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vendredi, 25 novembre 2005

8

Un vieux paysan de Saint-Branchs

De sa ferme faisait un ranch.

"Je n'ai pas fait de touche

Avec W. Bush",

Dit ce vieux fermier de Saint-Branchs.

 

...

Le jet d’éponge

écrit pour servir d’exergue au colloque ‘L’Illisible’ (Poitiers, mai 2005)

Pour peu que l’on se soit endormi, accablé des moments du jour, ou que, bâillant à d’autres corneilles, l’on ait interrompu sa lecture entreprise, l’histoire en cours devient fade, et hésite entre le goût de la bette et celui de la blette. (Non qu’elle soit blette comme les fruits, mais le légume insipide : l’agrémenter de crème n’y change rien. Ni lui adjoindre un œuf.)

Alors, le livre me tombe des mains. Ce n’est pas le sommeil, mais l’ire. Fades fragments. Plus moyen de lire ! On s’ennuie ferme. Voilà le livre reposé. La ferme.

……………………………….

Mes muscles évanouis dans le jus de légume, je suis un pauvre boxeur, déganté, sonné, qui n’a plus d’autre choix que de jeter l’éponge.

……………………………….

Pour peu que l’on se soit ennuyé, que les signes se soient brouillés devant mes yeux, que les oiseaux noirs soudainement aient pris la tangente pour ne plus former des phrases que fades ou bouilleuses, je tombe à terre, où l’éponge, rongée, s’est mêlée à la fange.

 

Voilà qu’ici, échaudé, je thermine.

G.C.

26 mai 2005

D'Angers (attention)

Vendredi, 8 h 20.

J'écris de la salle informatique de l'Ecole Doctorale, à la Maison des Sciences Humaines de l'Université d'Angers (site Technopole). Grâce à cette première phrase, les connaisseurs apprécieront et visualiseront le lieu. Je peux même ajouter que je me suis installé à l'ordinateur situé au milieu face aux fenêtres, et donc face aux arbres du parc.

J'ai fait bon voyage, après une trop courte nuit; de nuit noire, humide, mais sur la route sans verglas, entre Tours et Angers, j'ai même entrevu deux effraies (peu avant Bourgueil).

jeudi, 24 novembre 2005

Guillaume Cingal au Chillou du Feuillet

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Ils se tournent vers le soleil
Qui porte une chemise noire
Au col un brin déboutonné.

Miranda's cobwebs

En addendum à ma précédente note au sujet de Spider, je voulais tout de même renvoyer mes lecteurs non anglophones vers deux pages intéressantes au sujet du film: la recension de Miss N. et Tino R., et celle de Stéphanie Marie.

Il me semble pourtant qu'un point reste en suspens: combien d'actrices y a-t-il pour les "trois" rôles de la mère, de la prostituée et de la directrice de pension? deux, apparemment... Mais tous les sites officiels ou officieux reprennent à leur compte la distribution donnée dans le générique de fin: Miranda Richardson joue le rôle de la mère et de la prostituée, alors que la directrice de la pension est jouée par une autre actrice. Pourtant, dans la partie médiane du film, c'est aussi Miranda Richardson qui joue ce rôle-là. Et n'y a-t-il pas une autre actrice encore pour certaines scènes où figure "la mère"...? Cette confusion témoigne d'un remarquable travail du metteur en scène, des (de l') actrice(s)... mais aussi des costumières et maquilleurs.

18:40 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

Vins de Loire sur Google?

C'est volontiers que je relaie l'appel suivant, qui émane du pétillant Guillaume Lapaque, webmestre du site Vins de Loire.

**********

Appel à la solidarité des blogueurs : VinsdeLoire.com boudé par Google :-(


Créé il y a presque 4 mois, VinsdeLoire.com commence à trouver son rythme de croisière. Depuis la création de ce site, 14 915 visiteurs ont vu 172 511 pages. La fréquentation mensuelle a dépassé les 4 500 visiteurs au mois d'octobre et 50 lecteurs réguliers sont abonnés à la newsletter du site.

Globalement, VinsdeLoire.com est correctement référencé par la grande majorité des moteurs de recherche :

    * Il est référencé en deuxième position des résultats donnés par le moteur de recherche de Yahoo à la requête "vins de Loire",
    * Il est suggéré en troisième position des réponses proposées par MSN Search à la requête "vins de Loire",
    * Il est référencé parmi les 500 sources d'information du moteur de recherche Google News,
    * Il est deuxième des liens non sponsorisés suggérés par le moteur Alice Recherche à la requête "vins de Loire",
    * Il est deuxième des résultats fournis par le moteur Lycos à la requête "vins de Loire",
    * Il est proposé en deuxième position des réponses d'Altavista à la requête "vins de Loire",
    * Il est très correctement référencé sur le nouveau service de recherche de blogs de Google,
    * La parution des articles est signalée par le site blog-appetit qui apporte une audience non négligeable.


Mais hélas, malgré tous mes efforts, VinsdeLoire.com n'est pas référencé par Google dont le robot n'indexe rien d'autre que la page principale du site.

Lorsque l'on sait, comme l'indique une étude Médiamétrie citée par le spécialiste du référencement Abondance.com, que 64 % des recherches des internautes français passent par Google, cette situation a évidemment pour conséquence de limiter l'audience de VinsdeLoire.com...

J'ai tout essayé : écrire à Google, transférer le nom de domaine, étudier la situation avec Stéphane de Viabloga qui a fait preuve de beaucoup de patience et de disponibilité...

Mais à ce jour, rien n'a permis d'améliorer la situation.

Aussi, je me permets de faire appel aujourd'hui à la solidarité des blogueurs pour solliciter vos conseils, vous demander de relayer cet appel, et vous inviter à m'envoyer par mail vos suggestions pour parvenir à être référencé sur Google.

Et le jour où VinsdeLoire.com sera enfin référencé par Google, j'aurais plaisir à partager une caisse de vins de Loire avec celui où celle qui m'aura aidé à mieux comprendre les mystères du référencement !

7

Un homme du quartier Velpeau

S'égratignait toujours la peau ;

Au moindre saignement,

Sans même un clignement,

S'y collait des bandes velpeau.

 

David Cronenberg et le château de l'araignée

Nous avons vu, hier soir, Spider de David Cronenberg. (C'est notre petit côté "inactuel": au moment où tous s'étripent pour savoir si A History of Violence est un bon cru ou un ratage absolu, nous découvrons le pénultième film du maître canadien.)

Je ne vais pas écrire une note sur ce film, qui est abondamment recensé, chroniqué, épluché et scruté en de nombreux points de la Toile*, mais je remarque qu'aucun des critiques ne semble d'accord sur l'interprétation des faits réels ou avérés; c'est que Cronenberg réussit magnifiquement à ne pas sortir des incertitudes de l'esprit dérangé de son protagoniste. La mère est la putain; la mère est tuée à coups de pelle par le père, et par son fils au moyen du gaz. Deux (au moins) plans se superposent, et deux hypothèses contradictoires demeurent. Cette indécidabilité n'est jamais kitsch ni un effet de mode; elle est rendue d'une manière magistrale.

Autre point: jamais Cronenberg n'a, à mon sens, aussi bien filmé. C'est cela qui, généralement, me laisse sur ma faim: la photographie n'est pas toujours très soignée. Ici, rien à dire, au point de se demander si le directeur de la photographie est bien le même que dans d'autres opus de D.C..

La meilleure des recensions que j'ai lues se trouve ici; son auteur en est un certain Alan Dale.

 

* Il est souvent question, dans les commentaires lus ce matin, du parallèle entre le tissage de la toile, l'écriture en signes cabalistiques dans le carnet, et l'acte de création; mais personne ne semble relever la parenté entre la métaphore de la toile-folie et les nouvelles technologies du... Web... Am I just making this up?

 

En écoute: "2870" de Gérard Manset.

12:55 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

6

Un garçon d'Azay-le-Rideau

Aimait les filles du Lideau ;

Il aimait leurs splendeurs

Et était en sueur

Jusqu'à la tombée du rideau.

 

Et un contrat, un...

Moi qui pensais me reposer un peu au second semestre, je viens d'avoir la confirmation, au cours d'une conversation téléphonique avec Mme A. F., responsable de collection chez un prestigieux (?) éditeur parisien, que j'étais engagé pour traduire le dernier roman paru de "mon" auteur.

10:25 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)

5

Un lycéen de Marmoutier

Voulait devenir égoutier.

Un jour, en voyant une tique,

Il déclara: "Je suis sceptique",

Et n'alla plus à Marmoutier.

 

Roman photo

Vous êtes invités à participer à l'écriture collective du roman photo Le Vil Landru à Villandry sur le site de la fournée de romans.

J'en résume les règles ci-dessous :

Le premier commentateur écrit la première phrase, le second la seconde, et ainsi de suite; chaque très bref chapitre, illustré par une photographie, ne peut dépasser six phrases (donc six auteurs différents). A partir de la quatrième phrase, un co-auteur peut choisir que sa phrase est la dernière du chapitre à condition de le préciser. Je suis, il va sans dire, le seul arbitre du jeu; j'ai également le droit de participer à l'écriture (mais pas d'écrire la première contribution).

4

Un vieil épicier sis rue de la Scellerie

Vendait navets, poivrons, raisins, du céleri.

Un jour, près du Grand Théâtre,

Il glissa sur un bout de plâtre...

"A vendre épicerie rue de la Scellerie".

mercredi, 23 novembre 2005

Guillaume Cingal et la flèche de Zénon

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3

Un garçon de Montlouis-sur-Loire

Aimait extrêmement les poires.

Un jour il en pela

Deux sur un matelas,

Qui fut à tout jamais tâché de jus de poire.

 

Dérapages

Outre l'état d'épuisement presque atroce et jamais expérimenté dans de telles proportions, j'ai de nombreuses tâches à accomplir dans les jours qui viennent, certaines lourdes et/ou pénibles. D'où vient que celle qui me fascine, m'attire, me préoccupe le plus soit l'écriture du chapitre 2 d'Avril déjà dérape? Prenant l'écriture de ce chapitre pour prétexte, j'écoute pour la énième fois de ma petite vie certains disques de Gérard Manset, l'un des chanteurs qui a le plus compté pour moi, avec toutes les réserves que je formulais, le découvrant, sur son excessif sérieux. Je ne veux pas recommencer l'expérience tentée en 1998 (je crois), quand j'écrivais un chapitre de roman en partant des vers du dernier quatrain de Jeanne. C'est une toute autre méthode que je veux suivre ici - et comment éviter les tics?

 

Amis qui tournez la tête

Sans savoir

Ou peut-être

Sans y croire

Ici c'est le temps qui s'arrête

Comme un oiseau sans tête

Commentaires

De trop nombreux auteurs de carnétoiles bloquent les commentaires trois jours après publication; souvent, c'est involontaire, car il s'agit là de la fonction par défaut sur H&F. Le plus ennuyeux, ce sont les sites qui, comme celui de Nino, ne sont pas renouvelés tous les trois jours - c'est le moins que l'on puisse dire. Comment laisser une trace ou lancer un débat, à moins d'écrire un courrier électronique privé à l'auteur, ce qui n'est pas le principe des blogs, si je ne m'abuse?

Un autre exemple serait le blog du pseudonyme Bertrand de Born, dont les textes n'ont pas grand chose à voir avec son célèbre inspirateur troubadour. (Le plus choquant est peut-être que le névropathe hard-rockeux soit en passe de supplanter le vrai poète dans les premières pages de réponse de Google.) Il y a quelque chose de totalitaire à refuser ainsi les commentaires ou le dialogue: pourquoi, dans ce cas, créer un carnet de toile plutôt qu'une page personnelle à l'ancienne?

Sans aller jusqu'à réclamer, que sais-je, des colonnes plus larges ou des bannières originales, comme certains obsédés que la morale réprouve, n'est-il possible de demander de nos petits camarades qu'ils jouent le jeu...? Une note "morte" au bout de trois jours, c'est regrettable.

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En écoute: "Les vases bleues" (Gérard Manset).

2

Une femme de Saint-Genouph

Traitait son mari de pignouf:

"Il m'a promis la lune

Mais il n'a pas de thunes;

Le plus affreux, ce sont ses roufs!"

 

1

Un garçon nommé Aymerick

N'aimait pas trop les limericks.

Sa mère, qui aime

Les jolis poèmes,

Hier lui dit: "Tu m'en lis, Merick?"

 

O'Nan

Comme il est beaucoup question de mes autoportraits ou de leur éventuelle indécence/inintérêt (en tout cas, ils attirent les commentaires), voici un poème récent de Steve Gehrke, inspiré d'un célèbre tableau d'Egon Schiele.

10:11 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (12)

mardi, 22 novembre 2005

Guillaume Cingal, sur le périphérique

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Robologie

La science des robots étant la robotique, la notion de robologie peut être appliquée à l'étude de Rob (mais les liens ne fonctionnent pas: blog et galerie de photos sont morts), encore que, des Robert, il y en ait des tapées...

Commissions de spécialistes

Pensant à mes nombreux amis ou connaissances qui s'apprêtent à affronter, d'ici deux mois, l'enfer du C.N.U., puis les tempêtes du recrutement, je renvoie en lien vers la note très informative d'un ancien condisciple de l'E.N.S., Baptiste Coulmont.

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Je remarque que mes autoportraits vous inspirent. Ce n'est qu'un début; continuons le combat!

07:33 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 21 novembre 2005

Guillaume Cingal, rire bougé

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Borborygmologie

La science des borborygmes est-elle une sous-discipline de la gastro-entérologie, ou plutôt un segment novateur de la phonologie (voire de la sociolinguistique)?

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"En éructant quelques borborygmes dépourvus de signification mais susceptibles d'être perçus comme de l'hébreu ou du phénicien, il stupéfia son auditoire, lequel ne pigeait pas un traître mot de son discours, hormis les « Apollon ! » et les « Asclépius !" dont il l'entrelardait." (Lucien de Samosate. Alexandre ou le Faux Devin. Traduit par Joseph Longton.)

"J'ai envie de mordre mon ombre, afin de l'empêcher de s'allonger ; elle serait bien capable de s'endormir à même le sol, et ses borborygmes nocturnes donneraient de l'urticaire à la moquette." (Jean-Yves Duchemin. Tatanka)

"En 1997, Mr Bean, avec ses grimaces et ses borborygmes, a fait se gondoler dix-sept millions d'Européens." (Edgar Pansu)

"Après moult prières, le curé dégaina son goupillon et prononça quelques borborygmes en latin à la gloire de Capet. Le roitelet et sa blonde bénirent l'aïeul avec le divin goupillon et passèrent l'objet symbole de tant d'imprécations et de frayeurs populaires à d'autres mains royales qui l'abandonnèrent ensuite à des paluches roturières." (Anonyme. Une messe de requiem pour Louis XVI.)

Bonobologie

Pourquoi cela n'existerait-il pas?

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J'étais Bonoboo
Clama le Bonoboo
dixit l'énervantissime M.