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mardi, 01 novembre 2005

Meurtrissures

Dans le donjon, parmi les rebecs, les flèches pleuvent par milliers, et l’eau bouillante nous éloigne. Une farandole de nuages s’extasie comme à la parade. Tu n’avais pas de sourcils, cette nuit, quand je t’ai rêvé, et pourtant tu étais très beau, comme un soleil de pacotille. Je m’appuie à l’un des créneaux, et je saute sans crier gare. Mes hurlements se perdent dans les nues, et je ne te vois plus.

16, rue Briçonnet

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Les Trois Rois

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les trois rois
traînent reines
rincent princes
***
aux princesses reste l'inceste
  [Vue prise le 1er octobre 2005.]

Cent-quarante-neuf ans après...

... souvenons-nous de l'éruption volcanique du mont Ragang*, dans les Philippines.

* On dirait un nom inventé par mon fils (qui, un temps, nommait tous ses animaux imaginaires, dinosaures en plastique, etc., Rigang et Pechté), mais non: il existe bel et bien.

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(Le mont Ragang: photographie aérienne)

Peut-être la seule boulangerie ouverte en ce jour de Toussaint, à Tours

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En ce mardi, j'aurais pu entonner l'air des cimetières cher à Brassens, car il n'y avait pas la moindre trace, le plus humble petit soupçon de boulangerie ouverte, jusqu'à ce que nous trouvions, près de la Tranchée, l'établissement ouvert et gavé de monde de Pascal Beneux. Loué soit-il!

Phalanstère

C’est la valse des frelons. Les corbeaux dansent dans les arbres. A Carrare, on prend des leçons – de hautbois, de violon, de flûte ou mandoline. Le bossu passe avec sa fille. Elle est vêtue de haillons ; les ortolans se moquent d’elle. Dans mon jardin, il y a des fleurs. C’est la valse des frelons. Le vieil ivrogne exhibe ses fesses. L’addition est pour ma pomme. Tu n’iras pas très loin comme ça, si dru, si dramatique. Je me souviens de Saint Lucien, quartier curieux de Beauvais. Je pèle la pomme en trois quarts ; je ne sais pas comment j’ai fait. Dans la mêlée, le vent bourdonne. Et c’est la valse des frelons, toujours, toujours recommencée…