont semé le chaos à Washington. Ces gens sont des complotistes : la vérité est toujours ailleurs.

Tout ce qui se passe depuis hier (l'élection des démocrates en Géorgie, le "lâchage" de Pence, l'invasion du Capitole) confirme leurs biais : c'est le "deep State" qui continue de s'en prendre au pauvre petit Donald seul contre tous, ce sont les gauchistes qui font une mise en scène (j'ai vu des analogies avec l'incendie du Reichstag en 1933, avec les antifas US dans le rôle des nazis, et les pro-Trump dans le rôle des pauvres communistes injustement accusés, c'est renversant au sens fort), etc.

On sous-estime le degré de fanatisation de la base trumpienne après 5 ans de mensonges. N'oublions pas que ce type a constitué son capital politique de départ sur son soutien à la théorie conspirationniste "birther", selon laquelle Obama n'était pas américain. N'oublions pas qu'avec Conway, Pence, McConnell et tou-tes les autres qui ont donné un pouvoir toujours grandissant à Trump (ses "enablers"), c'est la "post-vérité" et les "faits alternatifs" qui règnent depuis 4 ans.

 

Ce n'est pas l'escarmouche d'hier, ni la vision du drapeau confédéré dans le "saint des saints", le Congrès, ou d'un gros connard en boots dans le fauteuil de Pelosi, qui va faire retomber ces gens dans la réalité. Ni de l'autre côté de l'Atlantique, ni en France, où, comme le chantait Ferrat, les Pinochet en puissance travaillent aussi du képi. Il n'y aurait qu'à réactualiser : qu'ils se nomment Zemmour, Raoult, Dati, Guérini ou Praud, les Kellyanne Conway en puissance travaillent aussi du clavier.

 

mercredi, 06 janvier 2021

hache plus

Ce mois de janvier, entre autres nouveaux projets, les vidéopoèmes hache plus, reprise par d'autres moyens et sous une autre forme de l'ancienne rubrique Aujourd'hier.

L'idée est de filmer un peu au hasard (ou, en tout cas, sans idée préconçue) chaque jour, et de faire le montage avec légendage le lendemain. L'intérêt est de ne pas "faire le film" immédiatement, de laisser décanter. Et l'objectif final de la série, son résultat, je ne le connais pas moi-même.

 

mardi, 05 janvier 2021

Boiseries

Aujourd'hui, le menuisier est enfin venu installer la nouvelle porte de la chambre d'amis, et la nouvelle rampe de l'escalier qui conduit du sous-sol au rez-de-jardin. En voyant le résultat, on se dit qu'on aurait dû faire faire cela depuis fort longtemps. C'est toujours comme ça.

 

Mes parents sont arrivés dans l'après-midi, pendant que j'étais à l'université pour une autre surveillance d'examen, de L1 cette fois. Ils nous apportaient, outre quelques cartons et bricoles qui traînaient encore du déménagement de la maison de Hagetmau, les deux fauteuils offerts pour Noël, et le vieux vélo d'appartement de ma mère : je n'aurai plus aucun prétexte pour ne pas faire ma séance quotidienne de vélo. Ces derniers temps, avec le froid et les averses, ma pratique était devenue très irrégulière : vivement le printemps !

Ma mère m'a également rapporté le nouveau livre d'Isabelle Flaten, que l'éditeur, Le Nouvel Attila, avait envoyé dans les Landes, je ne sais pourquoi. Elle l'a lu avant de me le passer. Elle m'a aussi rapporté le roman de Tendai Huchu que je lui avais prêté à Noël ; pas eu le temps d'en parler avec elle.

 

21:39 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)