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lundi, 05 septembre 2005

Pause

[Note écrite ce matin vers neuf heures]

 

Je dois acheter aujourd’hui mon nouvel ordinateur portable. Le temps d’installer les programmes, de mettre en place surtout le pilote de dictée, de me familiariser avec cet outil (qui consomme trop de mémoire active pour avoir pu être installé sur cet ordinateur-ci), etc., je risque d’être peu loquace. Heureusement que j’ai paresseusement mis en ligne, d’avance, une ou deux images pour vous égayer.

 

 

14:30 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)

Après le déjeuner, lundi

Premiers mots écrits, dans un fichier Word, avec le nouvel ordinateur portable. J’ai installé un certain nombre de logiciels, dont le pilote de l’imprimante qui se trouve au bureau, mais qui, s’il apparaît bien sur le bureau de l’ordinateur, ne semble pas avoir mis en place l’imprimante ; peut-être faut-il la connecter pour achever l’installation. Je verrai cela ultérieurement, car il me reste d’autres tâches à accomplir.

Je suis (afin de vérifier un maximum de programmes) en train de copier l’un de mes disques favoris dans iTunes, l’interprétation de Die schöne Müllerin par Peter Pears, avec Britten lui-même au piano. D’une immense émotion, superbement et subtilement chantés, ces lieder sont aussi parmi les plus beaux que Schubert ait composés.

Il est assez révélateur que je me trouve à enregistrer, comme premier document, sur cet ordinateur, un fichier qui se nommera TS septembre (pour ne pas le confondre avec le Touraine sereine du « vieux » portable).

Bächlein, war es also gemeint ?

Elle a dit non

 

Ce jour-là, sans langue de bois, elle a dit non.

dimanche, 04 septembre 2005

Une page se tourne

Aujourd'hui s'achève la treizième semaine de publication de ce carnet de toile. Demain, je commence la toilette, ce qui ne signifie pas que me suis tenu si près de mon ordinateur que j'en ai oublié l'usage du gant ou du savon...

Lettre à...


Ce n'est plus un songe
Ce mal qui te ronge

Deux-cent soixante-quatre ans ont passé

Le 4 septembre 1741, Anne Girin convolait en justes noces avec Antoinette Verdier, à l'église de Marcilly-le-Chatel.

Intellect

Je suis tombé, tout à fait hasard, sur le blog d'Yrys, et plus précisément sur une note intitulée Adverbes. Bon, ce n'est pas terrible, et ce ne sont ni la culture ni l'intelligence qui l'étouffent...

Mais le pire, c'est quand même ce commentaire d'un lecteur ou d'une lectrice: "Désintellectualise ta vie..." Comme ânerie, on a rarement fait mieux. Quelle est la proposition, ici? De retourner à l'état du pré-primate? D'arrêter de réfléchir? Je ne sais pas si c'est l'influence du sport ou des revues de psychologie à deux balles*, ou les deux, mais on vit dans un drôle de monde...


................
* Psychologie à deux balles, bien sûr. Les revues, elles, sont en général aussi onéreuses qu'imbéciles. Mais si, vous savez: ces revues dont la couverture arbore des slogans du style "Comment être soi-même", "Le karma du loisir", ou "Sommes-nous tous hermaphrodites?".
Il faudrait inventer une rubrique "Le cortex sans complexes". Mince, ce n'est pas une tare d'avoir un cerveau et de s'en servir!

Notre demeure

Il serait juste de vous décrire un peu la maison où nous vivons, à Tours-Nord. Nous en sommes (hélas) locataires depuis août 2003.

D’extérieur, elle ne paie pas de mine, pavillon de périphérie comme il y en a tant (mais plutôt sobre et dans des matériaux neutres, sinon beaux). Sur le devant, courette protégée de la rue par une rangée de thuyas (…) Derrière, un jardin de dix mètres sur dix environ, avec un très beau cerisier, et quelques arbustes, un minuscule bassin où règne un nénuphar, et où nagent, muets, deux poissons rouges d’une grande banalité mais d’une plus grande résistance encore.

La maison est mitoyenne des deux côtés ; il n’y a donc pas de chemin d’accès direct de la courette au jardin, si ce n’est par le garage, situé à gauche du rez-de-chaussée.

Au rez-de-chaussée, justement, outre une entrée assez grande, on trouve, au fond à gauche, une salle de jeux, qui sert de débarras, et de deuxième chambre d’amis si besoin est (le lit et ses alentours sont dégagés). Par la porte de droite, en venant de l’entrée, on accède à la pièce de vie, qui est de soixante mètres carrés environ, et comprend salon, salle à manger et cuisine américaine (hélas) en enfilade. Par une porte-fenêtre, on peut, du salon, passer dans le jardin.

A l’étage, auquel on accède par un escalier partant de l’entrée, il y a, outre l’assez vaste pièce palière (où traîne souvent l’étendoir, mais où trône aussi la psyché), six pièces: en façade, au-dessus du garage, la chambre des parents; en façade, au-dessus de la salle à manger, le bureau et la bibliothèque; côté jardin, au-dessus du garage (et ayant une cloison commune avec notre chambre), la chambre d’A.; côté jardin, au-dessus de la salle de jeux, la buanderie (avec un canapé et la télévision qui ne sert jamais (c’est une longue histoire)); côté jardin, au-dessus de la cuisine, la (grande) salle de bains; côté jardin, enfin, au-dessus du salon, la chambre d’amis, dite aussi « chambre aux corbeaux », où je me trouve à l’instant même (samedi 3 septembre, 14 h 45). Un couloir qui sépare le bureau-bibliothèque de la salle de bains et de la chambre aux corbeaux ouvre aussi sur un cabinet. Il y a d’autres W.C. au rez-de-chaussée.

La maison a une surface habitable de 170 mètres carrés. Nous ne sommes pas à l’étroit, mais on s’habitue très vite à occuper l’espace.

Bien entendu, chaque pièce mériterait une description détaillée, dans le style de la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Perec, mais cela pourra inspirer de futures notes.

Vous me le copierez

Ecrit hier soir: Aujourd’hui et demain, éviter absolument le centre de Tours. C’est la traditionnelle « grande braderie»; cohue, chaos, canicule et circulez y’a rien à voir.

Page de journal

Je retrouve cette note manuscrite, plus que jamais inactuelle, à moins de considérer que, comme je sue et rame sur le vieux portable branché au moniteur du vieux PC, dans la « chambre aux corbeaux », que l’écho s’y rallie.

1er septembre, neuf heures.

Pendant qu’A. dessine (mal) – chacun ses griffonnages !

Les premiers mots de septembre, quand publiés ?

Depuis la panne de mon ordinateur portable, désormais revenu à domicile mais immobilisé près d’un lourd moniteur qui en interdit l’emploi nomade, je dois écrire de nombreuses notes ainsi, dont plusieurs n’ont pas été recopiées, sans compter celles en souffrance sur le vieil ordinateur de bureau.

Bref – les premiers mots de septembre, égarés dans les considérations techniques.

Par ailleurs, j’ai écrit quatre pages à l’encre, ce matin, dans la salle à manger : il y était, une fois encore, question de Leiris.

14:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

L'heure est venue...

 

Au mur ligneux, ferrugineux, il était trois heures et demie.

samedi, 03 septembre 2005

Voilà qu'ont passé deux-cent trois années...

... depuis la mort, de fièvre jaune en Guadeloupe, du général Richepanse.

L'épouvantail

 

C'est  - ou ce n'est pas -  un grillage.

Chantiers

Six heures dix, parfaite obscurité: pas de doute, on est en septembre. Entre 6 h 05 et 6 h 20, pas moins de sept tentatives pour démarrer la connexion Internet de ce --- de Macintosh. Pas la panacée, ces bécanes... Hier, avant de me pieuter presto pour poursuivre la lecture de The Wild Palms et avancer celle de Marelle, j'ai commencé d'écrire la note relative à l'exposition Badaire. Le chantier avance.

Le chantier de construction du nouveau bâtiment du site Tanneurs, qui va entraîner (et entraîne déjà) un énorme chaos dans le travail universitaire, lui, en est au creusement des fondations. C'est à peine si quelques géomètres semblent s'agiter, de temps à autre. Ils doivent attendre que les cours reprennent pour faire jouer du marteau-piqueur de huit heures du matin à sept heures du soir. Dépêchons, la rentrée des étudiants est dans trois semaines, quand même.

vendredi, 02 septembre 2005

Contrée sauve

Vendredi soir, huit heures et demie.

J’écris ces lignes sans avoir encore pris connaissance de ce qui a pu s’écrire sur mon carnet de toile. La rentrée en moyenne section s’est bien passée pour A. Journée presque torride, ce qui fut très agréable.

Un peu avant midi, sur France Info, j’ai entendu la journaliste qui annonçait les titres puis développait les informations, parler, à propos d’un système de cartes à puces électronique testé dans un canton de l’Ardèche, des “cinq-z-écoles du canton”. Une camarade de promo de Sylvain Cottin, certainement.

Tout, dans la presse, ne bruit que des syndicats d’enseignants, qui s’apprêteraient à faire passer une sale rentrée à Gilles de Robien, le ministre de l’Education nationale. Pourtant, aucun spécialiste (et pas même, ce matin sur la même antenne, l’immarcescible Emmanuel Davidenkoff, que j’ai connu plus inspiré) ne relève que le gouvernement a fait promulguer, durant les vacances, une loi tout à fait douteuse, qui permettra, à partir du 1er janvier, aux chefs d’établissements du secondaire de demander à des collègues de remplacer, quasiment au pied levé, des collègues absents, et ce même dans une autre matière.

Collèges et lycées se transforment définitivement en garderies, cela ne gêne personne, et pas trop, je pense, cet éditorialiste des Dernières Nouvelles d’Alsace, je crois, dont je n’ai pas retenu le nom, et qui cosigne avec son épouse un ouvrage, fort polémique nous assure-t-on, sur les dysfonctionnements de l’école primaire. Interrogé, toujours sur France Info (j’ai pris aujourd’hui ma dose de radiophonie casse-pieds pour quelques semaines), il ne parle que de toilettes malpropres, de petits détails qui ont certes leur importance et peuvent gâcher quelque peu la vie des élèves, mais enfin, moi qui m’imaginais (naïvement) qu’il allait enfin se trouver un représentant médiatique des surpuissants « parents d’élèves » pour déplorer la faible transmission des savoirs, la surenchère dans la pédagogie différenciée la plus inepte, la profusion d’activités sans doute attrayantes (poterie, journal d’école, venue de conteurs et autres charlatans musicaux, sorties incessantes) mais qui n’ont lieu qu’au détriment de l’apprentissage de savoirs, et surtout, au détriment de l’habitude d’horaires de travail fixes, eh bien, je m’imaginais cela et j’ai dû me fourrer le doigt dans l’œil… Enfin, je n’ai pas retenu le nom de ce monsieur, ni le titre de son ouvrage, mais je vais vérifier mes sources, d’autant plus qu’il a pu être entraîné sur une voie de garage par son interlocuteur et qu’ils parlent donc peut-être tout de même, son épouse et lui, du grand charcutage auquel on se livre depuis deux ou trois décennies sur l’école publique.

Des moyens pour des projets insensés, ça, il y en a : le cartable électronique par exemple (un portable offert à chaque élève de 3ème dans le cadre de sa scolarité, expérience-pilote tentée par Henri Emmanuelli dans les Landes il y a quelques années et démagogiquement reprise en chœur par tant d’édiles parce que ça plaît aux électeurs, aux parents, ou peut-être même parce que ces élus qui vantent cette idée idiote y croient vraiment (et c’est ce que je souhaite vivement, car j’ai lu que M. Romero, que j’admire, la reprenait à son compte)). Je lisais récemment, sur un blog au demeurant très intéressant, que l’école publique était décrochée des réalités sociales, ou quelque chose d’approchant : eh bien, je n’en suis pas si sûr, et je le déplore. Plus on cherche à faire correspondre le contenu des formations à la réalité sociale, plus on évacue les savoirs et plus on renforce cette satanée « fracture sociale » dont notre bien-aimé Président avait fait son petit slogan avant d’oublier même le sens de l’expression, si tant est qu’il l’ait jamais connu…

Bon, j’arrête là mes salades… ou de vider mon panier…

L'instar

De vertes plaines arborées, où un chemin se décolore. Une nuée de rides, aux mondes effarés. Une brise lactée, dont l'odeur m'environne. Une boule de feu, qui nous emportera.

Sueur, suée, suite

Jeudi soir, au sujet du poème écrit ce matin et qui sera publié demain à 11 heures 10 La suie, la fuligo latine qui a donné son nom à la famille de canards plongeurs que je préfère, les fuligules (et en particulier le morillon mâle, si attendrissant et sévère avec sa livrée noire et blanche, et sa huppette distinguée), la suie du poème que j’ai écrit ce matin en m’interrompant dans ma lecture, au salon, ce serait, tout autant la sueur, si la traînée du crayon n’était pas de cet anthracite approximatif. Ce serait la suée, le “tu es en nage” que me lançait ma mère quand, enfant, je jouais dehors, et que je ne cessai d’entendre en âge que tardivement (vers huit ans, peut-être). Ce serait la suite dans les idées, dont je ne suis pas dépourvu, en écrivant ces lignes, non plus que de sueur quand je m’exerce.

Kenny Werner : Beauty Secrets (1999)

J’ai entendu naguère, à l’occasion d’une diffusion télévisée d’un concert du Kenny Werner Trio, que ce pianiste était, par excellence, l’anti-Mehldau. Ce n’est pas une citation exacte, mais ce semblait être, dans tous les cas, un compliment de la part du journaliste, ce gros bonhomme moustachu et un peu loufdingue qui… enfin, bref… Si ces messieurs de la presse spécialisée me permettent cet outrage, j’aime beaucoup la musique des trios de Brad Mehldau et de Kenny Werner. Même, ces deux pianistes ne me paraissent pas si antipodalement éloignés. Ecoutant de nouveau, et pour la première fois depuis assez longtemps, l’album Beauty Secrets, je me retrouve sous le charme.

Un. Je m’imagine sous une pluie fine, avec un être aimé qui me dévisage ; la pluie redouble, me défigure, mais cette face aimée reste sèche, inaccessible ; je ne reconnais pas le standard.

Deux. Cordes, pulsations, legato. A cette écoute, la tavelure de mes mains s’estompe, mes bras retrouvent le lisse de leur enfance, et je cours dans le bois ; m’arrêtant soudain au martèlement lointain d’un pic épeiche mélancolique. Sarabande des brindilles. Danse des fougères. De la poussière. Saveur de ton agilité, pianiste. Volte des vergnes. Fin abrupte.

Trois. Secrets de [la] beauté, un rien de suavité en trop.

Quatre. Je dévale les escaliers. Une voisine m’arrête. Elle me tend un baril de lessive. je dévalise la voisine.

Cinq. Brydon at this instant tasted etc.

Six. Cuivre, tu ouvres un chemin parmi les ronces, pour qu’y folâtre le piano.

Sept. “His intimate adversary” s’avère une mélopée. Je me suis égaré dans une grange silencieuse, comme une chambre sans échos.

Huit. lancinance. je me revois descendant Banbury Road, aux larges trottoirs. L’an si lancinant, que je nommai, dans une chanson d’alors, mon année bizarre, me revient aux oreilles à l’instar d’une nappe de brume fouettée en plein visage.

Neuf. Petit à petit, je me sens envahi d’une torpeur qui se mue en un visage, le tien, toi anonyme dame blonde, au visage radieux de blondeur, qui me sourit, enivrante, de ce recoin d’un club de jazz où…

Dix. … mais c’est ta voix qui s’élève, était-ce prévu, ce chant soudain d’une jeune Anglaise splendide, qui juste avant m’avait souri? Send in the clouds, dis-tu ou crois-je entendre. Tu es si tourmentée soudain, est-ce la comédie du désespoir mimé. Non, toi, lancée ainsi, hallucinante, ne peux mentir.

Onze. Est-ce moi qui chante maintenant ? Je m’éveille d’un rêve. Gravis les marches du même escalier, tes yeux ravis, un étoile haut dans le ciel, tes yeux dérobés, a le sourire désespéré de la belle aux pommettes douces, tes yeux ravis, et aux hanches superbes, larges, tes yeux d’envie. Gravis, gravis. je m’arrête sur le palier. Lessivé.

Douze. C’est le pianiste (mais lequel? ils se sont multipliés brisés comme en un kaléidoscope) qui désormais murmure un poème, qui sonne dans une langue inventée. Piano, contrebasse et violon suaves lancinants.

Cent trente-deux ans ont passé...

Bretagne... Pierre Adolphe du Cambout fut le dernier à porter le nom des Du Cambout de la branche cadette de Coislin. Il est décédé au château de Nogentel (Marne) le 2 septembre 1873.

Berlin... La Siegessäule est la colonne de la victoire, inaugurée le 2 septembre 1873, trois ans jour pour jour après la victoire de Sedan sur la France, au cours de laquelle Napoléon III avait été fait prisonnier.

(Je rêve que?) le monde est petit

Hallucination ou réelle extension du domaine de la lutte?

... qui s'exprime sous forme d'une question plus directe:

 

Marione, est-ce vous que j'ai croisée au bas de l'escalator menant à la FNAC, ce jour, à 11 h 15?

 

C'est donc à Marione qu'il revient de répondre à la première question de cette note!

D’un portrait de M.L. par André Masson

Est-ce une torche

Ou un verre renversé

Que vous tenez à la main

Droite, comme la main gauche

Vous dissimule la tronche ?


Ce crayonnage

Aussi compose volutes

Echappées peut-être d’un

Cendrier fuligineux

Suie de votre personnage.

Que lire de Gertrude Stein?

Je ne suis pas certain d'avoir la réponse magique à cette question de Julie70, mais ce que je peux affirmer, sans trop craindre de me tromper, c'est que The Autobiography of Alice B. Toklas, oeuvre sur laquelle repose grandement la réputation de son auteur, ne donne pas la juste mesure de l'écriture steinienne. C'est même, à mon avis, un malentendu.

Que conseiller, donc? Peut-être la série des Alphabets, très ludique, ou le livret d'opéra Four Saints in Three Acts, l'un de ses plus beaux textes. Si vous avez des difficultés à vous procurer ces ouvrages en anglais, je pourrai, pour que vous vous en fassiez une idée, chère Julie70, en photocopier un et vous l'envoyer, in kind homage.

Bienvenue, en tous cas, sur ce carnet de toile!

Orthez à Tours

Au moment de donner un titre à cette photographie (la première de ma main (ou de mes yeux) qui s'attache à ce carnétoile), j'ai choisi Orthez, tout simplement. Les Tourangeaux, pourtant, devraient reconnaître le lieu.

A lire...

Je voulais juste signaler, en une phrase, le blog de Dominique Autié, très bien conçu, illustré, écrit, et d'une structure très ludique.

Brocantes de l'Oise

Le 2 septembre 2002

Salut,

 

Je dois passer, sauf imprévu, sur Paris vendredi. Si tu es (à peu près) remis du décalage horaire, on peut se voir... Sinon, on verra ultérieurement.


Hier, lors d'une brocante au Mont-St-Adrien (bled près de Beauvais), nous avons acheté force pyjamas et bodies pour A., mais aussi une belle édition reliée des Œuvres de Goldsmith, en anglais et en deux tomes, avec une longue préface de Washington Irving et... la mention "Université française - Lycée Bonaparte" sur la reliure. Une rareté je pense, pour 5 euros le tout.


Garde tous ces détails de brocante, un jour tu pourras publier un roman postmoderne (et listé (et stylé)) dans le genre de ceux que publient les éditions Verticales ou P.O.L..


Amitiés & bonne fin de voyage OU bon retour parmi nous


Guillaume

Jeux de garçonnet, 3

A. met certains fruits de son supermarché dans la boîte à lettres Playmobil, et les lettres miniatures dans les bacs à fruits. Plaisir d’inverser, de croiser, de varier. Bientôt, peut-être, il fera démolir supermarché et chantier de construction par son armée de dinosaures*.

* Wrong guess, finally.